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topic commun | dream on

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Beckett Reeves
Zara Brontë
Lauren Chen-Ashmore
The Ghost
8 participants
The Ghost
infamie spectrale

The Ghost

saisons : Carcasse trépassée surannée, l’œillade infinie qui veille.
occupation : Marionnettiste avisé aux nombreuses possessions.
myocarde : Esseulé, dépourvu d'affection.
faciès & artiste : corvidae
victimes : 1551


Dream On
topic commun I

❝ ❞
I know nobody knows where it comes and where it goes. I know it's everybody's sin, you've got to lose to know how to win.


[ 30.07.24, 21h53 ] Le soleil s’est couché depuis un peu plus d’une heure, sans que la plage touristique au sud de Scarborough ne désemplisse. Ce soir, voilà plutôt l’effet inverse qui se produit, les touristes se mêlant aux scarborians dans l’impatience d’assister au spectacle. Le feu d’artifice estival ne va pas tarder à commencer, devant les dizaines de visages tournés vers le ciel surplombant la mer paisible et c’est un rendez-vous à ne pas manquer. L’attente, sur le sable, est ponctuée de discussions animées, de cracheurs et cracheuses de feu ainsi que d'artistes dansant et jouant avec les ombres au rythme des tambours, des instruments à vent et des mouvements des flammes, leurs pieds nus se fondant avec les grains dorés. La promenade accolée à la plage, quant à elle, n’est pas en reste, puisqu’on y retrouve des étals d’artisanats et des stands de nourriture et de boissons servant leurs produits à la chaîne. L’ambiance est à la fête, et il ne reste plus que sept minutes à attendre.





informations


Ce topic commun possède une probabilité faible à modérée de dévoiler des éléments concernant la nature de votre personnage. Tout dépendra de vos propres actions en jeu.

— Le PNJ interviendra à plusieurs reprises pour pimenter les choses. Les tours dureront entre 7 et 10 jours.
— Les posts doivent êtres courts (maximum 350 mots) et doivent être accompagnés d'un résumé des actions en spoiler.
— Nous vous demandons de ne poster que deux fois maximum entre les tours et d'essayer d'inclure tout le monde.
— Par souci de cohérence en terme de date, nous vous demandons de ne participer qu'à un seul topic commun par personnage.
— Nous vous rappelons que les topics communs doivent intégralement être rédigés en français.
— Chaque participant actif jusqu'au bout pourra réclamer 100 livres à la fin de l'intrigue.


Lauren Chen-Ashmore
administratrice

Lauren Chen-Ashmore

saisons : 62 ans.
occupation : Avocate qui passe désormais plus de temps à enseigner à l'université qu'à défendre des dossiers.
myocarde : Veuve, la bague toujours brillante au doigt, incapable d'oublier la femme qui fut la sienne.
miroir : topic commun | dream on 2e248ff978b2439d936a3484a94fae4198523ac3
faciès & artiste : Michelle Yeoh | corvidae (avatar) soeurdelune (icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 848


“Merci, passez une bonne soirée !” Un cornet de frites dans une main, une canette de coca dans l’autre, elle salue la commerçante d’un sourire avant de se détourner du stand de street food. Quelques pas sur la promenade finissent par l'ennuyer, et elle descend sur la plage, se déchausse d'un geste. Lunettes de soleil remontées sur le crâne – désormais inutile, à cette heure-ci – et sandales fourrées dans son sac pour profiter de la sensation du sable sous ses pieds, Lauren a tout l’air d’une touriste de passage à Scarborough, trop heureuse de venir profiter des festivités estivales sur la plage.

Le nez en l’air, elle scrute la foule d’un œil désespéré, a perdu de vue ses ami·es et les cherche sans discerner un regard familier. La plage grouille de monde, ce soir, de rires, de cris, de chaos, animée par les artistes, les danses et la musique, les flammes qui s’élèvent dans le ciel. Absorbée par le spectacle d’un cercle de danseur·euses dont les mouvements rythmés ont un quelque chose d’envoutant, elle finit par abandonner sa quête, pioche une frite puis une autre dans son cornet, sourire aux lèvres.

Le poti résumé:

____________________________

this is the strange way of the world, that people who simply want to love are instead forced to become warriors.



Zara Brontë
moyenne suspicion

Zara Brontë

saisons : apoptose égotisme, ( quarante-neuf annuités ) qu'on ne lui prêterait guère, insidieusement baffrées par l'écume des jours.
occupation : impie assassine les chairs d'encres absconses, tire cartes, révère fortunes et fatum, ( sorcière ) conjurant schéol.
myocarde : noces sanglante jamais révolues, opprobre carmine - se souffle qu'elle est sienne, ( épouse) au péricarde ensuqué de quelques empyèmes.
miroir : topic commun | dream on YKZ4LNqT_o
faciès & artiste : jolie, self, ausländer ♥
victimes : 630




petons nus sur goudron tiède. zara traverse la jetée et tente de se frayer un chemin dans la foule qui s'ébroue, s'éloignant le plus possible de celle-ci pour embrasser un semblant plus de calme. le soir d'été est bien doux, une brise tiède caresse locaux et touristes, rassemblement transpirant l'excitation pour le feu d'artifice. zara qui grimpe et qui trouve assise sur un amoncellent de caillasse dégueulée par les eaux. légèrement en hauteur par rapport à la plage, elle étale un épais plaid sur le surplomb rocheux. un verre à la main, elle soupire de contentement en perdant son regard à l'horizon, là où brille les lueurs de la ville sur la mer qui danse. à mieux observer la plage, elle finit par reconnaître les gueules de quelques figures locales. comme d'habitude, constamment offusquées, un chœur d'austères béguines qui ne tolèrent pas les travers de quelques adolescents en état d'ébriété, volontiers désinhibés face aux mégères du patelin. elle ne se souvient même plus comment elle était à leur âge. la scène lui tire un sourire et elle se laisse glisser contre la roche, prête à observer le feu d'artifice.

inclinant la tête pour vérifier l'heure sur sa montre, elle soupire à nouveau en se perdant dans la contemplation de la voûte céleste, noyée dans l'écho du ressac. paisible. soudain, elle aperçoit une ombre qui se rapproche et qu'elle ne peut deviner en clair obscur. portant le verre à ses lèvres, elle comprend soudainement qu'elle n'a pas été la seule à avoir cette idée. la vue était plus belle d'ici. s'écartant légèrement, elle laisse un peu de place au nouvel arrivant.

« je pensais être la seule à avoir eu cette idée. »

Le poti résumé:

____________________________

— pardonnez moi pour le mal,
mais j'ai jamais dit que j'allais changer.

Beckett Reeves
légère suspicion

Beckett Reeves

saisons : 27 ans
occupation : Barman au casino
myocarde : Pansexuel, célibataire, opportuniste
miroir : topic commun | dream on Tumblr_p5ywh3AW5D1rn0sgro2_640
faciès & artiste : Ross Lynch; signfromgod - sign;awonaa - icons;signfromgod
victimes : 223



C’est la première fois depuis ton arrivée à Scarborough où tu peux assister au feu d’artifice estival. T’as toujours travaillé les autres années, et même si tu sais que le feu et surtout sa fumée ne fera que cacher la beauté du ciel d’été, tu t’es dit que c’était quand même une idée sympathique d’y aller. Le fait que Georgia ait lancé l’idée n’a fait que renforcer cette envie qui était déjà un peu présente. Tu sais pas trop ce que ça signifie, t’as pas voulu appeler ça un date, t’essaies d’apprendre de tes erreurs, mais la curiosité est quand même présente, et t’as beaucoup fait réfléchir depuis qu’elle t’as proposé cette sortie.

Le rendez-vous était prévu à 22h, à coté du kiosque numéro 12, pour que vous puissiez trouver un endroit où vous installer pour avoir une vue agréable. T’as mis des baskets, ce qui ne sera pas pratique pour le sable, mais au moins t’éviteras de passer pour un gros beauf. T’es un beauf, en tout cas selon l’avis de certains, mais pas un énorme beauf non plus.
Tu jettes un œil à ton téléphone qui affiche 21h53. T’es pas toujours en avance, mais faut croire que la motivation était présente ce soir.
Tu t’installes à côté du kiosque, et observe les gens commander et le personnel servir. Tu te fais la réflexion que les journées au casino ne sont pas toujours de tout repos, mais qu’au moins tu ne sens pas la frite et t’attends. Georgia n’est pas la personne la plus simple à voir de loin, mais tu patienteras le temps qu’il faudra.

Spoiler:

Rex Martell
aucune suspicion

Rex Martell

saisons : 38 ans et (presque) toutes ses dents
occupation : Bassiste des Velvet Ribs
myocarde : Il connaît mieux les râteaux que les pelles... Ça résume. Si on lui demande son avis, il préfère les femmes.
faciès & artiste : Robert Sheehan / Lilie
victimes : 448


”Enfoiré…”. Le mot s'extirpe sans prévenir des lèvres féminines, les bras tombant le long de son corsage dans une posture un brin exaspérée. Du coin de l'œil, elle aperçoit un convive qui se sent visé par l'affront. Oups. Un petit sourire vient orner le joli minois, mi amusée, mi déconfite, une oeillade d'excuses envoyée discrètement au pauvre bougre insulté contre son gré. “Désolé !” qu'elle ajoute pour être sûre d'avoir été comprise, avant d'esquisser quelques pas. Sur le muret qui orne les abords de la plage, la jolie blonde dépose un pied, ses doigts viennent s'enticher de la fermeture à glissière qu'elle fait descendre rapidement avant de retirer la cuissarde. Même opération pour la seconde avant de les rassembler toutes deux entre ses doigts. Elle va devoir se les trimballer toute la soirée on dirait ! Merci l'artiste !

Un soupir plus tard, la Marquise se compose une posture altière digne de son rang, tant qu'à faire. Loup plaqué sur son visage, salutations discrètes faisant opiner sa tête, elle se fraye lentement un chemin entre les convives, ses pieds à présent nus foulant le sable encore chaud. Les regards se heurtent à sa mise des plus excentriques, effleurant sa silhouette avant de murmurer leurs commentaires à leur complices. Une soirée déguisée à la plage, qu'il disait. Il va le lui payer ! Les orbes d'émeraude cherchent le coupable impossible à déceler dans la foule éparse. Lui, il ne pourra pas la louper, au moins. Alors elle s’approche d'un groupe de danseurs, laisse tomber le bras qui maintenait le masque contre son minois et appuie son poignet à sa hanche, obnubilée par le spectacle que les artistes offrent à ses yeux, une odeur de frites venant chatouiller son odorat. Si bien qu'elle fronce un peu le nez, son estomac décidant de quémander à sa place un peu de nourriture.

Spoiler:

____________________________

• I want to feel
sunlight  on my face •


Cody Grant
légère suspicion

Cody Grant

saisons : Trente-trois ans.
occupation : Animateur dans l'événementiel et sur camping l'été ; propriétaire et conducteur d'un party bus (pour le moment non disponible ...).
myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
miroir : topic commun | dream on E1d78990b5508ad0bafc31a62bcf90705cc96a22
faciès & artiste : Jeremy Allen White ; ava (c)sokosid, gif (c)khaoray, signa (c)awona, icons (c)vocivus.
victimes : 703


cw; consommation de cannabis, un peu vulgaire.

    Tu sèmes sur la roche des empreintes plus foncées et un chapelet de gouttes autour. C'est jamais l'heure tardive qui t'empêchera de te jeter à la flotte : t'es à ton prime là, c'est maintenant que la deuxième journée commence pour les fêtards dans ton genre. Et après l'effort, le réconfort. La bouteille de bière dangereusement coincée dans l'auriculaire, le sac banane d'un vert fluo et pas de la dernière fraicheur entre le majeur et l'index, le briquet aussi en équilibre quelque part – l'autre main sert à amortir le choc si jamais tu te ramasses dans l'escalade. La contrefaçon de Ray-Ban rejoint ton front écrevisse, le nez passe de l'horizon (ça devrait suffire, comme rehausseur pour le spectacle, short king) à la silhouette que t'as rejoint sur du plat relatif. « Putain c'est trop une bonne idée le plaid ! » que tu vas chouiner à hauteur de la dame qui se traîne sur un tartan vaguement familier (tu te prétendrais pas expert). Tu t'ébroues les boucles vite fait, t'accroupis pour mieux voir ses lèvres remuer dans l'éclairage approximatif, puisque t'avais traduit l'invitation du geste à défaut de l'entendre la mâchouiller. « A quel point ça t'emmerde que j'le mouille un peu ? » Tu dézippes la banane, le seul truc à peu près sec sur l'ensemble. On en dira pas autant du short de bain, motif mal tronqué de flamants roses sur des plantes qui ont jamais vu ce continent, ou du t-shirt de camping collé à ta peau – une édition collector, ils en font plus des comme ça depuis quelques années. Le pochon sorti du ramassis d'affaires improbable, le filtre et le papier calés entre les doigts fripés typiques des baignades trop longues, le mouvement amorcé dans sa direction traduit la question informulée qu'il te reste : ça t'emmerde aussi, si j'fume à côté ? Non seulement tu serais pas vexé, mais tu serais pas non plus opposé au partage.

trop long, pas lu:

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should've washed this, smells like R. Kelly sheets, but shit, it was ninety-nine cents

Georgia Darling
aucune suspicion

Georgia Darling

saisons : Hot Girl Summer all the way / 26 ans
occupation : Smut Author Extraordinaire - Julia Quinn si Lord Bridgerton avait des tentacules et une salive aphrodisiaque
myocarde : En rehab après un abus sévère de Men in Finance,Trust Fund, 6'5, blue eyes
miroir : topic commun | dream on 56b0dc43d5b0e8cee26f6e9ee073e5d74380b974
faciès & artiste : Sabrina Carpenter - madebycristalline -tumblr
victimes : 599


Georgia est distraite.
Après les quelques minutes de marche qui séparent la bande de plage donnant sur la demeure Darling et celle où les festivités ont lieu - elle ne sait plus où donner de la tête.
Presque envieuse de ceux qui ont eu la bonne idée de s’éloigner sur des hauteurs plus calmes, elle préfère tout de même l’agitation du contrebas en dépit des risques de bousculade et du jeu de jambe nécessaire pour esquiver ballons de plage et verres de bière mal tenus.
Les attractions ne manquent pas - danseurs, cracheurs de feu et exquises tenues qu’elle ne s’empêche guère de commenter, le compliment laissé en passant - “Magnifique. Tout simplement sublime !” - et l'œil un peu traînant sur un cornet de frites bien croustillantes.
Hors de question de risquer une tâche de gras ou de sentir la frite cependant, elle fuit loin de la tentation.
Réfugiée auprès des étals - où elle cède à une autre tentation, une paire de lunettes de soleil aux verres roses, les côtés agrémentés de petits flamants roses qui lui paraissent bizarrement familiers, elle veut bien admettre que plus que distraite, elle est nerveuse.
Bien qu’à l’initiative de la sortie - comment refuser l’appel d’un feu d’artifice à deux pas de chez elle ? - elle n’est pas très sûre de comment la qualifier. Date, pas date ?.
Et si elle pense que c’est un date alors que non ?
Et si elle agit comme avec l’ami de longue date qu’elle a découvert et qu’elle semble désintéressée ??

EUGH.  
Pas le temps de tergiverser, l’heure approche.
Le kiosque 12 en vue, sa longue file et les machines à granita qui tournent à plein régime, les pales visibles avec le niveau bas de la glace, elle rejoint Beckett, lunettes roses sur la tête. “Hey
Une autre paire tendue - y avait une promo ok - elle enchaîne, déjà plus détendue à la vue de son sourire facile auquel elle répond, “Histoire de pas être seule à avoir l’air ridicule.”

Est-ce qu’elle a précisé que les flamants roses étaient lumineux ?

Résumé:

Avery Hawking
moyenne suspicion

Avery Hawking

saisons : 25yo
occupation : détective privée
myocarde : célibataire ; bi
miroir : topic commun | dream on 21bm
faciès & artiste : Tati Gabrielle - salaï :drama:
victimes : 237


Une fois n'est pas coutume, l'hésitation se montre, sans enjeux pour départager les choix. Festival de lumières ou feu d'artifice - quelque chose de similaire entre les deux, thème d'une nuit d'été illuminée - scène locale ou artistes aux talents quasi circassiens. Et pourquoi pas poursuivre une de tes affaires, ce soir où deux fêtes se partagent l'attention publique ? Couverture et diversion parfaite pour quiconque ourdirait quelque dessein secret.
Mais non ; tu mérites bien un moment de détente, et de te laisser aller à l'envie de te mêler à la foule et à l'atmosphère de fête.
La perspective des quelques étals d'artisans, sorte de petit marché nocturne sur la jetée attenante à la plage arrête ta décision, et c'est là que tu termines. Les yeux et les doigts fouillent entre les bougies faites mains, les céramiques, et quelques bijoux dont le métal luit dans les lumières chaleureuses qui éclairent la nuit. Tu t'achètes d'ailleurs une énième bague qui vient tout de suite ceindre l'un de tes doigts, et un collier pour Gigi - à qui tu aurais bien proposé de t'accompagner ce soir, si elle ne retrouvait pas déjà un ami de longue date.

T'éloignant du stand, tu profites de la position légèrement surplombante de la jetée pour lancer un regard à la ronde, cherchant un visage connu et t'interrogeant sur la probabilité de tomber sur la chevelure blonde caractéristique de ton acolyte.
Les gerbes de feu et les danseurs, peintres de lumières aux vifs orangés et d'ombres fébriles, attirent attention et pas dans leur ballet. Tu t'approches, traverses précautionneusement les rochers qui descendent vers la plage, te perches sur un caillou libre proche des artistes pour les observer à loisir. C'est peu après que tu avises les traits familiers d'une certaine avocate. "Me. Chen-Ashmore," tu l'interpelles, un sourire aux lèvres, qui en tire un coin. "Contente de vous croiser - loin d'un tribunal cette fois. Je dois dire que les Scarborians savent comment rendre l'attente agréable, iels impressionnent." Un léger mouvement du mentons désigne les cracheurs de feu à quelques mètres de toi. "Quoique vu la réputation de la ville, je me serais presque attendue à quelque chose de plus mystique." Par ça, tu ne signifies pas la personne qui s'approche, déguisée, masque à la main - pas dans le thème, mais l'idée d'un feu masqué aurait été amusante.


résumé:

Lauren Chen-Ashmore
administratrice

Lauren Chen-Ashmore

saisons : 62 ans.
occupation : Avocate qui passe désormais plus de temps à enseigner à l'université qu'à défendre des dossiers.
myocarde : Veuve, la bague toujours brillante au doigt, incapable d'oublier la femme qui fut la sienne.
miroir : topic commun | dream on 2e248ff978b2439d936a3484a94fae4198523ac3
faciès & artiste : Michelle Yeoh | corvidae (avatar) soeurdelune (icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 848


Le spectacle a un quelque chose de fascinant, danse rythmée dans une semi-obscurité entrecoupée de gerbes de flamme. Où que se pose l’œil, il y a quelque chose à regarder, à écouter, et déambuler seule au milieu de la foule, en pure spectatrice, est tout aussi passionnant que d’avoir de la compagnie.

Mais un visage familier est une agréable surprise, au milieu des faciès anonymes. “La plage est mille fois plus agréable que le tribunal. Je ne vous le fais pas dire.” C’est étrange, de soudain se confronter à Avery en pareil lieu, en pareil événement. Elles ne se sont jamais rencontrées que dans un cadre professionnel, la mise propre, les pieds chaussés, et sûrement pas armées d’un coca et d’un cornet de frites. Mais ça a quelque chose de rafraichissant, qu’elle embrase aussitôt. “Appelez-moi Lauren, j’ose à penser que je suis moins formelle dans mon temps libre qu'au travail. Et tutoie-moi. Je ne suis pas si vieille que ça.” Œillade complice et amusée à la jeune détective. Avoir l’âge d’être sa mère (et bien plus) ne l’a pas dispensé d’apprécier les compétences d’Avery à leur juste valeur. “Cette fête te convaincra que tu n’as pas fait un si mauvais choix en t’établissant à Scarborough ?” Elle sait combien les changements d’environnement peuvent être difficile, d’autant plus quand il s’agit d’atterrir dans une ville comme celle-ci. Si cela n’avait été pour Isabella, Lauren n’y aurait sûrement jamais mis les pieds.

L’œil accroché par une silhouette près d’elle, un instant, un froncement de sourcil prend le pas avant de trouver une explication qu’elle veut plus rationnelle. “Jolie tenue. Vous êtes une des performeuses ?” Elle aurait de quoi se tenir parmi les artistes, fière et éblouissante dans sa tenue, pour ensuite se glisser dans la foule, le temps de se reposer avant de reprendre un spectacle. “Des frites ? J'en ai définitivement pris trop pour moi toute seule.”

Le poti résumé:

____________________________

this is the strange way of the world, that people who simply want to love are instead forced to become warriors.



Invité
Invité

Anonymous



La sorgue avait rattrapée le Sun au gré de ses manigances, l’obligeant à abandonner le bric-à-brac de ses pensées délitées quand il se rendit compte que le solaire s’en était allé le temps d’une nuit. Forcé de presser le pas, courant après des minutes qu’il n’avait pas, il se contenta d’enfiler une chemise par dessus un marcel maculé de suie. Rejoignant le sud de la ville en toute précipitation, il abandonna sa moto à proximité des célébrations. C’était sans surprise que l’homme s’élançait hâtivement le long de la promenade afin de rejoindre les festivités et trouver une place d’où observer le feu d’artifice estival. Jetant un coup d’œil à son téléphone, il ne s’étonnait même plus du ballet des heures le tourmentant sur l’écran. Il pouvait presque entendre sa sœur se plaindre de ses trop nombreux retards et imaginer ses parents le regard las de sa tendance pathologique à oublier le temps. Se frayant un chemin de grâce entre touristes étourdis et badauds épris de l’éclat nitescent des célébrations, Ira se pressa jusqu’aux abords de la plage avant de retirer prestement ses chaussures et continuer son chemin à même le sable.
Le fantôme d’un sourire nimba le faciès du Sun tandis qu’il s’arrêtait enfin, contemplant la procession fantasmagorique des danseurs sous les prunelles voraces des spectateurs alanguis. Sortant son paquet de clopes de sa poche, il porta une cigarette à ses lèvres avant de remarquer l’absence de son habituel briquet sans nul doute oublié dans sa hâte. « Merde. » Grommela-t-il avant de se tourner vers une personne passant par là. « Excusez-moi, vous auriez du feu ? »

tldr:

The Ghost
infamie spectrale

The Ghost

saisons : Carcasse trépassée surannée, l’œillade infinie qui veille.
occupation : Marionnettiste avisé aux nombreuses possessions.
myocarde : Esseulé, dépourvu d'affection.
faciès & artiste : corvidae
victimes : 1551


Dream On
topic commun I

❝ ❞
I know nobody knows where it comes and where it goes. I know it's everybody's sin, you've got to lose to know how to win.


[ 30.07.24, 22h00 ] Dans les lumières tamisées des stands et les lueurs flamboyantes du feu des artistes, la fête bat son plein. L'on s'amuse, l'on danse et l'on rit, dans l'attente du spectacle des feux d'artifices, mais plus pour longtemps. Dans l'ivresse collective, dans les cris et les applaudissements qui saluent la première fusée qui éclate dans le ciel, le premier corps qui tombe passe inaperçu. Mais quand c'est un tiers de la foule qui s'écroule, sans un mot, sans un signe avant-coureur, la panique étreint les cœurs, et les regards se détournent du spectacle nocturne, y préfèrent l'horreur des chutes inexplicables. Un vent froid semble souffler, mais le silence choqué ponctué des feux d'artifices laisse trop rapidement place aux cris d'effroi, aux proches qui se jettent au sol, près des corps inanimés, pour essayer de comprendre, de les réveiller, de les faire se relever. Mais iels semblent tombé·es dans un profond sommeil, d'un coup d'un seul, un mystère auquel on ne sait apporter de réponse, tandis que le feu d'artifice continue d'éclairer la scène de mille et une couleurs, une fusée après l'autre, un bruit de coup de feu après l'autre...





informations


Ce topic commun possède une probabilité faible à modérée de dévoiler des éléments concernant la nature de votre personnage. Tout dépendra de vos propres actions en jeu.

— Le TC est toujours ouvert, de nouveaux personnages peuvent encore nous rejoindre.  
— Les passages en hide sont autorisés si des éléments peuvent trahir la nature ou l'allégeance de vos personnages.
— Les personnes tombées inconscientes ne sont pas des personnages joués, mais seulement des PNJs.



Avery Hawking
moyenne suspicion

Avery Hawking

saisons : 25yo
occupation : détective privée
myocarde : célibataire ; bi
miroir : topic commun | dream on 21bm
faciès & artiste : Tati Gabrielle - salaï :drama:
victimes : 237


tw : brûlure légère

C'est inattendu, de croiser l'avocate les pieds dans le sable, seule parmi la foule des locaux et de touristes enthousiasmés. Le souffle s'agite, marque l'amusement sans le vocaliser vraiment. "Loin de moi cette idée. Va pour Lauren, dans ce cas." La touche de complicité partagée, le sourire qui tire toujours un peu le coin des lippes, le regard part se balader sur les artistes, vient se réchauffer aux gerbes de flammes rougeoyantes, se glisser dans le ballet des ombres dansantes. "Scarborough n'est pas aussi animée et bondée que Londres, c'est vrai, mais c'est une ville intrigante. Elle compte son lot de légendes," le ton est tranquille, la réponse facile. Une petite grimace, néanmoins, complète le tableau. "Et le travail ne manque pas, aussi glauques que soient toutes ces disparitions... Y a de quoi faire. Puis je suis venue en bonne compagnie." Pléthore de raisons mais la mention anonyme de Gigi amène une nuance de chaleur particulière dans la voix, affection que tu ne voiles pas.
L'attention bascule, se penche vers une nouvelle venue avant que tu n'aies pu renvoyer la question à Lauren. Tu la considères, dans sa tenue inspirée d'un autre temps. "Le costume vous va très bien oui," t'ajoutes, appuies le compliment en y ajoutant le tien, curieuse de sa réponse. En remerciant l'avocate, tu piques une frite dans son cornet.

Un coup, un éclat. La gerbe implose, plus de feu mais d'artifices, fleurit dans le ciel nocturne, et ça fuse et ça tombe dans une veine tentative de symétrie.
Un cri, au coeur des applaudissements et de la joie, qui préfère se démarquer en se peignant d'effroi. Les regards oublient le spectacle pour s'offrir à celui, imprévu, des corps qui s'effondrent, imitent les braises qui chutent dans la nuit, placides.
Soudain, la panique.
Soudain, ça hurle et ça se précipite.
Brillent les yeux, et tu cilles, interdite.
Lances un regard alentour. "Il se passe quoi ? Une attaque ?!" Jamais dans le drame - mais c'est la première option qui tourne dans ta tête et t'échappe, presque malgré toi. Tous sont en proie à l'effroi. T'inspires profondément pour te calmer, incapable de vraiment comprendre ce qui se passe là. D'un mouvement preste, tu te rapproche d'un performeur qui s'est écroulé pour récupérer la torche qui lui lèche déjà les doigts, avances les tiens pour essayer de trouver un pouls. "Monsieur !" Pas de réponse.
Tu te tournes vers Lauren et celleux qui sont tout proches. "... Si c'est ça, l'idée scarborianne d'une fête..." Le sarcasme reste en suspend, se perd. La scène parle d'elle même. Tout autour, le chaos, toujours.


en bref:

Rex Martell
aucune suspicion

Rex Martell

saisons : 38 ans et (presque) toutes ses dents
occupation : Bassiste des Velvet Ribs
myocarde : Il connaît mieux les râteaux que les pelles... Ça résume. Si on lui demande son avis, il préfère les femmes.
faciès & artiste : Robert Sheehan / Lilie
victimes : 448


”Une… performeuse…”, répète bêtement la belle dans un souffle. Les orbes s'arrachent au spectacle, effleurent celle qui lui adresse la parole, puis la nouvelle venue à côté, avant de revenir aux artistes… et de percuter enfin. ”Moi ? Euh je… Me trémousser sur une piste de danse, oui, cracher du feu, pas encore, non, hélas. Peut-être un jour ! En fait, pas du tout, on m'a juste fait une blague mais merci pour les compliments !”, qu'elle finit par déclamer, son accent chantant ne trompant personne sur ses origines, le sourire facile illuminant ses traits. Les doigts, quant à eux, hésitent à peine avant de lâcher les bottes pour s'enquérir des quelques frites proposées. ”Merci Madame ! Vous êtes d'ici ?”.

Non loin, un inconnu réclame du feu, de quoi attirer l'œil de la jolie blonde qui récupère le briquet coincé dans sa perruque avant de l'agiter entre ses doigts. ”Moi, j'en ai un…” a-t-elle à peine le temps de se vanter qu'un poids énorme lui tombe dessus. Prise par surprise, l'espagnole ne parvient pas à garder l'équilibre et se retrouve bientôt par terre, un homme à demi allongé sur elle.  ”Espèce de perv… oh !”, qu’elle s'apprête à protester avant de se rendre compte qu'il a perdu connaissance. ”Monsieur ! Hé ho ! Monsieur !”. Ligia le secoue, coincée sous son poids mort, pestant dans sa langue natale, en vain, l'angoisse infiltrant peu à peu son système nerveux. Partout autour, les convives s'écroulent, inertes, les cris s'élèvent tamisés par le fracas du feu d'artifice. Le cœur bondit dans le poitrail et s’agite plus fort tandis qu'elle lance des regards éperdus aux alentours. ”Mais…”, murmure-t-elle allongée sur le sable. Au moins elle a une vue imprenable sur le ciel.

Spoiler:

____________________________

• I want to feel
sunlight  on my face •


Zara Brontë
moyenne suspicion

Zara Brontë

saisons : apoptose égotisme, ( quarante-neuf annuités ) qu'on ne lui prêterait guère, insidieusement baffrées par l'écume des jours.
occupation : impie assassine les chairs d'encres absconses, tire cartes, révère fortunes et fatum, ( sorcière ) conjurant schéol.
myocarde : noces sanglante jamais révolues, opprobre carmine - se souffle qu'elle est sienne, ( épouse) au péricarde ensuqué de quelques empyèmes.
miroir : topic commun | dream on YKZ4LNqT_o
faciès & artiste : jolie, self, ausländer ♥
victimes : 630


tw : consommation de cannabis

figure masculine inconnue qui s'ébauche, se hisse à sa hauteur, tout trempé, presque odeur chien mouillé. zara qui s'adoucit à l'observer de plus près, tout débraillé qu'il soit, la carne estampillée tatouages  — lui offrant aussitôt la sympathie de son interlocutrice. l'entrain du bonze lui tire un sourire et elle acquiesce, se décalant afin de lui laisser prendre place sur son plaid, maigre souvenir d'un vieux périple dans les highlands.

« ça ne m'emmerde pas, mouille le donc, ce vieux truc là. ça ne craint plus rien. »

lucarnes brillant soudain d'un air malicieux, puisqu'elle comprend rapidement ce qui occupe l'esprit du freluquet, soupire d'un air presque moralisateur, faussement outrée. se penchant vers lui, elle vient souffler au creux de son oreille, murmure brasier :

« seulement si tu fais tourner. »

et les voilà donc quelques minutes plus tard, bras dessus bras dessous, à se finir calumet de la paix en tête à tête. zara qui rit à gorge déployée, étourdie par fumette, renverse la tête en arrière. des étoiles plein les yeux, légère, la fausse béguine, si austère, soudainement désinhibée. un peu trop. brusquement, elle réalise qu'une envie pressante lui troue le bas-ventre et elle se redresse tant bien que mal.

« j'dois pisser, putain. je sais pas comment j'vais redescendre d'ce foutu rocher. »

et là voilà donc, qui s'ébroue, commence l'ascension inverse, pose ses pieds nus dans les aspérités du roc creusé par les eaux. quelques cris lui font péniblement tourner la tête, l'esprit vraisemblablement torturé par d'autres questionnements existentiels, lorsqu'elle réalise l’amoncèlement de corps sur le sable, tombés comme des mouches. elle n'sait pas si elle hallucine ou... et vlan, là voilà qui perd l'équilibre sur la surface humide et glissante, entraînant à sa suite le plaid, tentant en vain de s'y agripper, et le blondinet avec elle.

ils sont beaux là, le cul sur le sable.
pour couronner le tout, une vague vient les cueillir, les trempant allègrement jusqu'à mi-corps. perplexe, elle continue d'observer la panique qui gronde au cœur de la foule, sourcils froncés.

« il est fort ton truc, putain. »

Le poti résumé:

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— pardonnez moi pour le mal,
mais j'ai jamais dit que j'allais changer.

Cody Grant
légère suspicion

Cody Grant

saisons : Trente-trois ans.
occupation : Animateur dans l'événementiel et sur camping l'été ; propriétaire et conducteur d'un party bus (pour le moment non disponible ...).
myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
miroir : topic commun | dream on E1d78990b5508ad0bafc31a62bcf90705cc96a22
faciès & artiste : Jeremy Allen White ; ava (c)sokosid, gif (c)khaoray, signa (c)awona, icons (c)vocivus.
victimes : 703


cw; consommation de cannabis

    Ton cul rejoint le plaid des highlands, trempe le vieux machin d'eau salée (les poissons pissent dedans mais ça va, c'est pas la Seine), les scrupules noyés dans le sourire qu'elle enfile et les quelques mots lâchés. Pas sûr que de souffler dans ton tympan mal branlé soit la chose à faire, t'as un net recul, tentes de garder la bouche dans ton champ visuel. Possible que t'entendes, comprennes, ou peut-être devines, ou que la réponse bateau fonctionne sur un coup de poker. « T'inquiète. » Juste le temps de rouler puis honneur aux dames, t'attends l'avis du public sur ton séchage maison. Puis les feux éclatent, saturent ton brouillard auditif ; ça te brille dans les yeux et monopolise ton attention.
    Jusqu'à ce qu'elle remue entre deux passages de joint, que ton regard accroche les mots à la volée. « J'sais pas, saute ? » que tu proposes à un volume aléatoire, au moins aussi désinhibé. Fais un salto, mais t'auras rien l'occasion de voir avant que la couverture glisse sous toi – et que tu glisses avec, faut croire bizarrement léger. Elle te catapulte au rez-de-chaussée, et sans même râper la roche (chanceux aux dés), la plage ramollie par la mer t'amortit comme de la vase. Pas tant plus mouillé que trois secondes avant, c'est-à-dire mouillé quand même, tu te relèves tout collé de sable, pas le plus charmé ni le plus stable sur tes jambons, tout à fait indemne.
    « J'aurais dû te dire que je dosais sec, » vu que tu supputes qu'elle marche plus droit, « tu mettrais des crocs, tu glisserais pas. » Ni reproche ni conseil, une pulsion de commentateur, on se refait pas. Tu repêches ta banane qui prend le large, relèves finalement le nez sur le spectacle des corps qui pioncent en positions inconfortables et de ceux qui s'affolent autour. Pas intentionnel, donc. « Euh. » Et ça continue de tomber, troublé que t'es, planté dans l'écume, pas sûr de quoi faire ni de pouvoir te fier à ce que tu vois. « C'est pas normal, ça. » – Albert Einstein.

trop long, pas lu:

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should've washed this, smells like R. Kelly sheets, but shit, it was ninety-nine cents

Lauren Chen-Ashmore
administratrice

Lauren Chen-Ashmore

saisons : 62 ans.
occupation : Avocate qui passe désormais plus de temps à enseigner à l'université qu'à défendre des dossiers.
myocarde : Veuve, la bague toujours brillante au doigt, incapable d'oublier la femme qui fut la sienne.
miroir : topic commun | dream on 2e248ff978b2439d936a3484a94fae4198523ac3
faciès & artiste : Michelle Yeoh | corvidae (avatar) soeurdelune (icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 848


Facéties et small talks finissent étouffés par les premiers feux d’artifice. Le bruit la fait sursauter, jeter les yeux vers le ciel, admirer un instant les couleurs éclatantes, paillettes iridescentes dans la nuit noire, mille étoiles piquées dans le firmament.

Mais trop vite, l’émerveillement tourne à l’horreur. Il lui faut un temps, pour comprendre, pour encaisser, pour ne serait-ce que réagir. Les premiers cris la font revenir sur terre, le regard hagard, assourdie par le bruit des feux d’artifices et les cris des badauds. Quelque chose ne va pas. La peur monte en première, lui noue la gorge, terrible, écrasante, avant même de notifier le premier corps près d’elles, qu’Avery s’est empressée d’ausculter. L’impression de panique est lourde, lui pèse sur le cœur, la laisse sonnée, à contempler le chaos autour d’elle sans ne lui trouver aucun sens.

C’est le cri de la jeune inconnue qui la tire de sa torpeur, la fait revenir à la réalité, pour un temps au moins, coincée sous le corps d’un homme tout ce qu’il y a de plus inanimé. Aussitôt accroupie près d’elle, elle évalue la situation, la mine atterrée, encore à chercher une explication satisfaisante quand les événements ont préféré faire fi de toute logique. “Aidez-moi, on va essayer de le faire rouler sur le côté.” qu’elle interpelle la jeune femme qui se débat contre le poids mort sur sa poitrine. “Oui, voilà comme ça.” À elles-deux, elles finissent non sans peine à faire basculer le corps inanimé sur le côté, libérant enfin la jeune femme. “Vous allez bien ?” Un genou encore dans le sable, elle cherche une réponse affirmative avant de se tourner vers Avery. “Tu sais ce qu’iels ont ?” qu’elle souffle, le regard relevé vers elle, cherchant des réponses auprès de celle qui, comme elle s’est penchée sur un corps, observant un artiste. Mais elle n’a pas besoin de l’entendre pour reconnaître le goût amer de la vérité : elles ne sont pas plus avancées l’une que l’autre.

Le poti résumé:

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this is the strange way of the world, that people who simply want to love are instead forced to become warriors.



Beckett Reeves
légère suspicion

Beckett Reeves

saisons : 27 ans
occupation : Barman au casino
myocarde : Pansexuel, célibataire, opportuniste
miroir : topic commun | dream on Tumblr_p5ywh3AW5D1rn0sgro2_640
faciès & artiste : Ross Lynch; signfromgod - sign;awonaa - icons;signfromgod
victimes : 223



“Merci,” tu réponds simplement avant d’enfiler les lunettes et de voir ton monde se colorer d’un filtre rosé. “Je suis plus à ça près,” t’ajoutes avec un sourire qui trahit une vérité certaine. Vous trouvez bien vite une place libre dans un coin pour observer les éclats dans le ciel parmi la foule. La conversation est relativement fluide, malgré les questionnements qui t’animent toujours. T’essaie de profiter de l’instant, en te disant que les questions pourront reprendre une fois le jour levé. Et comme diraient certains génies, la nuit porte sommeil. T’es pas mécontent du spectacle, les feux en forme de petite fleurs sont certes un peu incertains mais une idée mignonne, et la brume cache déjà les étoiles, mais rien de dramatique.

Plus dramatique est la personne qui te bouscule soudain, ou plutôt s’affale sur toi. Alors oui, la plage est pleine, mais quand même, il est plutôt déconseillé de s'asseoir sur les gens. Tu te retournes vers l’intru, prêt à lui dire de s’acheter des manières quand tu remarques que l’intruse semble en réalité inconsciente. Puis soudain tout part en cacahuètes, les cris, les pleurs, les bruits du feu d’artifices qui semblent un écho aux battements de ton cœur. Tu cringe un peu quand tu ne peux retenir le mouvement de recul qui te prend comme un réflexe, et qui fait que la pauvre dame qui t’es tombée dessus tombe encore plus bas. T’as pas l’âme d’un héros, et quand tu vois autour de toi des gens tomber inconscient (?) tu ne sais pas trop comment réagir. Tu te retournes vers  @Georgia Darling , qui semble aussi interloquée que toi, et tu lui poses la question la plus idiote qu’il soit : “ça va ?”.

Spoiler:

Georgia Darling
aucune suspicion

Georgia Darling

saisons : Hot Girl Summer all the way / 26 ans
occupation : Smut Author Extraordinaire - Julia Quinn si Lord Bridgerton avait des tentacules et une salive aphrodisiaque
myocarde : En rehab après un abus sévère de Men in Finance,Trust Fund, 6'5, blue eyes
miroir : topic commun | dream on 56b0dc43d5b0e8cee26f6e9ee073e5d74380b974
faciès & artiste : Sabrina Carpenter - madebycristalline -tumblr
victimes : 599


Hey !” le nez se fronce, principalement amusée dans sa remontrance - pas même assez vexée pour insuffler une esquisse d’outrage: Comment ça il ne nie pas ??
Tête à peine inclinée dans la réflexion, elle jauge la chevelure ébouriffée par l’air marin, les souvenirs d’énièmes conversations ridicules sur tumblr - et des bien plus sérieuses, l’ombre que les lunettes creusent sur la fossette du sourire - et peut-être que c’est la faute de tout ce rose mais elle sourit, concède même, le ton partagé entre la taquinerie et quelque chose d’un peu trop doux qui n’a rien à faire là: “Mh ouais, ça se tient.
Regard détourné, lunettes relevées pour profiter pleinement du spectacle - trop dangereuses pour son cœur surtout - le ballet des feux illuminant la mer et le ciel est apprécié jusqu’à ce qu’il prenne une tournure... inattendue.
Elle remarque le tenancier du snack tomber en premier - l’attention curieusement happée par sa chute quasi silencieuse dans le bac à glace où il était en train de fouiller - l’odeur des frites commençait à faire son effet sur son estomac, les maugréements du client à peine entendus - et j’ai dit deux cocas avec ça monsieur - avant que la moitié de la plage ne se décident à la suivre.
Bizarre comme happening.
Remue-ménage et bousculades détournent son attention du snack avec précipitation - lunettes lui retombant sur le bout du nez avec le mouvement, juste à temps pour voir Beckett reculer brusquement et une dame dégringoler un peu plus bas.
Léger hochement de tête en acquiescement à la question, les doigts se referment doucement sur le poignet de l’autre, la pression légère mais présente, point d’ancrage offert alors qu’elle lui retourne la même interrogation silencieusement. Tentée de partir mais pas si dénuée de morale que ça, et une fois rassurée que Beckett n’allait pas lui tomber dessus à son tour, elle s’agenouille dans le sable pour effectuer une PLS de circonstance à la vieille dame. Elle aurait parié sur les ravages du combo cocktail et chaleur sur les seniors si les personnes à terre n’avaient pas été si nombreuses, et, Scarborough avait beau être une ville côtière, tous ses retraités ne pouvaient pas être à la plage en même temps.
(Il manquait Meemaw et Tonton Archie, déjà.)
Index placé sous les narines - elle a les mains propres mais ce n’est peut-être pas le souci principal de la dame - elle soupire de soulagement. “Elle respire.
L’air grave, le regard se lève vers Beckett, visage toujours peint des nuances de rose conférées par les lunettes lumineuses. Fini la plaisanterie, temps d’agir. “On se casse ?

Autour, les cris continuent.

résumé:

Invité
Invité

Anonymous



    Moira Grant aurait pu faire sa paresseuse et rester dans le confort de son balcon pour admirer les feux d'artifice. En rétrospective, elle aurait dû. Mais non, il fallait qu'elle fasse acte de présence. Et puis, ce n'était pas assez loin pour utiliser la distance comme excuse - elle s'était déplacée à pied pour rejoindre les festivités. Ce fut donc habillée d'une longue robe d'été fleurie qu'elle fit acte de présence, regardant les différents stands, se laissant tenter par les différentes options. Sucré ou salé, à cette heure pareille? Un peu d'alcool pour mieux admirer les feux d'artifice? Tant de choix.

    Moira hésitait encore à choisir la meilleure option lorsqu'un jeune homme l'interpella et lui demanda du feu. Grant lui sourit. "Bien sûr! Attendez un instant." Fumeuse très occasionnelle, l'agente conservait un briquet dans sa sacoche davantage pour ses clients, qui pourraient en avoir besoin. Qu'on prenne Moira Grant à ne pas offrir ce qu'un client lui demandait! Elle avait donc plus que le nécessaire dans sa sacoche. Elle fouilla dans les différentes poches, puis trouva ce qu'elle cherchait. "Voilà." Le sourire étincelant n'avait pas quitté son visage.

    À peine eut-elle le temps de trouver un sujet de conversation pour conserver l'inconnu à ses côtés que les feux débutèrent. Les yeux rivés au ciel, elle admira les différents choix de couleur choisis par les artificiers et ne remarqua pas ce qui se passait autour d'elle. Lorsque le bruit des feux fut recouvert par les cris autour, Moira porta une attention plus particulière à son environnement et remarqua aussitôt que la foule était moins nombreuse. La raison de ce changement soudain était à ses pieds: des corps inanimés, de plus en plus nombreux.

    Moira ne put retenir son cri et se tourna machinalement vers l'homme à la cigarette. "Qu'est-ce qui se passe!?", comme s'il connaissait la réponse.

    tldr:

Invité
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Anonymous



     La vie se rompait au gré du silence en une procession d’allégresse tandis que se mélangeaient citadins et villageois, étrangers et autochtones. Les corps se pressaient de lueurs factices en étincelles rugissantes, cherchant à trouver un peu de baume pour l’organe palpitant en prévision de nuits plus obscures. La cigarette portée aux lèvres, Ira offrit un sourire se voulant débonnaire à l’inconnue qu’il venait d’accoster. Observant sa bienfaitrice farfouiller impétueusement dans sa sacoche, il lui répondit, adouci de tant de bonté : « C’est très gentil, si vous ne le trouvez pas ça n’est pas grave. » Dans le dos de l’inconnue une personne déguisée agitait un briquet en captant l’attention du Sun. Sur le point de s’adresser à la Marquise, sa bienfaitrice retrouva soudainement le briquet avant de lui tendre. Allumant sa cigarette d’un mouvement habile de trop d’inconscience pour sa santé, il rendit l’objet à l’inconnue tandis que les premières lueurs des feux éclatants au-dessus de leurs têtes nimbait son faciès d’un halo mordoré. La remerciant avant de tourner les prunelles vers le ciel dilacéré de mille éclats illuminés, Ira ne s’étonna pas des diverses exclamations s’élevant autour avant de baisser les yeux vers un cri plus inquiétant que les autres.
Des corps fleurissaient le sable en une vision lugubre, le paysage soudainement maculé d’inconscientes figures naufragées à même le rivage. Jetant sa cigarette, Ira se tourna vers l’inconnue criant à sa droite alors qu’elle le haranguait de toute son incompréhension. « Je ne sais pas. » Répondit-il en s’approchant d’elle avant de poser un genou à côté d’une figure étendue à ses pieds. Retournant sans trop de mal le corps inerte, il plaça l’adolescent sur son dos avant d’observer son buste se soulever en un rythme rassurant. « On dirait qu’il s’est évanoui ? » Dit-il, observant les autres corps allongés tout autour d’eux, sans comprendre ce qui pourrait entraîner une syncope de masse pareille. 

tldr:

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