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he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops ! ; maddox

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Nicky Valentyne
aucune suspicion

Nicky Valentyne

saisons : vingt-sept ans
occupation : barman au indigo alley
myocarde : charmeur évasif
miroir : he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops ! ; maddox 40a4672a94ba669f5814238cbd963bd4
faciès & artiste : tom blyth (murdock)
victimes : 159


he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


Le chemin de retour de l’Indigo Alley se déroule habituellement sans anicroches. Habituellement, dis-tu bien ; cette nuit, alors que tu as terminé tôt, c’est autre chose. Tu roules à toute vitesse sur ton fidèle destrier (le vélo jaune qui a vu de meilleurs jours) lorsqu’un type surgi depuis une ruelle, pile devant toi. Tu l’évites de justesse et tu fous le camp sur le pavé ― et tu remercies tes réflexes, car c’était ça, ou directement une voiture. L’insulte imagée gueulée dans le dos du type reste sans réponse, le gars toujours en pleine course, et le doigt d’honneur à son intention n’a comme bénéfice que celui de passer un peu de ta frustration. Tes réflexes n’ont pas empêché la roue de ton vélo de se tordre, dans la chute heureusement bénigne pour ta propre carcasse, et bonne chance pour recommencer à rouler.

Tu supposes que tu vas continuer le chemin à pied.

Tu pousses ton vélo à travers la ruelle dont est sorti le type, à la recherche d’un quelconque raccourci pour te rendre à destination. Là, la faune habituelle. Quelques fumeurs, des gens qui profitent d’un instant de paix loin de la musique tonitruante de la salle voisine, un couple qui s’embrasse entre deux déchets. Tu les contournes sans les regarder, plutôt intrigué par la voiture de police stationnée devant la ruelle. « Qu’est-ce qu’il se passe ? », demandes-tu à un type tatoué, lorsque tu arrives à sa hauteur. Il n’a pas le temps de répondre qu’un bruit de gravier résonne derrière vous. Le bout de la ruelle par lequel tu es arrivé est bloqué par une seconde voiture de police, cerises allumées sur le dessus du toit. Trop tard pour quitter, pour partir, trop lent à réagir devant ce qui ressemble à une souricière soft.

Tu avances ton vélo de quelques centimètres en direction d’une, ou l’autre, des issues ; le geste génère un ordre dont la politesse camoufle à peine l’autorité : « Messieurs, ne partez pas, s’il vous plaît. Mon collègue viendra vous voir dans quelques instants pour vous poser des questions. » Tu appuies ton dos contre le mur de briques froides, un long soupir s’échappant d’entre tes lèvres. « Oh, for fuck’s sake », siffles-tu, les yeux brièvement levés vers le ciel étoilé. Ça t’apprendra à te laisser aller à tes instincts les plus fouineurs ! Tu tournes la tête vers l’inconnu. Son profil se découpe dans l’alternance de lumières bleues et rouges ; ses iris semblent translucides. Tu lui accordes un sourire. « Alors ? » Finalement, vous avez tout votre temps pour faire connaissance.

Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops ! ; maddox 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (étangs noirs. tu gères, bisous)
victimes : 486


he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


T’as besoin d’air. C’est la seule chose que t’arrives à te dire alors que ça fait une heure que t’es planté devant la scène, quelques rangs derrière les premiers, collés à d’autres êtres, mêlant leur sueur à la tienne, et ça commence à te filer le tournis. Y a vraiment que dans une salle de concert que t’acceptes cet état de fait, n’importe où ailleurs, t’aurais déjà poussé tout le monde pour te faire un cercle de sécurité, quitte à casser un nez ou deux dans la manœuvre, par accident. Là, pourtant, tu restes correct, te faufiles en douce, utilisant ton corps fin pour passer comme une anguille entre des mecs un peu trop bourrés. T’es pas arrivé à la porte, pourtant, que tu vois le couteau avant qu’il soit planté, à un mètre de toi. La situation n'est pas dure à analyser, tu les entendais gueuler depuis dix minutes de l’autre côté, entre deux chansons. Une histoire de bières ou de passage, t’en sais pas plus que ça et faut dire que t’en avais plus ou moins rien à foutre, à ce moment-là. Par contre, t’as le signal d’alarme qui retentit dans un coin de ton crâne quand t’as le mouvement de foule des gens qui se précipitent par la sortie de secours, les trois dernières lignes qui se rendent compte de ce qui se passe. Tu t’éloignes aussi vite que tu le peux, arrivant à l’extérieur le souffle légèrement court. T’aimes pas bien être mêlé à ce genre d’histoires, et ce serait pas très bon qu’on t’y remarque.

Tu fais l’erreur, pourtant, de rester appuyé contre le mur de la ruelle un peu trop longtemps, laisser passer le gros de la foule, jusqu’à ce qu’il en reste une dizaine qui se sont arrêtés pour fumer une clope et parler avec véhémence. Tu la vois du coin de l'œil, la voiture de flics s’arrêter de l’autre côté, et t’as le pressentiment que t’écouteras pas la fin de ton concert. La musique live, de toute manière, a été remplacée par le son tout aussi fort d’une sono automatique, faute de mieux.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » La voix qui t’interromps dans tes ruminations, alors que t’as le regard rivé sur les flics à te demander comment ils ont fait, pour une fois, pour être là à l’heure et réactifs, te surprend un peu. T’es pas forcément le premier vers qui on se tourne, en général. De bonne foi, t’es pourtant prêt à lui répondre avant que la deuxième voiture ne t’interrompes gueule ouverte.

Finalement, t’allais devoir rester là plus longtemps que ce que t’avais imaginé. T’étais pas sûr de pouvoir te faufiler à l’intérieur pour ressortir par l’autre entrée. Avec un soupir, tu te tournes vers l’homme qui t’a accosté, te décollant du mur pour étirer ton dos, en haussant les épaules. “ Un mec poignardé à l’intérieur. A moins que ce soit pour ce tag-là. Ils seraient bien capables de pas avoir vu le corps au milieu de la salle.” Tu désignes de la tête l’énorme ACAB en lettres blanches qui scintillait presque sous la lumière des gyrophares et qui n’était, de toute évidence, pas là quand t’es rentré, plus tôt dans la soirée.

L’officier qui vous avait sommé de rester en place - non pas que tu puisses aller où que ce soit, finalement, sans être classé fugitif au même stade que l’autre alcoolisé qui aurait déjà été rattrapé s’ils vous bloquaient pas vous - finit par revenir. “Je vais prendre vos noms.” Tu laisses l’autre au vélo cassé répondre en premier, puis t’enchaînes. “Maverick Jones.” Ton alias préféré quand il s’agissait de pas apparaître sur des conneries qui te poursuivraient probablement trop longtemps. Dans tous les cas, t’avais aucune identité sur toi, ils risquaient pas de t’emmerder, les détectives en carton-pâte. Il relève pas, se contente de noter les infos données dans son carnet.   “Est-ce que vous avez vu l’attaque ?” Il s’adresse pas vraiment à toi, et sans doute que c’est mieux comme ça. Tu préfères laisser celui qui sait rien prendre les devants.


Nicky Valentyne
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he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


❝ ❞


Un mec poignardé à l’intérieur. Ah. Tu portes la main à l’épaule qui a frappé le macadam de Scarborough quelques minutes plus tôt, la douleur latente en souvenir de ce qui t’a mené ici en premier lieu. Le derrière de la tête du type que tu n’as pas renversé, s’enfuyant de la ruelle où tu te tiens à l’instant. Ah, une seconde fois. Tu lèves les yeux vers le graffiti et tu ne retiens pas un gloussement complice à la remarque de l’inconnu ― « Arrête, c’est une urgence de premier ordre, ça. »

Tu ris, tu ris, mais ça ne va pas du tout.
Tu n’as absolument pas l’intention de rester ici très longtemps, ni de contribuer à cette enquête, aussi cruel soit le crime.
Mauvais citoyen sur les bords, tu l’avoues.

Tu replaces aussitôt le policier chargé de vous poser des questions. Un de ceux qui ont déjà franchi la porte du Indigo Alley pour avoir plus d’informations sur certains événements, ou individus, toujours sans succès. Lui, par contre… se souvient-il de toi ? « Nicholas Sparks. » Ta mère te gronderait avec sévérité, si elle t’entendait brandir ce mensonge même pas discret ― mentir à la police est une mauvaise idée, ça peut se retourner contre lui, les sanctions, Niccolo, et… Le policier écrit le nom sans broncher sur son carnet de notes, sans relever l’identité frauduleuse, et passe à ton voisin. Tu te retiens de regarder ce dernier, plutôt intéressé à tenter de lire ce qui est écrit sur le papier, au mieux de tes capacités de lecture à l’envers. Tu fais un pas pour te rapprocher de Maverick lorsque l’attention du flic revient sur toi, tes yeux bleus remontés à son visage. Tes sourcils un peu froncés miment l’inquiétude, tandis que la défaite de ta posture peint une fatigue tout à fait factice. « Est-ce que vous avez vu l’attaque ? Non. Première vérité de ta part et, ce sera bien vite évident pour ton camarade de galère surprise, la seule que tu comptes bien laisser passer. On passait par là pour rentrer plus rapidement chez lui. Il a été suffisamment mignon pour venir me chercher quand je lui ai dit que ma bécane était en panne. »

Le policier baisse les yeux sur ton vélo à la roue tordue, puis les relève afin de vous dévisager tous les deux. Tu ne saurais dire s’il est sceptique, mal à l’aise, neutre, ou simplement désintéressé. « Vous êtes ensemble ? Tes cils papillonnent avec légèreté. Un rien de timidité mâtine ton expression, puis le sourire en coin, un peu de travers, que tu offres à Maverick. Tu redresses un peu les épaules, semblément fier de ce que tu affirmes sans hésiter : Ouais, on est ensemble. »

Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

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occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
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he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


T’as la voix neutre de celui qui en a vu d’autres, ou, plus probablement, de celui qui ne sera pas ému tant que ça ne le touchera pas personnellement. Un peu attristé de rater la fin du concert sans que ça ne t’émeuve particulièrement, t’es bien plus irrité à l’idée de devoir rester indéfiniment reclus dans une ruelle de Scarborough West. C’est qu'ils mettent du temps à venir te voir, comme si tu n’avais que ça à faire et nulle part où aller. Que ce soit vrai ou pas, tu te laisseras pas dicter tes mouvements par des connards en noir et blanc. Pas All Cops mais sans doute bien 99% avec 1% qui s’ignorent. Un soupir qui passe tes lèvres, un sourire autorisé à l’encontre du compagnon de route délaissé, avec son vélo cassé. “T’aurais pas un stylo sur toi par hasard. Quitte à se faire chier, on peut toujours rajouter une illustration à côté.” Non pas que tu comptes vraiment le faire, parce que t’as encore autre chose dans le crâne et pas franchement de talent de dessinateur, mais fallait bien fantasmer l’action quand y avait aucune possibilité d’échappatoire.

Il revient, l’incompétent en gilet de sécurité et à la casquette à carreaux, pour te regarder comme si t’allais avouer le crime sans qu’il ne te le demande. T’en retires qu’il doit pas avoir bien l’habitude de se perdre dans ce quartier-ci, parce que des têtes brunes aux yeux bleus, presque angéliques, comme le gars d’à côté, y en avait moins que ta trogne qui faisait la gueule avec des tatouages jusqu’en haut du cou. Un regard en coin face à lui, d’ailleurs, est-ce que c’est bien Nicholas ou est-ce qu’il est aussi peu désireux de donner son identité que toi, tu saurais pas le dire.

Y a la panique qui te vient dans le regard quand tu comprends trop tard, beaucoup trop tard dans quoi Nicholas t’embarque.

Il se prend pour qui, ce con-là ?
Nope. No way. You’re cute but I’m gonna kill you. Hard.
Est-ce que j’ai le choix ?

Y a tout qui passe dans ton regard alors que tu te tends imperceptiblement, les yeux rivés sur ton rendez-vous de la soirée. T’oses pas un regard vers le flic alors qu’il lâche un faible “Oh.” et que t’y lis tout le malaise qu’il peut ressentir. Ou alors tu l’imagines, t’en sais rien, t’es pas franchement le plus objectif quand ça touche aux craintes qui te prennent l’estomac. Pourtant, ce qui te semble des minutes entières ne dure qu’une fraction de secondes, et tu finis par acquiescer, osant le contact discret - mais déjà trop pour toi - de ta main aux multiples bagues sur son bras. “J’allais pas te laisser affronter la route tout seul, honey Tu secoues la tête, sourire faux bloqué sur tes lèvres, alors que ton regard évite le sien pour aller à l’encontre de celui du policier. “ Oui, vous savez ce que c’est, on boit un peu trop pendant le nouvel an et un an plus tard on prévoit un mariage ! ” Le doute, sans savoir s’il devait insister sur le  passé des témoins ou passer à autre chose, pour finalement secouer la tête. “Hm … Félicitations.” C’était presque à s’écorcher la voix. “Pourquoi passer par ici ?” Presque accusateur, à se demander s’il ne vous demandait pas réellement si vous aviez quelque chose à voir avec le shitshow produit à l’intérieur. Enfin … Légitime, pour toi au moins. “Ma soeur était à ce concert, vous l’auriez pas vue par hasard ? Assez grande, rousse, avec un tempérament … Pas toujours agréable.” Les yeux qui s’ouvrent, face à l’hypothèse crainte de voir cette proche fictive disparaître. “Oh mon Dieu, s’il lui était arrivé quelque chose ? Ce n’est pas elle qui … ?” Tu saisis le bras du compagnon d’infortune, à défaut d’avoir l’énergie de toucher un flic, t’aggrpant dans un simulacre d’angoisse. Au moins, ça te donnait l’opportunité de bosser ton jeu d’acteur, si Ayaba finissait par t’autoriser à participer à l’une de ses pièces.



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❝ ❞


Tu sais que tu viens de lancer une bombe. Que le type à côté de toi pourrait très bien dénoncer le mensonge, l’arnaque dans laquelle tu viens de l’embarquer sans moindrement le consulter en amont, avec comme seule arme the audacity. Vos regards sont vissés l’un à l’autre, pendant ce qui paraît à peu près une éternité. La victoire s’articule dans l’effleurement froid des doigts bagués de Maverick contre ton bras et ton sourire s’étire de quelques millimètres, doucement jubilatoire.

Ses prunelles quittent les tiennes. Tu t’attardes sur son profil, avant de poser à nouveau tes yeux sur le flic devant vous. Tu glousses à la mention de fiançailles ― tu n’en espérais pas tant ! Ton ravissement semble tout à fait convaincre le policier de l’énorme bobard que vous construisez au fur et à mesure de la conversation et son malaise te laisse tout aussi satisfait. La question qui vous est destinée est directe et c’est Maverick qui y répond, non sans ajouter une couche joliment fromagée par-dessus la supercherie initiée par tes soins. Précédemment, les iris de l’homme te semblaient translucides ; là, tu y vois surtout un bleu vif, difficile à oublier. Ta main vient saisir celle de Maverick, comme pour le rassurer. « Est-ce que vous…, commences-tu à l’intention du policier, qui hoche la tête négativement. La victime est un homme. Quelques personnes ont été bousculées lors du mouvement vers la sortie et les secours se chargent de celles qui ont été blessées. Leurs proches seront contactés, donc si votre soeur en fait partie, vous le saurez sous peu. »

Feindre un léger soulagement est facile. C’est ton petit hochement du chef, ta main qui serre encore celle de ton fiancé de l’heure, ta déglutition faussement difficile. Puis, une réponse nouvelle à la précédente question : « C’était sur notre chemin, c’est habituellement un bon raccourci, on espérait tomber sur sa sœur et… finalement, nous sommes tombés sur vous. » Tu as un rire volontairement faux, forcé. Tu laisses la main de Maverick, sans toutefois t’éloigner de lui. Ton autre main, elle, s'agrippe au guidon de ton vélo jaune.

Tu espères que ça suffira à l’autre pour vous foutre la paix et vous laisser circuler, mais ce n’est apparemment pas tout. « Vous n’avez croisé personne qui puisse vous paraître suspect, sur votre chemin ? On nous a décrit un homme, blanc, t-shirt noir, tatouages apparents, qui aurait quitté au pas de course. Tu passes ta main dans tes cheveux, les yeux levés vers le ciel pour mimer la réflexion. Un peu comme tout le monde dans la salle, quoi ? Le policier ne relève pas ton commentaire insolent, en attente d’une véritable réponse de ta part (il plisse un peu les yeux, d'accord, donné). Tu hausses les épaules, comme ayant fini d’explorer ta mémoire, et tu reprends les mots exacts du policier pour lui répondre : Non, on n’a vu personne qui nous apparaisse suspect. » Autant Maverick était sur les lieux du crime, autant toi, tu as croisé le suspect, tu en es sûr et certain. Et autant tu n’en diras rien.

Maddox Chase
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occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
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he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


Le temps reste en suspens quelques secondes qui semblent une éternité, regard accroché, période durant laquelle tu te demandes ce que tu vas faire, le jeter aux lions - ou aux cochons - ou bien te lancer dans ce qui semble une ruse peu ficelée. Panique intérieure qui ne se retranscrit pas sur ton visage, cherchant une raison au fait que tu sois embarqué dans le mensonge de ton voisin. Tu cherches pour rien. C’est la pulsion de ne pas vouloir donner raison à l’enquêteur en carton qui te fait soupirer, attraper sa main, valider. Mieux valait suivre l’inconnu que l’uniforme, le temps des reproches viendrait plus tard.

Tu en rajoutes, quitte à en faire trop, appuyer le malaise présent dans le regard de l’homme qui doit vouloir passer à d’autres témoins, peut-être moins communicatifs, que le faux couple prêt à convoler. La main venue rejoindre la tienne te fait ciller, ce qui est très vite attribué, à ton grand soulagement, au trouble que tu ressentirais si tu avais réellement perdu ta sœur dans une attaque au couteau. De sœur tu n’as pas, d’inquiétude pour tes proches - qui ça ? - encore moins. Tu te souviens encore, pourtant, de ce que ça pouvait impliquer. Tu hoches la tête, comme rassuré.

Tu le laisses parler, le brun à tes côtés, qui a l’air d’avoir de la tchatche pour deux. Peut-être qu’il te sera utile un jour lors de soirées de sociabilité que t’entretiens pas assez, ce serait à noter. Pour l’instant, tu songes toujours à empaler sa tête sur un pic, mais ça pourrait changer, tu te laisses libre de t’adoucir plus tard. Tu hausses un sourcil, détache enfin ton corps trop proche de celui de Nicholas pour croiser les bras sur ton torse. “Bah non. Je suis là moi.” Description trop peu précise qui pourrait convenir à la plupart des hommes présents dans la salle. Toi, t’as vu l’agression, mais tu saurais pas vraiment décrire le coupable, occupé que t’étais à éviter le sang et la lame. T’es presque impressionné que d’autres aient été plus précis que toi. Ou alors les personnes interrogées ont joué au guessing game et finalement, le flic était pas plus avancé que toi, va savoir. “Si vous voulez mon avis …” Personne ne l’a demandé, mais c’était pas ça qui allait t’arrêter. “C’était sûrement un règlement de compte, j’ai vu pas mal de bikers sortir de la salle, vous devriez aller voir dans les clubs de motards.” T’es plus ou moins certain que c’était pas le cas, mais après tout, mieux valait une fausse piste que pas de piste du tout. Enfin, pour toi. “Mais pour être honnête, tous ceux qui sortaient sont partis en courant, c’est traumatisant d’assister à un meurtre.” Pas forcément pour toi, mais pour les autres probablement.

Pour autant, tu commences à être fortement agacé. “C’est bon, on peut se barrer maintenant ? Je dois encore retrouver ma cousine. Ma sœur. Ma soeur et ma cousine.” Fuck. Il te dévisage maintenant, l’exemple même d’un abruti qui sait pas encore dire si t’es sérieux ou pas. “Restez là encore quelques minutes, le temps que tout le monde ait été interrogé, au cas où on aurait encore besoin de votre témoignage.” Mais on te dit qu’on a rien vu, putain. Tu te tournes vers Nicholas, pourtant, la mort dans l’âme mais le sourire revenu. “J’espère que tu ne nous avais pas prévu une grosse soirée, mon coeur, monsieur l’officier n’a pas l’air d’accord.” Le concert ne valait vraiment pas le coup, en plus.




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❝ ❞


Ton camarade d’infortune fait du mieux qu’il peut pour éloigner la police de vous, quitte à les envoyer renifler une autre piste. L’idée d’un règlement de compte n’est pas mauvaise, même logique, mais tu n’aurais pas parlé de bikers ― mais, tel un génie de l’improvisation ambiance yes, and, ou un parent qui n’a pas à coeur de décrédibiliser son co-parent dans son autorité, tu ne dis rien pour miner ce qui est raconté par Maverick. Tu hoches un peu la tête, tel un conjoint prêt à soutenir son aimé.

Le léger égarement dans le mensonge de Maverick n’est pas soulevé par le flic. Que ce soit mis sur le compte de la nervosité, de la confusion, de la fatigue, n’est pas si important. Pas assez pour être consigné à l’écrit, assez peut-être pour justifier qu’on vous retienne encore quelques instants. Autant dire une éternité, pour ton peu de patience déjà échaudé. « J’espère que tu ne nous avais pas prévu une grosse soirée, mon coeur, monsieur l’officier n’a pas l’air d’accord. Tu lèves la main et tu viens frôler la joue de ton compagnon, juste du bout des doigts. Patience, dear », réponds-tu, le sourire filou. Le clin d'œil est destiné au policier davantage qu’au prétendu fiancé, Tu entraînes ce dernier juste un peu plus loin, afin de dégager le chemin. De retour devant votre graffiti ACAB brillant dans les lumières de la nuit, là où vous pouvez rester dans le champ de vision du flic. L’expression de celui-ci est toujours vaguement incertaine et il quitte ton regard insistant pour fixer son carnet, où vos informations vides de sens ne suffisent certainement pas à remplir un rapport d’incident.

Tu appuies ton vélo contre le mur. La vue de la roue tordue se mérite un énième soupir. Tu as hâte de rentrer chez toi et ces fameuses “quelques minutes” supplémentaires ne t’arrangent pas. Rien de tout ça, soyons honnêtes.

Peut-être seulement la compagnie, au moins fort agréable à l'œil.

L'envie de faire quelques commentaires sarcastiques sur les grands enquêteurs qui vous entourent est retenue. C’est plutôt le moment de rendre le jeu juste un peu plus sérieux, afin d'accélérer votre sortie de cet enclos à cochons. Ton bras se colle contre celui de Maverick et ta main prend la sienne sans gêne. L’homme est juste un peu plus grand que toi. Tu approches ton visage de son oreille gauche. Si près de lui, tu sens son parfum. Un frisson court sur ta nuque et tes bras nus, sans que la légère brise littorale soit en cause. Le policier venu prendre votre déposition est toujours là et du coin de l'œil, tu devines son visage tourné vers vous deux. La voix basse, tu souffles contre le cou de ton UA!fiancé : « Quelle est la différence entre un policier et une balle de fusil ? Tu attends quelques secondes, puis tu délivres la réponse sur le même ton lascif, tes lèvres si près de son cou qu’on pourrait croire que tu l’embrasses : When a bullet kills someone else, you know it’s been fired. »

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occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
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Trigger warning:

La situation s’éternise, ne te laissant d’autres choix que d’attendre patiemment qu’on te donne le feu vert pour t’évanouir dans la nuit. Tu n’es pas habitué à céder le contrôle, pas si facilement. Si tu as suivi Nicholas dans l’espoir que la gêne et le jugement de surface ne vous servent à retrouver un semblant de liberté, ça ne se passe pas du tout comme prévu. La patience n’a jamais été vraiment l’une de tes qualités premières, c’est un fait, et même la flicaille au rabais l’a bien compris. C’est bien ta veine. Il te jauge, te soupçonne, se demande si tu lui dis la vérité ou si tu te moques définitivement de lui et de son enquête, qui n’a pas l’air d’avancer grandement. C’est certain qu’en faisant du sur-place …

De retour devant le graffiti qui semble maintenir l’employé au loin, comme un sigil de protection, tu souffles en miroir de ton prétendu fiancé. La soirée s’annonçait correcte, le concert comme pause dans ce que tu pouvais avoir de  rancœur contre les Velvet Ribs suivi, probablement, de quelques tours de bars, en attente de la fatigue pour le moment absente. Rien d’inhabituel ni de fortement ambitieux, mais mieux que ce qui se profilait actuellement, en tout cas. La compagnie aurait pu être appréciée, si elle ne te mettait pas, pour le moment, dans un état de vulnérabilité profond.

Le rapprochement de Nicholas - encore un - fut probablement la goutte de trop, celle qui te fit perdre pied, te remémorer des envies que tu préfères oublier dans des lieux aussi fréquentés que celui-ci, et si la blague fait mouche, te provoquant un une ombre de sourire, la manière de la délivrer te tend. Tu te défais de son emprise - effet voulu comme la conséquence de celui-ci - d’une manière peut-être un peu trop brusque, pour gronder plus pour toi-même que pour lui. “C’est bon, j’en ai marre.” D’un pas assuré, tu te plantes devant le policier, dos à Nicholas, pour le fixer de ton regard de glace. “Je pense que vous avez eu tout ce que vous vouliez de nous, laissez-nous rentrer maintenant.” Les secondes s’égrènent, restent en suspens, alors que le policier réfléchit, jetant un œil à ses notes, pour finir par lâcher un léger Oui, vous avez raison, non sans réticence.

D’un geste, tu intimes à Nicholas de te suivre, pour t’éloigner à grandes  enjambées, dépassant, de ce fait, la voiture garée en travers du chemin. Le passage est peut-être légèrement étroit pour le vélo, mais ce n’est pas vraiment ton problème. Tu aurais pu quitter la scène sans un regard en arrière et le laisser là, mais pour quelques minutes, le temps que l’attention se détourne, tu joues encore ton rôle. Ça ne dure pas longtemps, une fois que la ruelle disparaît de ton champ de vision, l’éclat des voix encore présentes s’évanouissant, tu t’arrêtes, fixant l’homme à tes côtés, te retenant de l'empoigner. “Sérieusement, c’était quoi ça ?! T’aurais pas pu trouver n’importe quoi d’autre ? T’es en manque d’attention c’est ça ? Laisse-moi t’en donner un peu : C’est pas parce que t’as une belle gueule que tu peux te permettre de prendre des décisions pour les autres. ” T’admets à demi-mots des choses que t’aurais préféré garder pour toi, mais dans l’énervement, tu réfléchis pas vraiment clair, et tu trouves ça déjà bien de pas lui en coller une, même pour un adepte de la non-violence comme toi. Mais c’est pas que t’aimes pas ça, c’est juste que tu te soucies pas assez, d’ordinaire, pour en avoir envie. “Je ne sais pas quelle idée t’es passée par la tête, mais j’ai aucune attirance pour toi ou pour les hommes en général, et à part foutre un malaise t’as pas fait grand-chose.” Tu nies pas ton histoire, tu nies pas Cade et le coeur qui revit dès que tu penses à tes nuits d’enfermement avec lui ou un autre, mais t’as juste aucune envie que ça transparaisse, pas devant les autres, pas pour ton image publique, pour les réactions que ça pourrait engendrer. C’est l’angoisse qui te fait parler, mais tu sais bien faire que ça, tandis que t’essaies de te contrôler un peu. Je mange pas de ce pain là, okay ? Sauf quand personne regarde.





Nicky Valentyne
aucune suspicion

Nicky Valentyne

saisons : vingt-sept ans
occupation : barman au indigo alley
myocarde : charmeur évasif
miroir : he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops ! ; maddox 40a4672a94ba669f5814238cbd963bd4
faciès & artiste : tom blyth (murdock)
victimes : 159


he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


❝ ❞


C’est la goutte qui fait déborder le vase. Les vases. Maverick quitte ton côté comme si tu l’avais brûlé à l’acide. Son interpellation du policier est la clé vers votre sortie et tu suis ton !fiancé! hors du guet-apens, manoeuvrant avec prudence afin de ne pas érafler la voiture de police avec ton vélo. Pas même de salutation, de dernier mot, sourire, pour les flics, pour parfaire l’image du type qui veut seulement rentrer… ce qui est très proche de la vérité : hâte de rentrer chez toi, te reposer, et demain voir ce que tu fais avec cette roue tordue.

Toute l’énergie que tu croyais sapée par les dernières minutes revient d’un coup, en une bouffée chaude d’adrénaline motivée par l’agressivité de Maverick. « Oh, piss off », réponds-tu en roulant abondamment des yeux. Tu ne présentes aucune excuse pour tout ce que tu as initié, fait, scellé, sans jamais le consulter. Tu l’aurais peut-être fait (doubt) si Maverick ne t’avait pas agressé à peine deux ruelles plus loin. Tes épaules se tendent et tu lèves le menton, ancrant ton regard dans le sien ― bleu contre bleu, l’orage veillant dans celui de l’homme devant toi. Tu ne vacilles pas devant ce qu’il te balance sans prendre son souffle. Une colère réelle émane de lui et toi, tu l’accueilles sans même perdre ton sourire, celui-ci devenu détestable. Tu laisses tomber ton vélo au sol, sans regard pour sa carcasse métallique et éraflée. « Ce malaise nous a sorti de là. C’était le but. À moins que tu tiennes à y retourner pour leur dire que t’étais sur les lieux du crime. Be my bloody guest. » Tu tends le bras en direction du club que vous venez de quitter, vers les lumières qui se reflètent sur les voitures stationnées.

« Puis… tu croyais que j’étais sincère ? » Tu te rapproches d’un pas agressif, refermant la distance déjà trop minime entre vous. À portée de main, de poing, de morsure, le danger te parvenant en vagues, tout comme l’outrage réel de Maverick, presque son souffle sur ton visage. Ton sourire moqueur ― méchant ― ne remonte pas jusqu’à tes yeux, ni ne creuse les fossettes dans tes joues. Ton regard a acquis un éclat métallique qui tranche avec le sirupeux de ta voix grave : « T’es sûr que c’est pas toi, qui es en manque d’attention ? Pour penser que le premier type avec une belle gueule veut de toi ? » Tu as bien écouté, bien entendu, ce qu’il a dit peut-être malgré lui. Trop d’informations révélées dans l’éclat de rage ― il aurait fait mieux de t’en mettre une, si c’est pour se trahir si grossièrement. A tale as old as time. Tu le regardes de haut en bas avec lenteur, prenant pleine mesure du corps anguleux aux membres tatoués, de la tension nerveuse qui tend les poings, les bras, qui dessine les nerfs du cou, crispe la mâchoire au menton pointu, dans un visage presque trop frais. « Handsome enough, tho, siffles-tu, haïssable jusqu’au bout. Dommage que tu sois une peau de vache. »

Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops ! ; maddox 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (étangs noirs. tu gères, bisous)
victimes : 486


he’s cute, he’s smart, and he even lies to cops !


Trigger warning:

Il t’en faut peu pour avoir la haine comme seule étendard, et le mot est probablement beaucoup trop fort pour définir ce que tu ressens pour celui face à toi actuellement, mais tu n’en connais pas d’autres. L’agacement, à son contraire, est beaucoup trop atténué, pas assez puissant. Peut-être que c’est le sourire qu’il t’offre, dénué de toute sympathie - tu ne te serais pas attendu à plus, après ce que tu venais de lui sortir - ou seulement le fait que tu n’es pas habitué à ce que l’on te réponde et plus à ce que l’on te cède. T’as les sourcils qui se lèvent, faux étonnement et attente d’excuses, presque, qui ne viennent pas. Tu ris, froid, grinçant. “Bien sûr, c’est ça, parce que j’avais besoin qu’un con dans ton genre vole à mon secours ? C’est pas moi qui l'ai poignardé, ce gars-là, je m’en serais sorti plus vite seul.”

T’aurais pu tout aussi bien partir, le laisser en plan et oublier, mais t’as les nerfs qui bouillonnent et l’angoisse, couplée, de revivre ce à quoi t’avais eu droit, par le passé, avec Cade. Le fait même que la violence aurait pu venir d’un flic te filait la nausée, et surtout tu sais pas comment t’aurais réagi si ç’avait été le cas. Mieux valait s’en prendre à Nicholas donc, que céder face à ces pensées trop intrusives. “ Je te remercie, smart ass d’avoir pensé qu’à ton cul sans prendre en compte ceux qui t’entourent. Tu dois être une joie à supporter au quotidien. Tu veux pas une médaille non plus ?” Sourcils mouvants venus se froncer de nouveau, ne quittant pas des yeux l’autre, au défi de continuer.

Tu ne sourcilles pas quand il s’approche. Si t’es difficilement intimidable, ta fierté prend aussi beaucoup trop de place, et il serait probablement impossible de te faire bouger, autant qu’il le serait de te voir baisser les yeux, si ce n’était pour le fixer lui - cinq centimètres, c’était cinq centimètres de confort que tu lui avais de supérieur. “Tu trouves pas ça fatiguant de jouer au con ? Que tu sois sincère ou non, t’es hors limite. Si j’étais toi, je reculerais. Maintenant.” Ta voix s’atait faite grondement, espace personnel envahi bien trop de fois en l’espace de peu de temps. Peau glacée par l’air du soir mais feu polaire ardent qui n’attendait qu’à sortir, tu couvres malgré toi tes paroles d’un manteau de menaces à peine voilées.

T’as l’image de son crâne heurtant le pavé, et si ça t’apportait bien trop de satisfaction, tu ne pouvais pas t’y laisser prendre. Fantasme de violence plus que de contacts, peu importe ce qu’il veuille bien en penser, tu sers les poings dans l’attente que pulsion passe. Plus réfléchi que ça d’ordinaire, ce serait presque à n’en pas te reconnaître. “C’est pas moi qui me suis jeté sur toi, honey, si tu veux pas qu’on te prenne pour un mec facile, peut-être te colle pas à tous les hétéros qui passent, surtout quand ils veulent juste profiter d’un putain de concert.” Tu te demandes à quel moment t’allais pas lui en mettre une, mais ça voudrait globalement dire qu’il avait touché juste, et tu pouvais pas le lui laisser. And shut the fuck up. It takes one to know one.


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