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Not a scared kid anymore | Ft. Lauren

2 participants
Beau Ashmore
aucune suspicion

Beau Ashmore

saisons : 40 ans
occupation : Vétérinaire, aussi célèbre pour foutre ton poing dans la gueule des mauvais propriétaires que pour tes liqueurs maisons, ton passif de rat de bibliothèque et d'avoir fait la moitié des boulots de merde existants sur l'île
myocarde : divorcée | célibataire | bisexuelle | d'autres choses à faire
faciès & artiste : emily blunt | av. (vixen) | gif. (nicolemaiines) | sign (heresy pour le code, midnightisquiet pour le gif)
victimes : 111


Not a scared kid anymore
@"Lauren Chen-Ahsmore" & @"Beau Ahsmore "

Petit jour ténu, trouble, à peine plus opaque la fumée de ta pipe. Le soleil s’estompe presque à l’abord de la maison familiale, comme s’il était intimidé par les volets encore clos, le silence qui règne. Tes bottines crottées ont été laissées à l’entrée, à une dizaine de centimètres de celles de Lauren. Quatre ans que Isa n’a plus mis les pieds dans ce cottage, quatre ans que les objets prennent sa place, mais tes mécanismes ont la vie dure. Cela ne change rien, dégueulasse juste le sol ailleurs, frôle le tapis de l’entrée, mais cela sonnerait faux que d’utiliser sa patère, mettre tes chaussures à sa place. Combien de temps ça prend ? Qu’est-ce que ça serait si t’avais grandi dans cette maison ?
Ta présence charrie avec elle une odeur de tabac et d’écurie, de fumier, annoncée par Xen qui explore la maison familière, partant à la recherche du chien de Lauren. Tes doigts se referment en un poing, les phalanges contre le bois d’un meuble sur ton passage. Le visage pâle, éreinté, t’es toute pleine de nuits blanches, la sueur froissant tes cheveux en place sur tes tempes, mal ramené en chignon sur ta nuque. Il reste des poils accrochés à ton t-shirt, à ta veste, les genoux de ton pantalon esquinté par ta vie. Quelques heures auparavant, tu assurais une dernière urgence : sous ta robe de chambre, celle de ton père, le vieux t-shirt trahit le pyjama, sous la ceinture de ton pantalon passé à la va-vite, on aperçoit le short de nuit que tu n’as même pas enlevé.

Tu fais craquer ta nuque, machinalement. « - Je ne voulais juste vérifier que tu allais bien.» Que tu respirais. Que tu n’étais pas morte dans ton sommeil. Au fond des poches de ta robe de chambre, tes doigts se referment sur les débris du quotidien : ta pipe, le bois chauffé par les heures d’allumage et par tes mains, ton pouce retrouvant le point familier dans le bois qui hésite entre crasse et polissage à force d’être touché ; un chouchou, usé jusqu’à la corde, soie fraîche ; contre ta phalange, une pièce de quelques centimes ; et les morceaux de feuilles qui se sont échappés du sachet de tabac, presque réduits en poudre par tes gestes, l'alliance de ton paternel. Tu appuies sur le tissu de tes poches, retrouve ton aplomb. Une moue qui ne veut rien dire, une lourdeur dans ta poitrine qui a envie de chercher la bagarre, de demander pourquoi Isa est morte et pas Lauren « - C’était une erreur. Je suis désolée, je repasserais plus tard. » La lèvre sèche, la tête qui tourne un peu alors que tu réalises que ta mère n’est pas là, qu’il est encore trop tôt, que t’es plus une enfant. C’est ridicule de toquer chez ses parents à quarante ans et espérer que tout ira bien. Cela revient par vagues, même au bout de quatre ans le deuil. Tu souris avant d’humecter ta lèvre inférieure, arquant un sourcil interrogatif. « - Tu as besoin de quelque chose ? »


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the healer  got the bloodiest hands

Lauren Chen-Ashmore
administratrice

Lauren Chen-Ashmore

saisons : 62 ans.
occupation : Avocate qui passe désormais plus de temps à enseigner à l'université qu'à défendre des dossiers.
myocarde : Veuve, la bague toujours brillante au doigt, incapable d'oublier la femme qui fut la sienne.
faciès & artiste : Michelle Yeoh | Memory Card VIII (avatar & icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 640





my house

❝ ❞
I feel you in these walls ; You're a cold air creepin' in ; Chill me to my bones and skin ; I heard you down the hall ; But it's vacant when I'm lookin' in ; Oh, who let you in?

Un sursaut qui sonne comme un trépas. La surprise t’arrache un tremblement, relevée trop vite, redressée contre tes oreillers, un voile de terreur dans le regard, avant qu’il ne se mue en éclairs.

Maman. Ça sonne comme un cri, à ton oreille. Une injure ou une supplication que tu ne sais discerner dans l’incertitude de vos relations. Tu n’as jamais été mère, quand le courroux prend le pas sur la tendresse. Les mots de rejets et les crachats, tu les connais mieux que personne, quand bien même, la responsabilité, tu l’as endossé contre vents et marées. Belle-mère ou mère adoptive, c’est du pareil au même, que tu leur as toujours affirmé, à tenir tes positions quelles que soient les propos proférés comme autant de malédictions.



For god’s sake ! Beau ! T’as l’impression d’engueuler une enfant. De la surprendre en train de rentrer après avoir fait le mur. S’être trompée de chambre, trop ivre pour s’en rendre compte. Les excuses ne prennent pas, pas avec toi. L’explication nonchalante – que t’aurais jugé provocatrice, si elle ne venait pas d’une adulte – pourrait bien être mensongère ; et si ce n’est pas le cas, cela ne fait que masquer quelque trouble inconnu.

Une main lasse défroisse tes traits, et tu te redresses un peu, contre la tête de lit, les yeux rivés sur ta belle-fille, intruse dans ton logis. “Il l’est déjà, de tard. Et maintenant que tu m’as réveillé…” Tu ne juges pas nécessaire de remuer le couteau dans la plaie, de lui pointer du doigt l’horreur de son intrusion, de sa présence chez toi, en pleine nuit, sans une explication décente. Elle le sait aussi bien que tu le sais. Un soupir perce, un instant tu refermes les yeux. Tu pourrais la congédier d’un geste, d’une parole, elle ne moufterait sûrement pas.

Mais il est trop tard, le sommeil t’as fuit.

Entre les volets, pas une lumière. Il est trop tard – ou trop tôt – pour qu’un lampadaire ne vous prête l’illusion du jour, mais tu te redresses assise et le sol reprend en consistance sous la plante de tes pieds. “Je crois que ce n’est pas moi qui ai besoin de quelque chose.” Ce n’est pas toi, qui t’es introduite chez elle en pleine nuit, qui l’a surprise dans son lit, contemplé longuement sans rien dire, fantôme tangible et déchirant, la douleur au cœur.

“Un mauvais rêve ?” Combien de fois as-tu chuchoté dans l’obscurité de la nuit pour panser les plaies invisibles des enfants qui n’auraient jamais dû être les tiens ? Combien de fois les as-tu tenu dans tes bras, combien de foi les as-tu rassuré de ta présence, de ta chaleur, de tes mots ? Mais iels étaient si jeunes, bien plus jeunes. Tu pourrais dire que l’âge adulte les a changé, mais ce sont seulement vos relations qui se sont équilibrées, en sont devenues réciproques. Tu n’es plus la seule à pouvoir donner, à pouvoir prendre soin. A pouvoir t’inquiéter de savoir les autres sauf·ves.

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this is the strange way of the world, that people who simply want to love are instead forced to become warriors.



Beau Ashmore
aucune suspicion

Beau Ashmore

saisons : 40 ans
occupation : Vétérinaire, aussi célèbre pour foutre ton poing dans la gueule des mauvais propriétaires que pour tes liqueurs maisons, ton passif de rat de bibliothèque et d'avoir fait la moitié des boulots de merde existants sur l'île
myocarde : divorcée | célibataire | bisexuelle | d'autres choses à faire
faciès & artiste : emily blunt | av. (vixen) | gif. (nicolemaiines) | sign (heresy pour le code, midnightisquiet pour le gif)
victimes : 111


Not a scared kid anymore
@Lauren Chen-Ashmore & @"Beau Ashmore "

La liste de ceux devant qui tu as pleuré est courte. Pas par manque de larmes, au contraire. T’as toujours eu la larme facile, y compris de colère et de frustration. Tu as juste pris l’habitude de refermer la porte derrière toi, ou de continuer à travailler l’œil embué. Ton père, ta mère, ton ex, ton fils. [Tes adelphes : ne comptent pas. Pleurer devant eux est une idée à la con, lame à double tranchant, trampoline sabordé d’une bombe. On ne sait pas quoi on va tomber, ni ça ne va pas vous revenir à la gueule dans dix ans]. Tes collègues. Lauren.

Elle est la veuve de ta mère. Il n’y a plus rien qui vous lie, depuis les funérailles. À part : des fleurs posées côte à côte sur une tombe. À part : tes affaires dans une boîte encore conservées ici. À part : plusieurs boîtes de souvenir. À part : ton mug préféré dans l’armoire. À part : les photos accrochées ou posées. À part : ton double des clefs. À part : la cicatrice que t’as à l’épaule, à cause du coin du meuble du salon. À part : les décors de Noël en pâte à sels assortis. À part : ta première meuf, ton premier copain, les soirées passées sur le canapé. À part : les soirées à réviser et à demander de l’aide à Lauren pour réciter tes leçons. À part : les promenades en famille, les sorties à la fête foraine, les premiers chagrins, les conseils. À part : une présence féminine qui n’est pas ta mère. À part :  les cauchemars et les rendez-vous au médecin. À part : sa présence à la naissance de Silas. À part : une famille. [liste non exhaustive]. Elle était arrivée dans ta vie par les hasards de la romance et les incertitudes des rencontres amoureuses entre femmes des années 90, mais elle en faisait partie. Passé quarante ans, on se rend compte assez vite que vos souvenirs d’enfance sont de moins en moins partagés, que vous n’avez plus qu’une fraction de vous en commun avec vos amis. Lauren était dans toutes les fissures de son être, glissée au cœur du bois, bien en-dessous du vernis protecteur de l’âge adulte. Elle était impossible à retirer complètement. Tu ne le voulais même pas.

« - Ce n’est pas la première fois, ni la pire qui pourrait arriver. » Tu arrêtes de rôder au niveau de la porte, tu t’avances enfin dans la pièce, rendant la scène quelque peu moins malaisante. Moins maladroite. Il vaut mieux être réveillée par sa fille qui a fait un cauchemar que parce qu’elle a fait d’autres genres de bêtises – ou pire qu’elle n’est pas revenue. T’es mère aussi, maintenant. Ton fils te manque. Tu connais le sentiment de le serrer contre toi, encore mal réveillée, sans trop comprendre ce qui se passe dans son chagrin, mais en sachant que tu peux tout réparer. Sa respiration familière dans sa chambre ou dans la vôtre. Le silence de ta maison te file la chair de poule alors que tu n’as jamais été du genre à mettre de la musique à longueur de pièces. Tu as l’impression que ta maison est mort. « - Je ne peux plus regarder mon fils dormir, alors ça tombe sur toi. »

Un mauvais rêve ? « - Yeah, faut croire. » Tu te laisses tomber assise, un peu en vrac, un peu lourde, sur le bout du lit. Tes chaussettes effleurent Xen, venu se coucher à tes pieds, au sol. Ta respiration suivante est profonde, mais vibre un peu dans ta gorge, tressaute dans ta poitrine. Tu as besoin – d’une maman, d’un verre d’alcool fort mélangé avec du café encore plus fort, de ta famille, de compagnie. « - Elle me manque, je suppose. »

« -Je suis tellement fatiguée. Cela n’arrête pas ces derniers temps, je crois que je réalise enfin… tout ce qui a changé. Que c’est définitif. A quel point tout est temporaire : maman, toi, Tony. Alors je rêve de portes qui claquent, que je n'arrive pas à ouvrir. » Tu passes ta main dans tes cheveux, enlève l’élastique qui maintenait un semblant d’ordre dans ton allure. Tu le glisses sur ton poignet, derrière les autres et ramène un genou sur le couvre-lit, te tournant un peu plus vers Lauren.


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faciès & artiste : Michelle Yeoh | Memory Card VIII (avatar & icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 640





my house

❝ ❞
I feel you in these walls ; You're a cold air creepin' in ; Chill me to my bones and skin ; I heard you down the hall ; But it's vacant when I'm lookin' in ; Oh, who let you in?

tw : mort, deuil

Un rire s’étouffe dans ta gorge, comme coincé, par l’âge, peut-être, ou seulement par l’heure tardive. Beau te rappelle combien les années avancent, que quand elle grandit, toi, tu vieillis. Que si, avant, c’était toi qui veillait sur son sommeil, les rôles se sont renversés. Comme si l’âge t’enlevait ta seule capacité à t’occuper des autres et de toi-même. Tes proches te considèrent avec plus de prudence que tu ne te juges toi-même, te voient vieillir, de corps et d’esprit, quand tu as l’impression d’être toujours la même personne, que le temps te fait seulement gagner en maturité, en expérience, et que cette course ne s’inversera jamais. La vie ne s’arrête pas à soixante ans, tu refuses d’y croire.

Mais celle de ta compagne, s’est bien arrêtée, elle.

“Elle me manque aussi.” Beau remue le couteau dans la plaie.  C’est traitre, de te surprendre en pleine nuit, de t’enlever à ton sommeil, pour te parler d’Isabella. Du manque qui s’est creusé, tangible et menaçant chaque jour de t’engloutir. Depuis sa mort, tu marches en funambule au bord du précipice. Et si tu as appris à garder l’équilibre au fil des années, il suffirait bien d’une bourrasque pour initier la bascule.

Elle attise les braises de ta peine, pourrait bien provoquer un incendie, à ne pas y prendre garde. A souffler si fort, le feu pourrait reprendre, te calciner de l’intérieur, ne laisser que des cendres à la place de ton cœur. Tu persistes à penser que le temps a fait son œuvre, que ton deuil, tu l’as fait. Que la période la plus douloureuse est passée. Mais la vérité, c’est que l’on a seulement baissé le son, assourdi la douleur. Elle persiste, au fond, continue de tambourine dans ton crâne, contre ton cœur, a seulement baissé d’intensité. Il suffit pourtant de quelques mots pour la faire rejaillir, cuisante, à t’en briser le cœur en deux.

“Beau…” T’es désemparée face à ses paroles. Comme une mère qui n’a jamais vraiment osé mentir à ses enfants, mais qui ne veut pas leur faire du mal non plus. T’as le cœur lourd et les yeux tout aussi bas. C’est injuste, de te faire subir ça.

“J’aimerais pouvoir te rassurer. Te servir un gentil mensonge, comme quand tu étais enfant.” Même si tu n’en avais jamais été adepte, de ces mensonges au goût de miel. “Plus tu vieilliras, plus tu perdras des gens. Les gens que tu n’auras pas perdu de vue, faute aux années qui passent, tu leur diras au revoir à leur enterrement.” Tu n’as plus de familles. Jamais eu d’adelphes pour partager des souvenirs d’enfance, et tu as enterré tes parents depuis trop longtemps. Ne te reste que des cousins éloignés, rarement de ta génération, que tu as croisé trop peu souvent pour les impliquer dans l’équation. Plus le temps passe, et plus l’horizon s’assombrit.

“Ne t’enferme pas, Beau. Par pitié. Ne passe pas à côté de ta vie.” A côté de tes proches.

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@"Lauren Chen-Ahsmore" & @"Beau Ahsmore "


Au quotidien, toi tu peux prétendre que rien n’a changé. Qu’Isa est simple absente, qu’elle répondra à tes messages en rentrant. Passer un coup de chiffon sur les accrocs, nier ce qui fait trop mal, ce que tu n’aurais pas le cran d’aborder en face. Dans ta maison, c’est l’absence de Silas et d’Anthony qui t’éventre le bide, laisse des traces dans la poussière au lieu des normales auréoles d’eau sur la table. Elle ne te manque pas de la même façon qu’Anthony, qu’un partenaire manque à celui qui lui survit. Tu as quitté la maison des années auparavant – ou plutôt, ils ont quitté la maison et y ont laissé ton enfance. Pendant des années, tu t’es contentée mettre un pansement par-dessus, d’effectuer les gestes machinalement, de ne pas penser aux conséquences – du divorce, de la garde et, oh, de la mort. Rien de grave.   De pliée en-deux, tu roules sur le lit, jusqu’à être allongée sur le dos aux pieds de ta belle-mère. Tu observes le plafond en essayant de reprendre ta respiration – tousse, une fois, deux fois, lorsque quelque chose bloque ta respiration dans ta poitrine. « - Tu veux que dire que je vais pouvoir vivre quelques jours sans avoir Blythe sur le dos ? Ça me changerait. » Dramatique, tragique, comique même, pour toi. Tu mords ta lèvres inférieure, restant au silence un moment.  « - Je ne m’enferme pas. Mais comment je suis censée faire ça ? Ne pas passer à côté de ma vie. Corriger mes erreurs. C’est ce que je fais déjà. » Tu croises tes doigts, tes mains sur ta poitrine, les jambes pendant en bout de lit, comme si c’était ton enterrement. Tu tournes juste la tête pour observer Lauren dans le noir, le regard acéré. « - C’est toi qui dis ça. Tu ne trompes personne, tu sais. Nous ne sommes plus des enfants. »


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the healer  got the bloodiest hands

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