Créatures jouables | dents de la nuit

Bestiaux qui rôdent, se tapissent derrière les masques. Chaque foyer de Scarborough peut cacher un monstre tapi derrière la porte, qui ne sortira une fois la nuit tombée seulement pour révéler son véritable visage. Dangereuses ou non hostiles, elles ont tout à craindre.


banshees
[ voir l'annexe ] | Humain·es un jour passé de l'autre côté du voile de la mort
9 specimens cachés

dryades
[ voir l'annexe ] | Esprits de la nature pacifiques, incarnations de plantes diverses
5 specimens cachés

harpies
[ voir l'annexe ] | Rapaces humanoïdes, dévoreuses de chair
14 specimens cachés

lycanthropes
[ voir l'annexe ] | Loup-garou, bêtes tapies sous la peau humaine
15 specimens cachés

sirènes
[ voir l'annexe ] | Êtres de l'eau, beauté trompeuse, aspire la jeunesse des autres
8 specimens cachés

stryges
[ voir l'annexe ] | Gargouilles figées par le soleil, statue le jour et humaine la nuit
7 specimens cachés

vampires
[ voir l'annexe ] | Buveur·ses de sang, immortalité accordée à ces être ni mort·es, ni vivant·es
14 specimens cachés

Entités fantomatiques hurlantes mélopées funèbres, elles sont les individus qui ont un jour été frappés accidentellement par la faucheuse, alors que cela ne faisait guère partie de leur destin, revenant ainsi à la vie après une expérience de mort imminente. Ces êtres en ont conservé un lien particulièrement fort avec l’au-delà. Simili sorciers protecteurs de clans humains ancestraux, les Banshees perçoivent la mort, la sentent venir.

On ne naît pas Banshee, on le devient. Semi-fantômes au lien étroit avec la faucheuse, ces êtres ont un jour été des êtres humains. C'est la mort qui les a frappés, par accident, toujours par la faute d'une tierce créature, alors qu'elle ne devait pas les prendre tout de suite et que le destin prévoyait une longue existence paisible. Ces individus reviennent d'une expérience de mort imminente et sont renvoyés dans le monde des vivants, mais sans s'être véritablement détachés du lien avec l'au-delà. Les légendes en ont conservé les traits féminins, mais les hommes peuvent également se révéler Banshees. Il est à noter que, de part leur statut de semi-trépassé, elles sont stériles. Une Banshee reste figée au jour de sa première mort, ne vieilli guère, bien qu’elle vivra le nombre d’années qu’elle aurait dû initialement vivre avant la rupture. Cela peut donc être quelques maigres années ou plusieurs décennies. À savoir que le phénomène ne se produit qu'au Royaume-Uni et que l'individu doit donc se trouver sur le territoire au moment de l'incident.

Êtres solitaires, elles ravalent une apparence spectrale de cet autre monde qu’elles n’ont fait qu’apercevoir ; le crin blanc et l’épiderme blafard, les iris et pupilles livides. Elles ne peuvent se détacher de cette forme, contraintes de ruser pour dissimuler le contre-nature à l'aide de colorations, maquillage ou lentilles. Leur température corporelle est également plus basse, frisant les 30 degrés. À noter qu'elles possèdent une faible fragrance de rose pour les museaux les plus affutés.

régime alimentaire

Elles n'ont plus à se substanter d'aliments, bien qu'elles puissent s'en nourrir pour le paraître.


forces

– Elles peuvent adopter un aspect brumeux et intangible, à l'image des fantômes. Cependant, si elles restent sous cet aspect plus d'une dizaine de minutes, elles prennent le risque de ne jamais redevenir physiques.
– Elles possèdent la capacité de sentir la mort qui arrive et qui va frapper dans un rayon d'une centaine de mètres. Ces présages se font sous forme de cris, de sanglots ou de larmes. Plus la mort se révèlera violente, plus la manifestation sera forte. Elles peuvent également sentir lorsqu'un individu possède la ferme intention de tuer.
– Lorsqu'elles effleurent une carcasse, elles peuvent percevoir une vision de sa mort. Il arrive que certaines, plus expérimentées, possèdent un talent de rétrocognition, capables d'avoir des visions du passé en entrant en contact avec un objet ou un lieu au passé chargé.
– Elles sont nyctalopes et préfèrent se mouvoir sous la lune.  
– Semi-spectres, elles peuvent voir et communiquer avec ces derniers.


faiblesses

– Leur corps est aussi vulnérable que celui d'un humain, elles peuvent donc être blessées ou tuées aisément.
– Leur peau blafarde a tendance à brûler plus rapidement au soleil, devenue plus sensible que la normale.
– Il arrive souvent que les Banshees perdent pied à cause de leurs visions et présages. Elles ont souvent été considérées comme folles et peuvent vite sombrer dans l'aliénation. Elles sont d'ailleurs frappées par un sentiment d'incomplétude de par leur aspect de demi-vivant.
– Elles sont parfois prises de transes qui les poussent à errer dans des lieux macabres tels les cimetières ou les morgues. Elles s'y rendent, comme somnambules, avant de reprendre conscience.
– Le Pavot à opium (Papaver somniferum) les plonge dans un état de transe durant une trentaine de minutes, leur faisant perdre pied, si bien qu'elles ne discernent plus la réalité du rêve. Il est utilisé pour les neutraliser.

Alliances

Elles se lient aisément avec les Stryges de par leur aspect morbide à errer dans les lieux macabres.

Défiances

Elles peinent à supporter les créatures trop hostiles insufflant le trépas, leur procurant une âpre sensation de mal-être.

– Jadis, il leur arrivait d’œuvrer avec les humains et chaque clan prestigieux possédait sa propre Banshee afin de prévenir des maux. La tradition s'est perdue au milieu du XXe siècle.
– Macabre fascination de la mort, elles sont irrémédiablement attirées par elle. Une fois éveillées pour leur seconde vie, elles ont tendance à se reconvertir dans des métiers liés de près ou de loin au trépas et s'y complaisent. Elles y trouvent une certaine poésie macabre. Vagabonder dans les cimetières a d'ailleurs un effet particulièrement apaisant.

Nymphes des forêts et des landes. Êtres de nature aussi curieux que doux, les Dryades sont pourtant en déclin constant depuis l’aube de l’urbanisation qui dévore chaque jour un peu plus leur habitat naturel. Leurs épidermes se fardent de fleurs et autres feuillages, faisant de ces êtres de véritables écosystèmes vivaces qui ne sont guère de chair et de sang.

Deux géniteurs Dryades sont nécessaires pour engendrer un nouvel être. L'enfant, qui éclot d'un fruit doit être éduqué en milieu naturel, car il demande énormément de force végétale pour pouvoir survivre et s’accroître. Sa forme humaine apparaîtra à l'adolescence, devenant ainsi capable de se fondre parmi les êtres humains. Il est à noter que les Dryades, sous leurs formes véritables, sont intersexes et que deux dryades à l'apparence humaine féminine ou masculine peuvent engendrer une bouture. Leur mode de reproduction est donc incompatible avec les autres espèces. Elles finissent par se faner au bout de plusieurs siècles, bien qu'il arrive que certaines frisent parfois les mille ans sans jamais aller au-delà. Les Dryades possèdent une apparence juvénile figée ne dépassant jamais les trente ans. (nb : nous n'acceptons pas les faceclaims de plus de 35 ans pour les dryades)

Apparence bestiale

Écosystèmes vivaces naturels, non composés de chairs et de sang. Elles sont composées de végétaux leur donnant un aspect humanoïde d'une grande élégance qui se déplace avec grâce dans le vent. Ainsi elles arborent tantôt de la mousse, tantôt un feuillage, des fleurs ou même des fruits. Dépendantes des saisons, l'automne les rend rougeoyantes et l'hiver les ternis jusqu'à l'arrivée du printemps. Elles sont cependant affublées de crocs d'épines qu'elles dévoilent rarement, utilisés de manière défensive.


apparence humanoïde

L'humanité factice aux bords des lèvres, arborant une peau qu'elles apprécient peu. La chair n'est que mimétisme et illusion, si bien qu'une radiographie dévoile la supercherie, autant que leur sang d'une teinte ambrée et translucide, apparenté à la sève. Leur besoin de nature les affaiblit au point de perdre peu à peu leur masque, voyant naître quelques bourgeons à leur épiderme.

régime alimentaire

L'eau et la lumière sont les nutriments nécessaires à leur survie. Certaines s'adonnent à l'exercice de la nutrition pour paraître, mais demeurent vegan. Elles ont également besoin d'errer au milieu de la nature, de la verdure et trouver une forêt loin des pollutions urbaines au moins une fois par jour.


forces

– Elles maîtrisent les plantes, peuvent leur ordonner de se mouvoir ou de grandir plus rapidement.
– Leurs crocs d'épines génèrent un venin leur permettant de paralyser temporairement leurs proies. Pacifiques de nature, elles ont rarement recours à cette solution jugée comme extrême.
– Elles sont capables de se régénérer instantanément et de faire repousser un membre amputé. Elles ressentent également très peu la douleur.
– Elles possèdent un talent de communication mentale entre elles, dans un langage qui leur est propre.
– Elles possèdent un talent de camouflage lorsqu'elles sont proches du tronc d'un arbre, devenant intégralement plante qui se fond avec ce dernier.
– Leur chant possède des vertus apaisantes, permettant ainsi de calmer les tensions.


faiblesses

– Les Dryades sont des êtres particulièrement fragiles et vulnérables. L'eau en grande quantité, la glace, ainsi que les flammes peuvent leur être fatales.
– Elles luttent constamment lorsque l'hiver arrive, plus fatiguées, moins rayonnantes, elles dorment beaucoup.
– La pollution en grande quantité engendre des difficultés respiratoires. Elles évitent donc les villes surpeuplées.
– Les morsures Lycanthropes leur sont fatales.
– Bien qu'étant des herbacées, le créosotier (Larrea tridentata) peut leur faire perdre conscience et même aller jusqu'à les faire faner s'il est ingéré en grande quantité.

Alliances

Pacifiques nées, elles apprécient tout le monde, particulièrement les créatures non hostiles comme les Banshees ou les Stryges. Elles sont souvent attirées par les Sirènes qui sont en quelque sorte leur équivalent aquatique.


Défiances

Les Harpies et Lycanthropes et leur penchant pour la violence les effraie.

– Les Dryades possèdent leur propre langage, incompréhensible des hommes. D'ailleurs leur nominatif humain n'est que façade, dissimulant un nom véritable qu'elles se gardent.
– Croyantes, les cultes sont portés vers la Mère Nature qui les berce. Elle est célébrée au printemps, dans des rondes et en offrant des couronnes de fleurs porte-bonheur aux individus qu'elles croisent.
– Certaines Dryades sont capables de vivre et subsister dans les zones plus désertiques, leur apparence s’apparentant alors aux plantes succulentes.

Rapaces avisés à la réputation belliqueuse. Mi-oiseau, mi-humanoïde, leurs ailes puissantes se déploient afin de traquer les proies qu’elles saisissent de leurs serres affutées qui semblent pouvoir tout transpercer. Jadis nommées Sirènes, Érinyes voire Sirin Bird, l’évolution leur a donné une seconde apparence, celle d'humanoïdes dissimulant la bête. L’instinct de chasse et le goût sanglant les borde, avides de violence et d’observer la souffrance dont elles se délectent.

Créatures de sang pur, elles ont besoin de deux géniteurs Harpies pour exister, sont infertiles avec les autres espèces. Bêtes ovipares, elles pondent et doivent défendre leur pupille dans sa bulle jusqu'à l'éclosion (environ un mois). Les naissances sont rares, si bien qu'une harpie n'engendre qu'un à trois oisillons au cours de son existence. Les jeunes passent les douze à treize premières années de leur vie en étant incapables de trouver une apparence humaine, trop juvéniles pour se dissimuler totalement avec sagesse. Après la puberté, leur vieillissement ralenti, pouvant ainsi friser les cinq-cent ans. L'âge d'une harpie est équivalent à cinq fois son apparence humaine.
À noter que ces dernières sont monogames et possèdent un phénomène qui leur est propre : une fois tombée amoureuse d'une autre harpie et que le couple se forme, les deux volatiles s'imprègnent, se font âmes jumelles. Cette singularité rend le rapace fidèle à jamais, ne pourra plus éprouver de sentiments amoureux pour autrui au-dehors de cette relation unique, quoi qu'il arrive. Cela ne se produit qu'entre deux oiseaux, pas en présence d'autres espèces, laissant alors le cœur libre.

Apparence bestiale

Mi-volatiles, mi-humanoïdes, elles arborent des membres inférieurs d'oiseau sertis d'une queue faisant office de gouvernail. Leurs mains sont des serres affutées et leur épiderme, parsemé de plumes ça et là, donne naissance à une paire d'ailes à l'envergure démesurée. La teinte de leur plumage est héréditaire, souvent issue de la mère. À noter qu'une harpie affamée s'enlaidira, la peau fripée et grisonnante ainsi que le plumage terni, un bec pourra même se deviner à ses traits. Les métamorphoses sont douloureuses, particulièrement lorsqu'il s'agit de déployer les ailes disparues, même si le soulagement procuré par la suite est délicieux. Fragrance de volatile qui les embaume, uniquement sous cette forme.


apparence humanoïde

Humanité factice, la bête n'en conserve qu'un semblant de griffes aux pieds, ainsi que quelques plumes vagabondes qui errent. Une anomalie anatomique est décelable en radiographie au niveau de leurs omoplates, à l'endroit où leurs ailes se déploient et nombreuses sont celles qui éprouvent des maux de dos en l'absence de leurs ailes, perpétuellement déséquilibrées. Leurs serres sont rétractables, donnant naissance à quelques écailles sur leurs doigts lorsqu'elles apparaissent. Une harpie qui ne retrouve pas ses traits pour s'envoler plusieurs fois par semaine verra son apparence humaine disparaître d'elle-même peu à peu.

régime alimentaire

Carnivores strictes. La viande crue est leur régime principal, délaissant souvent les autres aliments qui leur paraissent fades. Bêtes mangeuses de chair, elles se doivent de se repaître de cœurs humains encore chauds pour conserver leurs traits et ne guère devenir hideuses ou dépérir. Plus une harpie est vieillissante, plus elle aura d'appétit, passant d'un humain par mois à plusieurs fois par semaine.


forces

– Leurs sens sont aiguisés, particulièrement leur vue qui leur permet d'observer des éléments lointains avec une grande précision. Elles sont également nyctalopes.
– Leurs ailes, puissantes, permettent des vols rapides sur une longue durée.
– Leur chant harmonieux provoque des amnésies temporaires (quelques minutes sur les créatures, plusieurs heures chez les êtres humains, à répétition sur ces derniers, elles deviennent permanentes).
– Elles sont affublées d'une maîtrise de l'air, créant des bourrasques et autres courants qui les aident dans leur déplacement.
– Elles demeurent insensibles au chant des Sirènes et hypnose des Vampires
– Grandes combattantes, elles possèdent une agilité quasi féline, ainsi qu'une force sur-humaine. Leur régénération est également plus rapide, davantage lorsqu'elles se nourrissent et ne laisse aucune trace.


faiblesses

– L'eau salée entrave leurs plumes, les abîme.
– Ce qui brille les attire, peut les faire sombrer quelques instants dans une phase de fascination viscérale.
– Dévorer un cœur implique d'avoir des visions intenses de la mémoire de la victime qui peuvent les affecter plusieurs heures durant.
– Le fucus vésiculeux (fucus vesiculosus), ingérée, peut leur être fatal. En baume, il provoque de fortes brûlures.
– Consommé par un être humain, le tilleul (tilia), bloque les effets de leurs chants durant plusieurs heures.
– Les blessures octroyées par des armes d'argent sont plus lentes à régénérer et leur sont généralement fatales.
– Elles sont vulnérables aux morsures de Sirènes, de Stryges et Vampires qui peuvent leur être fatales.
– Leurs ailes sont vulnérables, les blessures occasionnées sur celles-ci sont douloureuses et peinent à cicatriser facilement. Sectionner l'aile d'une harpie revient à la tuer et la fera dépérir lentement.

Alliances

Plutôt solitaires, elles considèrent rarement les autres espèces, bien que leur aspect belliqueux rejoigne souvent les intérêts des Lycanthropes avec qui elles s'allient. Les Stryges leur sont également sympathiques, surtout en tant que perchoirs.


Défiances

Beaucoup d'espèces ne sont à leurs yeux pas dignes de leur considération, particulièrement les Sirènes qui sont leurs rivales opposées, grouillant les mers. Une rivalité qui perdure depuis de nombreux siècles.

– Une autre faim caractérise les harpies : celles des pulsions de violence et de voir le mal frapper autrui. Toutes se complaisent dans le malheur des autres, se délectent des souffrances humaines, bien que certaines parviennent à le dissimuler. Belliqueuses, elles ont cette réputation d'être capables de tout détruire sur leur passage. Il n'est pas rare de trouver quelques harpies dissimulées sur les champs de bataille.
– Elles sont croyantes, vénèrent une divinité Condor qui les protège. Une pratique consiste à capturer des oiseaux au vol pour en faire offrande au Grand Condor.
– Piaillements qui leur sont propres, elles possèdent un langage ancestral qu'elles transmettent de génération en génération, incompris des autres espèces. Elles possèdent d'ailleurs un Nom en leur langue.

Malédiction des pupilles de la lune. L’âcre venin d’une monstruosité les a frappés une nuit, gangrenant leurs chairs jusqu’à la lune ronde suivante. Bêtes aux instincts bestiaux qui prédominent sous les effets de l’astre, ils perdent toute conscience de leurs actes lors de leurs transformations en monstruosités mi-hommes mi-loups. Leurs sens demeurent cependant constamment affutés.

Les crocs venimeux transperçant le derme, le Lycanthrope insuffle sa malédiction. Le contaminé se transformera à la pleine lune suivante, conserve la marque des crocs contagieux à l'épiderme. Le caractère du nouveau loup changera, plus tranchant, plus impulsif, davantage lorsque l'astre nocturne est rond. Il est à noter qu'il est interdit par moralité de transformer délibérément un individu. La quasi-totalité des contagions demeure accidentelle. La lycanthropie est une malédiction et non un don qu'on offre. Une fois que le venin court, leur horloge biologique ralenti, devient deux fois plus lente (Deux années après transformation = un an pour un être humain normal). Il est à noter que les lycanthropes sont fertiles, mais n'engendrent que des êtres humains.

Apparence bestiale

Mi-homme, mi-bête. L'épiderme se pare d'une fourrure dont la teinte varie en fonction de la couleur de cheveux d'origine. La gueule se fait lupine, bordée de crocs affutés, les pognes se fardent de griffes et une queue naît au bout de leur colonne vertébrale. Pas tout à fait loup, pas tout à fait humain, les métamorphoses sont particulièrement douloureuses lorsque la pleine lune insuffle son courroux. Les métamorphoses volontaires le sont un peu moins, plus maitrisée. Leur fragrance musquée s'apparente alors aux autres canidés pour les flairs les plus aiguisés.


apparence humanoïde

La banalité aux pommettes, il n'en reste que des sautes d'humeurs et de l'impulsivité. La nuit apporte inévitablement l'anxiété et sous l'angle de la lune, leurs iris peuvent posséder un étrange reflet comparable à celui des félins, vestige d'un tapetum lucidum animal. Leurs griffes sont rétractables et leur température frise les 40°C en continu. Sous cette forme leur odeur lupine est indétectable.

régime alimentaire

Omnivore le jour, d'un appétit certain pour la viande. La pleine lune et la bête qui les ronge apporte cependant la faim de chairs fraîchement chassées, les poussant à traquer sans relâche.


forces

– Leurs griffes sont capables de lacérer de nombreux matériaux, allant jusqu'à laisser des stries profondes sur le métal.
– Bêtes aux sens aiguisés, particulièrement l'odorat et l'ouïe. Le tout couplé d'une grande agilité.
– Une force et une rapidité dépassant celles de humains, bien que plus faibles en dehors des nuits de pleine lune.
– Ils cicatrisent rapidement.
– Avec un peu d'entrainement et concentration, au bout de quelques années, ils peuvent se métamorphoser hors pleine lune, contrôlant alors leur loup.
– Une fois la vingtaine d'années lupines passées, certains sont capables de devenir intégralement loups à volonté.


faiblesses

– La pleine lune en malédiction. Elle les pousse dans des instincts primaires et sans aucun contrôle, n'en gardant que trop peu de souvenirs. Nulle solution et échappatoire, ils demeureront bestiaux indomptables à jamais lorsqu'elle domine.
– Les excès de colère ou de crainte a tendance à les pousser vers des transformations involontaires.  
– Les morsures de Vampires, Sirènes, Dryades peuvent leur être fatales.
– L'argent à leur contact les brûle, il peut leur être fatal lorsqu'il touche le cœur.
– L'Aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp) peut les tuer lorsqu'elle est injectée dans le sang ou ingérée, provoquant également de graves brûlures sur la peau qui cicatrisent lentement.

Alliances

Les Harpies et leurs besoins de violence sont souvent alliées. Ils sont compatissants envers les Stryges qui subissent une malédiction similaire.


Défiances

Les Vampires sont les ennemis naturels, ceux qui les révulsent par instinct.

– Les meutes deviennent souvent un bon moyen d'apprendre à maîtriser l'aspect lupin hors pleine lune et d'être davantage en sécurité. Elles se forment souvent sans que le Lycanthrope en ait véritablement conscience, poussé par ses instincts lors des nuits de pleine lunes. Ils parviennent cependant à reconnaître les membres d'une même meute via l'odorat. Elles se composent d'un Alpha (chef de meute), d'un Bêta (second voué à devenir Alpha en cas d'incident, les plus grosses meutes en possèdent deux) et de lycans lambdas. À noter que pour devenir Alpha d'une meute (hors incident ou mort naturelle), un loup doit obligatoirement être un Bêta ayant tué l'Alpha déjà présent.
– Les Lycanthropes possèdent un phénomène dénommé « l’imprégnation ». Il s'agit d'un coup de foudre qui les frappe en présence de l'Âme Sœur. Une fois imprégné, le Lycan ne pourra plus jamais avoir d'yeux pour quelqu'un d'autre, même si la mort de son âme sœur survient. À noter qu'il peut s'agir d'un individu du même sexe. Les autres Créatures peuvent être la cible de l'imprégnation, mais en aucun cas un Vampire, leurs espèces étant liées par une haine millénaire. La Créature imprégnée ne ressentira rien de ce lien.
– La morsure initiale laisse derrière elle une cicatrice qui, à la différence des blessures qui suivront, ne s'effacera pas.

Aussi surnommées Merrows, Ondines ou Vampires des eaux, elles errent dans l'onde à la recherche d'âmes pour en aspirer la jouvence et ainsi dé-sécher leurs proies sans vergogne. Créatures vicieuses et manipulatrices, elles ont évoluées avec le monde, arpentant en partie les terres afin de mieux saisir leurs proies, qu'elles capturent via de leur charisme. Omniprésentes, il se murmure qu'elles sont plus nombreuses sous l'écume qu'il y a d'êtres humains sur terre.

Bêtes par naissance, fruit de deux individus sirènes, infertiles avec les autres espèces. Les nouveaux-nés sont pourtant rares, si bien qu'une sirène ne donnera naissance qu'une à quatre fois dans toute son existence. À noter que les Sirènes sont monogames et il est extrêmement rare qu'elles changent de partenaires au cours de leur vie. Contrairement aux mythes qui les dépeignent comme créatures charmeuses, leurs talents de séduction n'est en général voué qu'à la chasse. Mammifères aquatiques, elles se reproduisent sous l'eau et le jeune est éduqué dans les fonds marins, puisqu'il lui faut atteindre l'âge adulte pour pouvoir utiliser ses jambes et marcher à terre. Cette capacité apparaît vers ses dix-huit ans. Leur croissance et vieillissement prend fin lorsque leurs crocs se plantent pour aspirer la vitalité d'un être humain pour la première fois, elles conserveront cet âge à jamais. Ce qui explique pourquoi certaines ont des faciès plus juvéniles que d'autres. Mythe suranné, à la réputation d'immortalité. Une sirène existe tant qu'elle se nourrit de la vitalité des Hommes, aspirant leur jouvence, bien que plus une sirène vieilli, plus elle sera vouée à rester dans les eaux, incapable de retrouver ses jambes. Phénomène qui apparaît entre 800 et 900 ans.

Apparence bestiale

Bêtes hybridées, au buste humanoïde et aux membres inférieurs aquatiques. Il existe une multitude d'espèces de sirènes, allant de la queue de poisson koi, aux tentacules de poulpes, en passant par la sirène-méduse ou hippocampe. Toutes possèdent cependant une rangée de crocs et des griffes acérées, des phalanges palmées, des branchies le long de leurs côtes, ainsi que des nageoires ou écailles sur leurs épidermes. Monstruosités aux minois trompeurs, même sous les eaux troubles, elles demeurent créatures élégantes. Elles se font cependant hideuses lorsque la faim de vitalité se marque, semblent perdre temporairement leur jeunesse éternelle pour gagner un aspect de monstre marin. Pour les museaux les plus affûtés, elles possèdent une maigre fragrance marine iodée perceptible uniquement sous leur véritable forme.


apparence humanoïde

Lorsqu'elles sortent de l'eau et ne sont guère en contact avec cette dernière, leurs écailles tombent et leur queue se fend pour former une paire de jambes. Le processus demeure extrêmement douloureux, bien qu'à force d'accoutumance, il devient supportable (il est d'ailleurs moins désagréable dans l'autre sens, ressenti plutôt comme un soulagement). Élégance charismatique, leur beauté n'est guère à prouver. Cependant quelques signes ne trompent guère et sont à dissimuler du commun des mortels : parfois quelques écailles demeurent à leurs épidermes et leurs branchies ne disparaissent guère totalement, se refermant sur elles-mêmes en stries. D'ailleurs leur système respiratoire complexe mêlant poumons et branchies ne se métamorphose pas et demeure parfaitement visible lors de radiographies. Elles peuvent également sortir leurs crocs et griffes sous leurs traits humanoïdes, lorsqu'elles n'ont guère le temps d'emmener leurs proies à l'eau.

régime alimentaire

Carnivore se nourrissant exclusivement de poisson ou de viande. Il leur arrive de consommer d'autres mets pour faire bonne figure, bien que leur organisme les supporte peu. Cependant, les infamies doivent se repaître de vitalité humaine, mordant leurs proies pour en aspirer la jeunesse. Les victimes les plus chanceuses perdront seulement quelques années de vie si la bête est sympathique, d'autres seront réduites à l'état de momies asséchées. Si au début le nombre d'années volées à l'être humain correspond au nombre d'années gagnées, plus une sirène vieilli, plus elle devra se repaître, si bien qu'au bout de quelques siècles, elles auront besoin d'une proie par mois, voire par semaine.


forces

– Elles sont connues pour alpaguer leurs proies par leur beauté et charisme exacerbés.
– Leurs voix insufflent l'hypnose et leur chant plonge leurs victimes dans un état second qui le rend dépendant durant quelques minutes.
– Leurs sens sont particulièrement aiguisés, davantage encore lorsqu'elles sont immergées dans les eaux. Nyctalopes de nature, y compris sur terre, bien que leurs iris prennent un aspect d'argent lorsqu'elles usent de cette faculté.
– Leurs forces et rapidité sont supérieures à celles d'un humain, bien qu'elles demeurent limitées puissantes hors de l'eau.
– L'épiderme cicatrise de façon accélérée, davantage lorsqu'il est en contact avec de l'eau.
– Elles sont insensibles à l'hypnose vampirique et chant des harpies.
– Capables d'hydrokinésie, domptant les fluides à partir d'une source existante.


faiblesses

– L'eau. Aussi bien salvation que tare. Elles en demeurent dépendantes, leur peau s'asséchant rapidement. Elle éprouvent la nécessité de se baigner quotidiennement dans de l'eau salée lorsqu'elles arpentent les terres si elles ne veulent guère se dessécher.
– Le soleil, le feu et la chaleur leur sont néfastes.
– Une grande quantité d'ondine sur leur corps provoque inévitablement une métamorphose pour regagner leur véritable forme. La pluie est un fléau qu'elles se doivent de contrer en se couvrant fermement. Quelques gouttes ou simples contacts comme le fait de se laver les mains ne suffisent cependant pas, bien qu'ils peuvent laisser perler quelques maigres écailles discrètes.
– Plus elles vieillissent, plus elles éprouvent des difficultés à retrouver leurs jambes et se tenir sur ces dernières, cette capacité disparaissant intégralement au bout de 800 à 900 ans.
– La sève de la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) peut provoquer chez elles des brûlures pernicieuses, allant même jusqu'à leur être fatale lors d'ingestion.
– La Dulse (Palmaria palmata) les empêches d'hypnotiser et d'envoûter un être humain qui en a consommé durant le temps de digestion.
– Les morsures de Stryges ou de Lycanthropes peuvent leur être fatales.
– Les branchies sont leur point faible. Extrêmement fragiles, c'est une zone qu'elles doivent particulièrement défendre puisque leur régénération est très douloureuse au-delà d'être nettement plus lente. De la même manière, à l'air libre, leurs poumons sont plutôt fragiles et la sensation d'assèchement sous le soleil peut générer des difficultés respiratoires.

Alliances

Créatures des eaux, elles fréquentent peu les terrestres. Leur prestance les amène pourtant souvent à faire des alliances avec les Vampires, eux aussi immortels.


Défiances

Les Harpies sont rivales directes depuis l'aube des temps, méprisant également les Lycanthropes.

– Nombreuses sirènes sont croyantes, ayant instauré le culte de la Mère des Eaux, donnant une identité à l'élément qui les berce. Et si elles ont toujours eu cette réputation d'enfouir des trésors, il s'agit en réalité d'offrandes sacrées pour assurer leur protection.
– Les Sirènes sont régies par des lois ancestrales qui se doivent d'être respectées : elle ne doivent guère se nourrir de vitalité avant d'être capables de faire apparaître leurs jambes et ont pour obligation d'hypnotiser toute proie humaine laissée en vie de manière à ne pas attirer l'attention et conserver le secret de leur existence.
– Dépourvues de patronymes à la naissance et affublées d'un unique sobriquet en une langue que les autres créatures ne peuvent comprendre, elles empruntent des noms humanoïdes factices. Leur langage est d'ailleurs encore utilisée entres elles, les syllabes jouant de leurs cordes vocales si particulières de manière à ce qu'il soit impossible à apprendre pour un non-sirène.
– Au trépas, le corps des sirènes entre en un processus de momification qui leur donne un aspect de statue saline immaculée. Il est alors courant de les exposer dans des lieux marins paisibles exposées aux proches venant leur rendre hommage.

Goules dévoreuses de macchabées. Gargouilles trônant dans les cimetières et reluquant du haut des églises. Elles se figent une fois l'aube levée en malédiction terrible qui les tourmente. Fardeau qui leur donne un aspect monstrueux aux antipodes des êtres humains qu'elles ont un jour été. La nuit les libère, ôte leurs traits de statue. Peu hostiles, elles se font gardiennes, veillent sur l'humanité.

Seule la morsure profonde des crocs venimeux de la Stryge sur un être humain peut engendrer une nouvelle pierre, ces dernières étant infertiles. Le processus est extrêmement douloureux et s'immiscera dès la première aube en tant que gargouille, pétrifiant les chairs. Immortelles, les pierres ne meurent pas, piégées à jamais à l'âge où on leur a insufflé la malédiction. On murmure que même détruites en éclats, elles continuent de percevoir. Quelques rares Stryges ont traversé les temps, les plus âgées frisant les mille ans.

Apparence bestiale

Êtres statuaires à l'épiderme gris et rugueux, elles conservent un aspect de pierre lorsqu'elles peuvent enfin se mouvoir. Gargouilles informes, leurs faciès de bêtes divergent d'un individu à l'autre, paraît presque unique, si ce n'est qu'elles possèdent toujours une paire d'ailes, des crocs et griffes. L'apparence se dévoile inévitablement pendant qu'elles se nourrissent, juste avant le levé du jour, d'où leur nécessité d'errer dans les endroits déserts le soir venu. Cette face bestiale restera le jour durant, bien qu'elles seront alors intégralement de pierre, figées. À noter qu'elles peuvent percevoir ce qui les entoure en étant conscientes lorsqu'elles sont dans cet état.


apparence humanoïde

L'apparence est relevée selon la volonté une fois la sorgue dominante, regagnant les traits humains de l'instant de la transformation en illusion factice. De bête, elles n'en conservent qu'un épiderme glacé et solide, semblable au marbre. Si bien que leur teinte peut tirer vers le gris, parfois certaines gardent un semblant de pointe aux oreilles. Leurs crocs et leurs griffes sont rétractables, capables d’apparaître sans devenir monstruosité. Les reflets et autres miroirs renvoient cependant l'image de la bête qu'elles sont.

régime alimentaire

Organisme statuaire qui ne se nourrit plus, si ce n'est des carcasses humaines en décomposition. La faim insoutenable et frénétique les gagne à la fin de la nuit, avant l'aurore, les poussant à profaner les tombeaux pour se nourrir et ronger les os en une frénésie incontrôlable. Si la Stryge cesse de se nourrir, elle se figera à jamais. Elles ne perçoivent plus le goût des autres mets, les trouvant répugnants, préférant ainsi les esquiver.


forces

– Sens exacerbés, particulièrement l'odorat et l'ouïe. Elles sont également nyctalopes de par leur vie nocturne.
– Elles sont dotées d'une force surhumaine, davantage sous leur aspect bestial, ainsi que d'une grande rapidité.
– Leur épiderme, très solide et qui résiste à de nombreux métaux, régénère également rapidement lorsqu'il est esquinté. À noter qu'un membre sectionné sous forme statuaire demeurera de pierre et ne pourra être ressoudé.
– Les plus expérimentées possèdent la capacité de figer temporairement un être humain d'un regard, telles les gorgones. Cet état perdure durant plusieurs minutes.
– Forte capacité de dissimulation, si un danger rôde, elles peuvent imiter leur aspect statuaire sans que le jour ne frappe afin de duper.
– Étant figées la plupart du temps, elles n'ont plus à respirer.


faiblesses

– Le levé du soleil et le jour sont faiblesses, les empêchant de se mouvoir. Elles reprennent vie une fois le dernier rayon du crépuscule éteint.
– Leur aspect statuaire mène souvent à leur perte, incapables de se défendre ou mouvoir, quelques coups de masse peuvent les réduire en éclats. Nombreuses ont été détruites au fil du temps. Il est préférable pour elles de reprendre chaque matin la même posture au même endroit.
– Les morsures de Sirènes ou de Vampires peuvent les figer à jamais.
– Une trop forte quantité d'eau à répétition peut leur nuire, abîmer leur peau d'érosion et la glace les fragilise.
– la Corydale (corydalis solida) ingérée peut les contraindre à prendre leur forme de pierre pour plusieurs heures.
– L'argent pur parvient à transpercer leur épiderme facilement, utilisé pour les entraver. Cela dit, elles ne peuvent mourir qu'en étant réduites en éclats, par arrachement de cœur ou par décapitation
– En fin de nuit, elles sont prises de frénésie incontrôlable avant l'aube, cherchant à se nourrir. C'est dans ces instants que les morsures et contaminations de vivants arrivent par mégarde. Leur instinct les poussera cependant pas à tuer.

Alliances

Si leur malédiction les rapproche des Vampires, c'est auprès des Banshees et Dryades que les Stryges se sentent le mieux.


Défiances

Les serres des Harpies génèrent une méfiance qui ne semble pourtant pas réciproques.

– Elles sont nues lorsqu'elles se figent, les drapés ne suivant pas leur malédiction. C'est à elles de ruser pour dissimuler des vêtements. Peu s'octroient le luxe d'un appartement, parce que leur besoin de se nourrir avant de se figer les pousse à demeurer dehors.
– Les êtres humains les trouvant jadis en train d'errer les ont souvent ramenées pour orner les lieux de cultes, leur donnant un aspect gardien. Beaucoup de Stryges ont fini par croire en ce rôle, persuadées de contrebalancer leur malédiction en gardant les ruines, églises ou cathédrales. Certaines vont même jusqu'à veiller éternellement sur leurs proches et descendances, traquant les créatures qui leur tourne autour.  
– Se figer revient à se reposer et dormir.

Maîtres des nuits brumeuses. Créatures non mortes et non vivantes arpentant les terres sans jamais trouver repos éternel. La faucheuse est omnisciente dans leurs sillages, en ombre qu'ils laissent en relâchant leurs proies. Buveurs de sang, ils glanent l'ichor encore chaud aux gargues de leurs proies. Rigueur cadavérique qui fascine pourtant l'humain depuis toujours.

On ne naît pas Vampire, on le devient et tout vampire est stérile. Seuls les êtres humains peuvent procéder au pacte de sang. Dans un premier temps, le Sire boira le sang de son futur infant, le conduisant jusqu'aux portes du trépas. Ensuite, il devra faire boire son sang au Vampire en devenir. La métamorphose s'opérera une nuit durant, particulièrement douloureuse. À l'éveil de sa conscience, le jeune Vampire, figé à jamais physiquement au jour de sa seconde venue au monde, devra boire du sang humain afin de compléter le pacte et devenir immortel, sinon quoi il tombera en poussière au bout de quelques heures. Ses souvenirs humains demeurent, bien que ternis d'une voilure générée par la mort. Le Sire a pour responsabilité de s'occuper de son infant durant les dix premières années de son existence afin de lui enseigner tous les secrets du monde de la nuit. Si le nouveau-né se révèle dangereux, le Sire pourrait être condamné avec son infant. Dans le cas où le Sire meurt, l'Infant sera confié à un clan ou sera exécuté en cas d'absence de mentor.
Carcasses immortelles et maudites. Ils n'ont guère de limite d'âge. Les doyens recensés se font cependant très rares à cause des traques qui les ont exterminés en masse, ne dépassent guère les mille ans.

Apparence bestiale

Créatures infernales comme beaucoup se plaisent à les appeler, ils sont assimilés aux chauves-souris nocturnes. Bêtes hideuses qu'ils peuvent devenir sous la rage, mi-hommes, mi-chiroptères capables de s'envoler sous l'astre lunaire. Leurs oreilles se font pointues, le faciès trouve une gueule bestiale aux tenailles aiguisées, leurs phalanges s'étirent afin de former une paire d'ailes membraneuses. Il est rarissime pour un être d'avoir recours à cette forme et elle n'est en général dévoilée qu'en ultime nécessité ou sous l'effet d'une soif bestiale. Sous cette forme, ils sont perceptibles aux museaux les plus avisés de par leur odeur de putréfaction.


apparence humanoïde

L'épiderme blafard, une température quasi cadavérique en permanence, un cœur éteint qui laisse le sang stagner dans leurs veines, ils ont tout d'un mort-vivant. Leurs quatre canines affutées sont rétractables et peuvent sortir sans avoir à se métamorphoser intégralement. Lorsque la soif marque, leurs cernes se font violacées et leurs pupilles se dilatent jusqu'à faire disparaître intégralement leurs iris.

régime alimentaire

L'ichor est un besoin, une nécessité. Les plus expérimentés peuvent s'abstenir quelques jours de manière à se nourrir une seule fois par semaine, tandis que les plus jeunes auront un plus grand appétit. Le cruor humain est le plus nutritif, celui offrant une plus grande force. Il est possible de subsister grâce au sang animal, mais l'individu sera alors plus faible, il en va de même pour les poches de sang, peu nutritives. En ce qui concerne les denrées humaines, elles ne sont que poison impossible à digérer.


forces

– Leurs minois avenants et leur prestance leur confèrent un charisme exacerbé et une attraction très forte sur les humains.
– Ils possèdent une grande rapidité, si bien que leurs déplacements peuvent devenir imperceptibles aux yeux des humanoïdes. Leur force est également surhumaine.
– Leurs sens sont particulièrement aiguisés, surtout l'ouïe et la vue. Il se murmure d'ailleurs que lorsqu'un jeune Vampire naît, il redécouvre le monde avec ses yeux. Les vampires sont nyctalopes de par leur nature nocturne.
– Leur peau et leurs organes se régénèrent plus rapidement, davantage lorsqu'ils s'abreuvent de sang. Un membre sectionné peut être ressoudé à sa source.
– Capacité d'hypnose par le regard pouvant plonger leurs proies dans un état second afin de les apaiser.
– Ils sont insensibles aux voix des Sirènes et Harpies.
– Les individus possédant plus de cinq-cent ans peuvent parfois développer l'une des capacités suivantes : métamorphose en chauve-souris, métamorphose en brume ou lecture de pensées (une personne à la fois pour quelques instants, inefficace si verveine).


faiblesses

– Être de Nuit, ils ne peuvent s'exposer aux ultraviolets sans en sentir la morsure jusqu'à être réduits en cendres.
– La verveine (verbena officinalis) peut contrer leurs hypnoses, mais également les blesser grièvement ou même les tuer lorsqu'elle est ingérée.
– Ils ne peuvent pénétrer dans un lieu appartenant à un tierce individu sans y avoir été invité au préalable.
– Le venin de Lycanthropes et de Stryge leur est fatal.
– Le sang d'un cadavre ou d'autres créatures, s'il est ingéré, peut être mortel.
– Ils peuvent être tués par le feu, d'un pieu dans le cœur ou d'une décapitation.
– S'ils ne s'abreuvent guère de sang, ils perdent leur beauté, deviennent carcasses cadavériques nécrosées et plongent peu à peu dans un coma semblable à la mort serti de cauchemars perpétuels sans jamais pouvoir être réveillés.
– Êtres qui sont dépourvus d'âmes, ils ne possèdent pas de reflets dans les miroirs ou sur les photographies argentiques.

Alliances

Créatures orgueilleuses, elles peinent à considérer les autres espèces. Les Sirènes sont appréciées, considérées comme cousines marines et l'immortalité des Stryges incapables de vivre le jour en font également des alliés de choix.


Défiances

Les Lycanthropes sont les ennemis naturels depuis l'aube des temps.

– Il arrive souvent aux créatures expérimentées de posséder un calice afin de se nourrir sans être soupçonné de maux (un seul à la fois). Ces derniers sont des humains sous le joug du Vampire, servant de réserves personnelles de sang. Le calice est lié émotionnellement à son maître et en est dépendant. Tout calice est amené à être soit tué, soit changé en Vampire à son tour.
– Les vampires sont régis par des lois en place depuis leurs origines. À commencer par le fait qu'ils ne peuvent transformer un individu s'il n'a pas atteint l'âge de dix-huit ans ou s'il est trop instable psychologiquement. Tuer un autre Vampire est également un crime, sauf si ce dernier est un Sire exécutant son Infant. Le secret de leur existence doit aussi rester une priorité absolue. Tout manquement à ces règles sera puni par une sentence de mort.
– Beaucoup de Vampires adulent le silence et l'obscurité octroyés par les cercueils et s'y sentent en sécurité le jour venu, lorsqu'ils doivent trouver le sommeil. Bien que les jeune esquivent la pratiques jugée désuète, il n'est pas rare de la retrouver en vieillissant.
– Carne remplies de sang, les fluides ne sont plus liés aux eaux, mais à l'ichor. Les larmes se font sanguinolentes.