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it's crazy, it's party | ft. cody

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Eliyaz Caulkins
administratrice

Eliyaz Caulkins

saisons : Crise frôle l'exuvie, guète d'une œillade austère, tétanisé par les années qui coulent et s'écoulent et la peur au bide de percevoir les premiers plis du haut de ses [ trente-trois ] berges.
occupation : Versatile pataud incapable de conserver un job plus de quelques semaines. Embourbé depuis peu en tant que responsable de la [ Salle d'Arcade du Luna Park ], souvent distrait par de "petites" parties opérées sur le pouce à foutre des raclées aux mômes.
myocarde : Myocarde esseulé, de ceux vagabonds comptant quelques aventures éparses de carnes de tous genres, la peur au bide de s'amouracher véritablement.
miroir : it's crazy, it's party | ft. cody JxWG470J_o
faciès & artiste : joshua dun | la flaque sombre (av) & self
victimes : 797


it's crazy, it's party

❝ ❞
Champagne, cocaine, gasoline and most things in between. I roam the city in a shopping cart, a pack of camels and a smoke alarm. This night is heating up. Raise hell and turn it up.


Jour quatre. L’écho d'un silence morne a envahit les murs du cocon ouateux, le canapé déserté dans son autre moitié creusée, tournant le dos à la cuisine où monticule de vaisselle vacille dangereusement. Ennui. L'échine étendue de tout son long et l’œil las contemplant le plafond et ses nuances de blanc, étudiant cette même anomalie – très probablement une tache vestige d'une soirée quelconque – depuis au moins quarante minutes. 'Paumé sans la présence de Dejan, toujours tannée lorsque l'un ou l'autre s'absente, laisse un vide dans leurs bagatelles.

Le portable vibre, affiche un rappel – qu'il a miraculeusement songé à encoder – qui l'extrait soudainement de l'état catatonique. L'écran indique fièrement Anniversaire Codi (type du magicobus). 'Se remémore soudainement l'existence de l'animateur, la sensation d'être soudainement affublé d'une quête pour combler l'insipide journée.

***

Rendez-vous donné aux ondées léchant la terre à proximité du Luna Park et sa grande roue en pupille omnisciente, cherchant tignasse du Grant après avoir repéré l'éclat de son engin rutilent, parquant soigneusement sa bécane à côté. Compère pas bien loin, accourant en sa direction d'une démarche dégingandée imposée par le sable. « CODY ! » interpelle déjà de loin, le besoin intrinsèque de sociabiliser avec n'importe quel individu qui n'est pas séparé par un écran d'un téléphone. Aurait presque des airs de clebs retrouvant son maître après une trop longue journée, bien décidé à ce que Cody soit meilleur ami et doigt de la main de remplacement. Enfin, plus qu'à espérer qu'il se rappelle de lui.

« La forme ? J't'ai apporté ça, regarde ! » Tend un paquet risette aux lippes, la boîte contenant un gâteau à semi-ratatiné, au glaçage indiquant "Bon Anniversaire Codi". « J'crois qu'il a pas trop aimé la balade en moto par contre. » Pincement de lèvres navré, c'est l'intention qui compte. « Viens on fait un truc cool, c'est ton jour ! J'peux te faire entrer gratos. » Désigne les attractions à proximité en promesse de se distraire mutuellement. Devraient surtout s'immiscer en douce par l'entrée réservée au personnel à le faire passer pour un stagiaire, ayant rapidement assimilé les astuces afin de contourner le système.



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give in to the fire and the fear,
the liar in your ear.

Cody Grant
aucune suspicion

Cody Grant

saisons : Trente-trois ans.
occupation : Animateur dans l'événementiel et sur camping l'été ; propriétaire et conducteur d'un party bus, disponible à la location pour à peu près tout et n'importe quoi.
myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
miroir : it's crazy, it's party | ft. cody 669f03d8e9924e88108f3f914093f5bc456cc2c7
faciès & artiste : Jeremy Allen White ; ava (c)etnrs, gif (c)ewans-mitchell, signa (c)awona, icons (c)vocivus.
victimes : 608


it's crazy, it's party

❝ ❞
Éteins la light, descends, j'suis devant la porte, j'réponds quand vient la night, smoking, drinking alcohol (aïe aïe) tu vas pas m'pardonner (aïe aïe) j'vois tes potes marmonner. (c)


cw; vulgarités.

    La gueule de bois virée par le cachet deux heures plus tôt, persiste quand même le mal de crâne du déshydraté ; tu sens le chanvre roussi et le sable chaud, la crème solaire, la sueur aussi. T'en as fait le deuil tôt dans la saison du teint peely-wally*, à présent quelque part entre l'écrevisse et le poulet de rôtisserie. Vissée au-dessus de tes yeux plissés (enculé de soleil, ça tape dans le bleu), l'antique casquette décolorée par l'iode marine, estampillée camping avec un cocotier. C'est qu'on en oublierait que t'as pas le temps et vingt trucs à gérer, à force que tu ressembles à un touriste en vacances – mais le Cody, c'est l'été qu'il bosse, et le reste du monde semble l'oublier, ce jour plus que les autres.

    Ça lève les nez à droite à gauche pour deviner qui beugle et qui est la cible, et comme on dirait que ça concerne personne, la déduction vient que c'est pour ta pomme. 'Faudrait qu'il se rappelle de loin ou de près que c'est tenter le diable sur un lancer de dés, mais tu peux pas lui reprocher de pas te connaître assez puisque tu le connais pas beaucoup mieux. Ton attention se met sur lui que quand il gesticule à ta hauteur, pétrissant le sable sous ses pieds comme de la pâte à beignet. Ils t'inspirent que de la sympathie avec son acolyte, ça se devine dans le sourire facile que tu lui sers en guise d'accueil. « Hiya ! » Les yeux saisissent les mots d'abord (la plupart du moins), tombent sur le paquet ensuite avec une perplexité évidente. Bon anniversaire Codi. Tu t'arrêtes pas sur la faute, pas plus que sur le démoulage accidenté, t'as plutôt un instant suspendu à déglutir ta connerie, les doigts pressés contre ton front moite, merde et merde. « Ah putain, mais c'est pour ça ! » que tu lâches sans rien resituer, pour ça que ton téléphone arrête pas de buzzer sur un défilé de noms communs. Comme souvent, t'as arrêté de le calculer, parce qu'il faudrait que tu prennes le temps de trier les cent-cinquante occurrences uniques qui se trainent dans ton carnet d'adresses, dont t'as oublié la raison et le contexte, dont t'as plus rien à foutre depuis un moment. Maman va pas aimer. Tu la rappelleras dans la journée. « J'suis tellement débordé que j'avais zappé, j'suis vraiment le con ultime. » tu confesses, plus confus que honteux, mais quand même sincèrement flatté qu'on se soit donné la peine de te le souhaiter, même en vrac à cent mètres d'un parking. « T'es une crème, merci Dejan. » Vu le binôme, une chance sur deux, mais t'as la conviction de pas t'être raté – et tu lui claques sur la joue un gros smack plein de baume vanille.

    C'est ton jour, évidemment que le truc cool est de mise. Est-ce que t'aurais choisi de le passer avec lui ? Ça serait peut-être pas ton premier choix, mais bon, tu brises (presque) pas le cœur des gens, toi. « Attends, mais deux minutes, j'suis obligé de goûter ce chef-d'œuvre. 'Puis j'vais quand même pas m'le traîner partout, ça va me casser les couilles. » Preuve que la réflexion de ton pote devait pas courir très loin sur la proposition et le gâteau. « Il est pas là le joueur deux ? » tu t'enquiers bizarre, c'est pas commun de les avoir séparés – t'as beau chercher dans ta mémoire, tu retrouves pas beaucoup d'exemple à citer. « En vrai, j'ai tellement pas le temps. » L'hésitation est brave mais brève. « Vas-y, viens quand même, j'vais larguer ça au bus. T'as mis de la crème solaire ? » tu demandes comme l'animateur que t'es, alors que t'écrases tes yeux sur tous les bouts de peau qui traînent.

*peely-wally : en écossais, blanc comme un cul.


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should've washed this, smells like R. Kelly sheets, but shit, it was ninety-nine cents

Eliyaz Caulkins
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Eliyaz Caulkins

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occupation : Versatile pataud incapable de conserver un job plus de quelques semaines. Embourbé depuis peu en tant que responsable de la [ Salle d'Arcade du Luna Park ], souvent distrait par de "petites" parties opérées sur le pouce à foutre des raclées aux mômes.
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Rengaine coutumière lorsque luron semble avoir été frappé par sa distraction au point d'en avoir occulté son propre anniversaire. 'Se demande s'il se souvient de son âge, voire de son années de naissance. La chose semble un peu moins amusante lorsque le mauvais sobriquet s'extirpe, confondu avec binôme loin d'avoir la même physionomie. « C'est Eli. » qu'il prend soin de rectifier.

Approuve, n'ayant pas pensé au détail de devoir crapahuter avec la pâtisserie au parc. Au pire ça leur aurait fait un casse croûte entre deux attractions où l'aurait abandonné au mini réfrigérateur de la salle d'arcade. « Tu m'en diras des nouvelles. » 'A pris le goût au pif, ne sachant même pas s'il a des allergies. Lurons se mettent à rebrousser chemin en direction du magicobus, ravalent moue dépité lors de l'interrogation. « Non. Il s'est tiré passer des vacances chez ses vieux. » Dej va encore revenir avec un accent cymraeg coupant les mots au hachoir, à ne rien biter durant plusieurs jours. « J'suis sûr que c'était son excuse pour pas faire la vaisselle. » haussement d'épaules à propos de leur querelle sempiternelle.

Mirettes lorgnent l'épiderme du Grant qui semble irradier telle une lanterne rougeoyante à l'évocation de la crème solaire, repérable à des lieues. Au moins il ne risquerait pas de l’égarer entre les badauds. « Oui chef. J'ai pas envie d'finir radioactif comme toi. C'est un cosplay de homard ? » Faux. Bien entendu qu'il n'en a pas mis. Du genre à songer que sa casquette suffira à le protéger des ultraviolets et n'a pas touché à un flacon de crème solaire depuis un peu trop longtemps.

Une fois la mission dépôt accomplie, panards prennent le chemin du Luna Park, antre des merveilles aux lueurs épileptiques et autres cris d'effroi gorgés d'une once d'excitation. « Bon si on te d'mande, t'es mon stagiaire. » Brief avant de sortir son badge d'employé qui baragouine à l'entrée dans l'optique d'infiltrer les lieux. Réussite critique, esquissant risettes une fois dans les allées à la fragrances de sucre omnisciente.« Tu vois, comme sur des roulettes. » Lève la main, attendant réponse à un high five. « Tu veux faire quoi ? »

les dés:



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Cody Grant
aucune suspicion

Cody Grant

saisons : Trente-trois ans.
occupation : Animateur dans l'événementiel et sur camping l'été ; propriétaire et conducteur d'un party bus, disponible à la location pour à peu près tout et n'importe quoi.
myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
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cw; addiction (alcool).

    C’est Eli, qu’il te corrige ; un silence, un sourire simple, un coup de bluff. « J’te taquine. » Tu vas pas vexer sur une maladresse le seul zigoto qui se ramène pour ton anniv avec un gâteau entre les mains. Parce qu’elle te touche, son attention, d’autant plus que t’as pas idée de la date du sien - ça te met de la douceur dans les yeux.
    Et puis, c’est pas Eli, Dejan et Cody. C’est Eli et Dejan, et regarde, y’a Cody au milieu, couvé par le binôme. T’irais pas dire qu’ils ont la même tronche ou le même tempérament, mais dans ton cœur, ils occupent une place ensemble. Dejan chez ses vieux, Eli tout seul, c’est comme une moitié de conversation.

    Tu m'en diras des nouvelles. « Je t’en dirai qu’il est pas question que j’le gobe tout seul. » Même si ça rendrait plus facile de le bazarder dans le cas où il est dégueu. « Et que je compte bien qu’on l’accompagne. »
    Le bus rejoint, c’est le minibar que tu ouvres, autant pour mettre le gâteau au frais que pour en sortir deux petites bouteilles d’alcool. C’est ton anniversaire et tu manques pas une occasion pour la picole, comme les 364 autres jours de l’année. T’attrapes ta sempiternelle banane fluo - tout le nécessaire de survie en vacances, les années de camping font que - et t’y cales les flasques - nécessaire, on a dit - avant de t’en aller flâner jusqu’au Luna Park, en bonne compagnie.

    Si on te demande, t’es mon stagiaire. « Et comment je t’appelle, "chef"? » que tu plaisantes, ajustes ta casquette comme un professionnel sur un grand sourire quasi niais. Même pas nerveux à l’entrée, flanquant le cul du bonhomme - l’entrée se fait sans accroc, presque sans fun, ponctuée d’un highfive on ne peut plus suspect. Il manquait un costume quand même. « Tu m’offres quand le t-shirt ? C’est mon anniv, c’est le moment - avant que tu te fasses virer. » En tout bien tout honneur, le C.V. d’Eli parle de lui-même.
    Tu veux faire quoi ? C’est toi le roi du jour, toi qui décides - et tu décides surtout que vous irez nulle part sans préparation. Sortant de la sainte banane le tube de crème solaire, tu ramasses le bras du loustic en lui sommant de pas vadrouiller à l’aveugle. « Un truc qui remue, déjà. J’veux aussi voir où tu bosses ! Mais d’abord, bouge pas. » Et tu appliques, tartines généreusement ses bras de crème, comme t’as l’habitude des mômes menteurs - tu le vois bien, quand ça luit pas, quand ça colle pas, ça flaire l’arnaque. « C’est pas parce que j’ai l’air con que tu dois faire pareil » que tu ricanes, tartiné pareil, sauf que t’oublies de réappliquer en plus de rester en plein soleil, d'où le teint homard thermidor.
    « On fait les trucs qui font dégueuler d’abord, comme ça on boit un coup après, ouais ? » Comme tu veux pas picoler tout seul.


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occupation : Versatile pataud incapable de conserver un job plus de quelques semaines. Embourbé depuis peu en tant que responsable de la [ Salle d'Arcade du Luna Park ], souvent distrait par de "petites" parties opérées sur le pouce à foutre des raclées aux mômes.
myocarde : Myocarde esseulé, de ceux vagabonds comptant quelques aventures éparses de carnes de tous genres, la peur au bide de s'amouracher véritablement.
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Pognes se percutent, victorieuses de leur magouille. 'Aurait pu le faire entrer normalement s'il n'avait pas déjà dilapidé sa paie aux machines à sous les nuits précédentes. Moue faussement indignée à la remarque, ne pouvant nier son probable record du curriculum vitae le plus fourni de Scarborough en concurrence direct avec son presque-frère. Loustic honnit les responsabilités trop lourdes pesant à ses épaules, les tâches répétitives qui deviennent insipides au bout de quelques semaines, devoir mettre un réveil le matin pour filer en trombe au sein d'un lieu où il finit par se sentir captif. « T'inquiète cette fois je ne compte pas m'faire renvoyer. J'peux foutre la raclée de leur vie à des gosses sur des jeux vidéos, meilleur job. » Parce qu'il aime bien les nuances fluorescentes de la salle d'arcade, s'occuper des bornes surannées qui sentent bon les années quatre-vingts et nonantes, les graphismes surannés de jeux qu'il a fini par connaître par cœur, les babioles colorées trônant derrière les vitrines et machines à pinces. « Bon, il est vrai que y a des jours où j'me pointe pas, mais pour l'instant, ça passe. » On ne change pas une équipe qui gagne.

Prise d'otage par les paluches de Cody dégainant l'écran total, grimaçant déjà sous la texture collante qui enduit un premier bras. « Putain mec stop, c'est un enfer. » qu'il braille tel un gnard en dépit de l'intention bienveillante de l'ami.

Médite en attendant sur l'attraction idéale pour initier leur aventure. « Rassure-moi t'es pas du genre à gerber hein ? » 'préfère anticiper dans le doute, peu désireux d'avoir à retenir un haut le cœur à son tour au cas où ça arriverait. « Parce que sinon, y a ce truc là, plus communément appelé "vomitron" dans le jargon. » Pointe un engin de type breakdance qui tournoie au rythme d'un son techno à faire vriller l'encéphale. « Ou le grand huit, mon préféré et surtout un classique. ». Adule les attractions jouant sur la vitesse qui filent au vent, amateur de sensations fortes depuis toujours.

« Après, on peut même s’infiltrer dans les stocks de bouffe si tu veux. » Promesse de lui offrir montagne sucreries, de dévoiler les coulisses et ruser pour chaparder sans se faire attraper.



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Cody Grant
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saisons : Trente-trois ans.
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myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
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cw; conduite à risque, nausée.

    Optimiste, ton pote – délulu tu dirais même. Plus que la stabilité, tu lui souhaites l'épanouissement, et t'es pas sûr qu'il soit taillé pour le trouver dans un poste fixe. Tu sais, tu comprends : toi non plus, tu te trouves pas fait pour te fondre dans le modèle que la société distribue. La seule raison qui fait que tu sois pas autant que lui à la ramasse, c'est que t'as pratiquement créé la niche qui te correspond, et pour ce qu'on t'a tourné en ridicule pour ça, la démarche reste quand même un peu brave. « De toute façon, s'ils te virent, c'est qu'ils te méritent pas. » Tu donnes presque l'air d'y croire, parce que l'estime et l'affection vont de pair souvent. Pourtant tu te leurres pas, c'est entre ses mains – s'il arrête d'essayer, c'est qu'il a plus grand-chose à faire là. Y'a rien de péjoratif dans le fait de tourner une page.
    La tartinade vaguement bâclée s'achève, les résidus de crème sur tes doigts terminent sur ses joues tordues de grimaces, pincent le nez froncé qui donne l'air d'essuyer une torture prohibée par les conventions de Genève. « Vas-y chouine, y'a un môme qui te regarde et qui doit se trouver plus courageux que toi » tu taquines sur un sourire large, retenant le chochotte de peu. Rangeant le matos (sans y passer, on remarquera) tu lui désignes le nano-gobelin en question d'un coup de tête, sait-on jamais qu'il le retienne et l'éclate plus tard sur un jeu. Quel beau métier quand même.

    Ton regard suit le manège qu'il te désigne, vomitron dans le surnom prêté par les augures, en espérant que ça sera pas ton cas. « J'encaisse tout ce que tu veux, tu déconnes ? J'fais ça toutes les semaines ! » Plutôt que sous le nom de BreakDance, le tien se fait une réputation sous celui de Magicobus, le contrôle technique et les mesures de sécurité en moins. D'autant que t'empoignes le volant pas toujours sobre, sur des remix frenchcore pas loin d'être pires, que tu pourrais te tuer comme ça. Pas plus tard que la semaine dernière, t'avais planté la carlingue dans de la campagne boueuse. T'es presque sûr que ça sera une promenade de santé, en comparaison. « On passe sur le grand huit après si tu veux » tu concèdes volontiers en l'embarquant sous le coude, parce que tu veux qu'il y prenne plaisir aussi : après tout, il t'achète ton temps en sourires.

    L'enthousiasme pétille jusqu'à la mise en place, ambiancé sur la cadence techno comme les bobbleheads des plages de bagnole. Tu gères les secousses et c'est pas ta première fois dans le manège – depuis le temps que t'es à Scar, t'as eu le temps d'y faire des tours – pourtant c'est pas ton jour, faut croire : quand passé le premier round, le vertige s'attarde plus loin que le mouvement et que ta face cramée paraît suinter des pores livides. Plutôt que les éclats sonores assurant de libérer l'air des poumons, tu t'enfonces dans le silence nerveux de celui qui a peur de tout ressortir.
    Quand la machine ralentit et que la sono signale l'atterrissage, alors que les armatures se décrochent pour libérer les victimes, tu retiens la tienne en refusant de décoller du siège, pas sûr de tenir sur tes guiboles. « Eugh. Shite. Attends. » Tu prends dix secondes, pourtant pressé par le staff vers la sortie pour pas encombrer le passage des suivants - t'appelles des mimines le soutien du copain, plus si certain de vouloir enchaîner sur autant. « Fuck. Mais ils l'ont boosté leur- eugh, fuck. Putain ça y est, j'ai pris un an, j'suis trop vieux pour ces conneries ? J'sais plus, j'ai combien là ? Nae j'suis trop jeune pour être vieux. » Long soupir, longues respirations pour évacuer la nausée heureusement passagère, quoiqu'il te reste la honte d'avoir vanté des capacités qui se sont avérées surestimées en dix minutes à peine.


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