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not in the laverie (#1)

2 participants
Avery Hawking
légère suspicion

Avery Hawking

saisons : 25yo
occupation : détective
myocarde : célibataire ; bi
miroir : not in the laverie (#1) 21bm
faciès & artiste : Tati Gabrielle - awona l'artiste :sob:
victimes : 197


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)



L'échange s'était fait par mails. Rien d'extraordinaire jusque là, le premier contact souvent pris comme ça, sous le couvert d'un semblant d'anonymité absolument factice, l'espoir d'un soupçon de discrétion qui, elle, sera pléthore.
De ton nouveau client, tu as le nom - Bickerton famille illustre de Scarborough et de l'industrie pharmaceutique et, de ce que tu en sais, le propriétaire de la pharmacie locale - et le motif de sa demande. Un peu léger, mais tout ce dont t'as eu besoin pour accepter de le rencontrer, la perspective d'enquêter sur une affaire de vols de médicaments alléchante, bien plus motivante qu'un énième soupçon de tromperie. Pas que les cas étranges ne foisonnent pas à Scarborough, mais tous ne paient pas en argent comptant et trébuchant, et :
1. tu as des factures à payer,
2. les épouses suspicieuses et éplorées, puisque ce sont souvent elles, aussi stéréotypé que ce soit, paient bien.

Pas d'à priori, touche d'ingénuité inhabituelle de ne s'être encombrée de doutes. Tu le sais pourtant - la naïveté ne t'a jamais sied.
La porte de l'échoppe poussée, l'odeur caractéristique des pharmacies empli les sens, mélange d'herbes et de médicaments, un tu-ne-sais-quoi reconnaissable entre mille. Les lunettes de soleil remontées sur la tête d'une main manucurée d'ongles sombres, tu coules un regard sur les rayons espacés, relativement déserts. Heure bien fixée, gage de quelqu'un qui connaît les habitudes de sa clientèle et les moments où elle le délaisse, idéale pour un rendez-vous professionnel. Derrière le comptoir, un.e employé.e à qui tu souris, courbe qui exsude une assurance tranquille. "Hi. I'm meant to meet with Mr. Bickerton, he should be expecting me."
On te mène dans un bureau dans l'arrière boutique ; la porte entrebâillée, juste assez pour t'annoncer et attendre confirmation avant de te laisser entrer, refermée juste après t'avoir laissé passer.

Tu ouvres la bouche pour le saluer.
"..."
Temps d'arrêt.
Silence pesant.
Rien qui sort, interrompue avant d'avoir prononcé la première syllabe.
T'aurais peut-être dû vérifier son prénom.
C'aurait évité la situation gênante dans laquelle tu te trouves, à lorgner les traits attrayants de Lakan alors que te reviennent en tête les souvenirs d'il y a quelques nuits. Le souffle qui se froisse, bruisse les draps, le soyeux des cheveux entre tes doigts. La peau sur laquelle la bouche se coule, chaude contre la tienne. Hm. Les lèvres se pressent alors que tu t'éclaircis la gorge et repousse les souvenirs, s'humectent pour reprendre une contenance qui, d'ordinaire, ne t'abandonne pas comme ça. Ni juste parce qu'il y a eu une affaire d'une nuit. Tu blâmes l'inattendu, la récence de l'étreinte.
Son prénom, effectivement, peu vraiment courant à Scarborough de ce que tu as pu entendre et voir, aurait été un bon indice.

"Hello, Lakan. Mr. Bickerton." Pas convaincue par l'un ni par l'autre, et ça se voit à cette ligne qui se fronce brièvement entre les sourcils, au pli au coin de la bouche. Incertitude quant au nom à employer en de telles circonstances. Le prénom presque trop familier pour un premier rendez-vous pro pour t'engager ; le nom de famille trop soutenu, trop raide vu l'intimité partagée.
Tu n'aimes pas ça. Te sentir déstabilisée.
"Sorry. I didn't expect it to be you," un air, un ton qui se veulent détachés mais le feignent encore. L'expression se lisse en une respiration, choix d'une soupçon de neutralité néanmoins agréable.


french:


Lakan Bickerton
légère suspicion

Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
miroir : not in the laverie (#1) 5d357b89291deabea606ffb9bd359b35c33e8c46
faciès & artiste : manny jacinto, queen étangs noirs (av), teamred (gif)
victimes : 383


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)



tw/cw allusions à un rapport sexuel

Vilain mal de tête qui ne voulait pas partir. Le comble pour un pharmacien. Le réveil fut compliqué, regrettant presque d’avoir veillé si tard une veille d’ouverture, et peut-être d’avoir abusé de la boisson. Lakan, la tête embrumée, avait passé la matinée à trier, une énième fois, ses stocks. Le constat était sans appel : des paquets continuaient de disparaître mystérieusement. Il devait gérer cette histoire de son côté avant que la situation ne s’ébruite en ville et, pire encore, auprès de sa famille. Il n’avait pas envie d’avoir un de ses adelphes sur le dos pour une histoire de mauvaise gestion de stocks.

Il avait contacté un détective privé en ligne ; un rapide échange par mail à l’occasion duquel il avait pu exposer sa situation et le rendez-vous avait été pris. Ils avaient convenu de se rencontrer directement à la pharmacie, permettant ainsi au professionnel de commencer à mener l’enquête et à Lakan de préserver la confidentialité de cette rencontre. Il n’avait pas cherché très loin : quelques recherches en ligne, un taux de satisfaction correct et quelques commentaires s’étaient révélés largement suffisants. Le plus important pour le Bickerton était que l’affaire soit résolue au plus vite sans attirer l’attention des habitants de Scarborough.

Il entendit la sonnette stridente accompagnant l’ouverture de la porte d’entrée. C’était sûrement ledit détective. La ponctualité, il appréciait cette qualité qui se faisait si rare ces derniers temps. Prêt à accueillir l’invité du jour, il versait une infusion qu’il avait spécialement préparée dans un service à thé aux motifs typiquement anglais.
Please, come in., répondit-il alors qu’on le prévenait de son arrivée, enjoué à l’idée de pouvoir régler cette affaire au plus vite et partager une boisson chaude par la même occasion.

"..."

Voyez-vous, Lakan préférait les histoires simples, intenses mais courtes. Il tenait particulièrement à préserver ces bulles d’instants où le temps semblait s’arrêter et où il ne faisait qu’un avec un autre corps. Et pour préserver ces instants magiques, il fallait bien sûr éviter de revoir l’autre. Et voilà qu’à présent, il n’arrivait pas à trouver ses mots, prisonnier de cette situation bien délicate. Il se trouvait bien bête devant l’absurdité de la situation, comment avait-il pu laisser passer cela ?

Elle brisa le silence en premier, faisant ainsi preuve de plus de courage que lui. L’entendre prononcer son prénom lui rappela de doux souvenirs : le goût de ses lèvres, de sa peau, de son corps. L’effleurement des carcasses, le rythme entraîné. Les soupirs et les mots murmurés. Perdu dans ses pensées, il ne sentit pas tout de suite qu’il était en train de renverser la moitié d’une des tasses d’infusion sur la moquette.

Finalement, il articula quelques mots : Hi, Miss Hawking. Please ignore the mess. Il s’attela à nettoyer son bazar. I have to say I wasn’t aware either that it would be you. I hope you won't think it's a trap to see you again. Il invita Miss Hawking à s’asseoir sur une des chaises en face de son bureau, spécialement prévues pour recevoir. Puis lui proposa une tasse d’infusion - celle encore pleine. Il fallait maintenant combler le silence, et vite : So you're a private detective, right? Been doing this for a while? Il réalisait qu’on ne savait jamais vraiment avec qui on partageait sa couche. Décidément, ça ne cesserait jamais de le surprendre.

In any case, thank you very much for agreeing to meet me to discuss this matter. I would appreciate your discretion in this respect.   Il ne pouvait pas se permettre de s’offrir un autre détective privé, il avait déjà révélé trop d’informations par mail et ce serait une personne de plus au courant de cette affaire. Ils allaient devoir travailler ensemble.

french:


Avery Hawking
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Avery Hawking

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victimes : 197


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)


Imprévu de la situation qui rend le malaise audible dans l'absence de paroles. Palpable presque alors que les regards s'accrochent, se découvrent réciproquement médusés - figés un instant par l'absurde et le décalage, par les bribes de souvenirs qui reviennent, leur chaleur encore trop fraîche pour déjà s'être étiolée.
Tu pestes intérieurement. Non pas tant de le revoir mais de te sentir décontenancée. La sensation est inhabituelle, déplaisante dans des nuances d'incertitude où tu ne te retrouves pas.
Quelle image tu donnes aussi. Une détective qui se fait surprendre, n'a pas réalisé la relation préexistante qui les lie faute d'avoir rassemblé assez d'information sur son client. Une erreur. Il aurait sans doute de quoi s'inquiéter de ce que ça augure pour l'affaire - s'il ne semblait pas nager dans la même surprise que toi. C'est déjà ça.

La parole prise pour ne pas te laisser embourber et reprendre un semblant de contrôle, faire précipiter la fin de l'instant. L'embarras avoué à demi-mots, l'hésitation sur son nom déjà une délation - le prénom encore trop plein de réminiscences nocturnes, trop plein de son goût pour l'utiliser sans y penser. Pas adapté.
Le thé est renversé, à l'abord du rebord, fuyant la tasse et l'instant. Un sourcil s'arque, amusé de la maladresse qui le trahit aussi. Poussé à l'action et hors de son mutisme peut-être malgré lui, il te salue enfin tout en s'affairant. Tu t'approches, entres plus en avant dans la pièce. Au passage, tu récupères le papier absorbant oublié près de la bouilloire pour le lui tendre.
Il s'inquiète de ce que tu n'avais pas songé, ouvre une occasion trop tentante de t'éloigner encore du malaise pour ne pas la saisir. Push and tease, bounce back to fend off the general awkardness. "I wasn't going to - but you might make me reconsider, now that you mention it," Sur les lèvres, une moue se marque. "Are you implying you wouldn't have gone to such length just for the pleasure of seeing me a second time? Audacious." Et ça pourrait l'être si l'un de vous deux avait sous-entendu quoi que ce soit de la possibilité de vous revoir. En lieu de quoi, tu lui avais juste demandé, les mots glissés contre les lèvres, de claquer la porte derrière lui quand il partira, avant de l'abandonner entre tes draps au petit matin. T'avais à faire.
Lui non plus, n'avait pas fait mine de chercher à te revoir, vos numéros de téléphone gardés chacun pour soi, pas même demandés.

T'installant sur la chaise qu'il te désigne face à son bureau, tu le remercies pour la tasse - pleine - qu'il t'offre. "I am. It's been a few years actually. I worked in London at first though, it's only been a few months since i moved to Scarborough." Le ton se veut d'un sérieux tranquille, retrouve un peu de son assurance habituelle malgré les platitudes. Fake it till you make it, comme on dit. Tu l'observes, une seconde, finis par livrer la pensée qui t'a traversée. "I wouldn't have pictured you as a pharmacist, somehow. Not that i could tell you what i'd have expected as the subject never really crossed my mind." Somehow, pour ça aussi. A croire que tu n'avais pas eu l'esprit à d'autres considérations.

Le sujet de l'enquête est amené, introduit par quelques précautions en guise de prémices. Tu laisses peser quelques brèves secondes de silence. "I am no amateur, Mr. Bickerton. Discretion is essential in my line of work, you don't have to worry about it," l'évidence est étalée calmement, pour qu'il en ait toute conscience. Tu te penches légèrement vers lui, au-dessus du bureau qui vous sépare. "About any part of it," tu précises, et la voix descend un peu, bribes de velours pour laisser entendre ce que les mots sous-tendent, rappeler un peu la sphère privée qui s'inclus dans la question.
Te redressant, tu t'adosses à ton siège. Remets de la distance après l'incartade. "Now do tell me more about your case. When did the theft start? Is it a specific sort of medication that's being targeted?"



Lakan Bickerton
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Lakan Bickerton

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occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
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❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)

Honteusement trahi par sa maladresse, il essaya tant bien que mal de faire disparaître cette maudite tache, dorénavant seul vestige de sa gaucherie. À l’aide du papier absorbant, aimablement transmis, il frottait autant que possible.

Et voilà qu’il se retrouvait piégé par ses propres paroles. Audacious, siffla-t-elle. Il ne put s’empêcher de ricaner à cette idée. Don’t make me say what I didn’t say, Mlle Hawking. It’s always a pleasure to see you, déclara-t-il, l’emphase volontaire, laissant échapper un petit sourire en coin.

S’avouant vaincu par cette tache incrustée, il se redressa afin de se servir une autre tasse d’infusion avant de rejoindre son bureau. Dorénavant assise à l’autre bout de la table, elle commença par présenter rapidement son parcours en réponse à son interrogation sur sa vie professionnelle, émise dans un élan d’inconfort. Interesting. A qualified profile, indeed. I hope you will still find some interesting cases in our quiet city. Il voulut poser plus de questions, sur sa vie d’avant, sur son arrivée, sur son adaptation au sein de Scarborough ; mais il n’était plus sûr qu’il pouvait se permettre cette indiscrétion, cette proximité.

C’était elle qui partageait maintenant ses interrogations concernant sa position d’apothicaire. And why’s that? You didn’t expect a pharmacist to have an interest in art, did you? - omettant volontairement de préciser l'œuvre d’art à laquelle il faisait référence.

Ils avaient échangé quelques mots devant une de ces œuvres incompréhensibles siégeant à la Galerie de Scarborough. Il tentait, en vain, de déchiffrer la signification cachée de cette sculpture lorsqu’il l’avait aperçue. Elle semblait aussi interloquée que lui. Ils avaient échangé quelques mots, puis quelques verres, et enfin quelques baisers. Au matin, chacun reprenait son chemin, conservant leurs bulles d’intimité respectives intactes, pour le plus grand bonheur de chacun.

Professionnelle, elle éluda ses inquiétudes concernant la confidentialité de leurs échanges, de tous leurs échanges. Glad to hear it. Il porta sa tasse au bout de ses lèvres, se délectant d’une gorgée d’infusion bien méritée.

Le malaise ambiant semblait avoir, au moins temporairement, quitté la pièce. L’humeur semblait être à la chasse, à l’enquête. It happened last week. To be honest, the surveillance system is not up to date, as you can see, dit-il en désignant l’absence de caméras de surveillance dans son bureau. But I do the inventory every week. And from what I can see, some stocks of oxycodone and amphetamine are missing.

Il quitta son fauteuil pour claquer la porte d’entrée du bureau, s’assurant ainsi d’une confidentialité totale. Il ajouta, façade imperturbable : Stocks are kept in the storage, which is only accessible by a few people whom I fully trust - I can show you the storage' room, by the way, if needed. Le personnel de l’officine pouvait être qualifié de bien des choses, mais pas de voleurs - Bickerton s’efforçait de les payer suffisamment pour justement éviter cela.

What do you think, Watson? Does something trigger your attention? Gosse impatient, qui s’attend à ce que le lapin sorte du chapeau, trépignant à l’idée de découvrir une piste.

french:


Avery Hawking
légère suspicion

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❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)


La pique glisse et provoque, contraste avec la moue et le velouté dont la voix se pare - entre deux tout de nuances dans lequel tu te plais. Il ricane en réponse en lieu de s'enfoncer dans le malaise, réplique d'un sourire en coin que t'apprécies - d'autant plus de ta vue en plongée. "No?" Rhétorique. L'amusement perce, morphe l'expression en sourire en coin un peu enjôleur en miroir du sien. Laisse traîner le regard et quelques secondes qui se perdent. "Good. I can't tell i'd have believed you, had you pretended otherwise." Le ton baisse, frôle la confidence pour se rappeler à son souvenir ; joue de la situation et des sous-entendus, aussi clairs soient-ils. Se hâte d'oublier l'inconfort du malaise.

Il te rejoint à son bureau, sa tasse à nouveau pleine. Le ton professionnel déborde sur la lisière du personnel, dans cet intermédiaire qui tient un peu des deux. L'expiration se rend audible, froisse l'air de son amusement. "And yet, it seems like there's a lot of work, despite the city's quietness. Between medications disappearances and countless cheated-on-spouses..." Les disparitions de personnes, presque aussi nombreuses, sont pour l'instant omises pour ne pas alourdir de trop l'atmosphère. A la place, tu le considères un instant, concèdes sans te défaire d'un conditionnel un peu exagéré. "Some cases might prove to be more unexpected and promising than others, though." Sans spécifier, non plus, ce qui rend les-dits cas plus intrigants que d'autres, le sous-entendu déjà assez évident selon toi.
À son tour d'être questionné - presque, juste l'aveu de sa profession pas devinée. A son tour, aussi, de renvoyer les interrogations, la mise en cause à propos. "Not necessarily - but if i recall correctly, you didn't seem particularily convinced nor taken by that sculpture," tu fais tourner la cuillère dans la tasse, crée un petit tourbillon dans l'infusion sans le quitter des yeux, un coin des lippes un peu ourlé. "Easily distracted from it, for an art amateur." La conversation retrouve un peu de ces notes qui t'avaient déjà plu, face à ladite sculpture et aux quelques verres partagés, le goût vite enivrant de ce qui oscille entre piques et allusions.

Une fois rassuré sur l'évidence de la discrétion que tu conserveras aussi bien sur l'affaire que votre interlude, tu orientes la conversation vers l'enquête pour laquelle il t'a fait venir. Plus sérieux que le jeu, plus sage surtout, la distraction tentante une fois l'air allégé un peu de l'embarras. La chasse aux indices une autre ivresse qui se base d'abord sur le recul, l'observation et la logique - pas le plus compatible. Il désigne ce que tu supposes être l'absence de réel système de surveillance, tout du moins en apparence, et tu inspectes la pièce du regard sans tout de suite l'interrompre. Le type de médicaments volé n'a rien de très surprenant, te suggères néanmoins un lien vers un probable trafic. Non, ce qui retient ton attention reste la première partie de son explication. "By 'not up to date', do you mean just that, or that it's basically non existent?" T'imagines qu'il y a quand même une alarme, mais sa potentiel vétusté pourrait laisser des voies détournées. "I wouldn't have taken you as old school, Mr. Bickerton." Le regard juge et jauge, la moue sur les lèvres revient exagérer. "But i might need to take a look at what security you do have." Tu précises, plus sérieusement.

Il quitte son siège tout en poursuivant, ferme la porte pour garantir plus de confidentialité. Tu acquiesces à sa proposition de te montrer la réserve, te lèves à ton tour pour le rejoindre à l'entrée de la pièce, prête à le suivre.
... Watson ? Arc d'un sourcil levé, la tête un peu inclinée, léger angle sur le côté. "Swaping roles now, are we?" If anything, you're Sherlock and he's Watson, pharmacology close enough to medicine to make it work. "Audacious again,"  Un pas de plus pour te rapprocher de lui et de la porte, un peu près. "And impatient." Tu le frôles quand tu te penches pour actionner la poignée et rouvrir la porte - seul accès apparent de la pièce. "Show me first, and i'll tell you." Tu lui laisses l'honneur de montrer le chemin.



Lakan Bickerton
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Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
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victimes : 383


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)

Imaginer Hawking, réunissant des indices, inspectant des preuves, chassant l’adultère, l’amusait beaucoup. Peut-être qu’elle enfilait son plus beau imperméable, son chapeau de détective et restait en filature pendant des heures.


An unexpected-promising-quiet city, indeed. Se contenta-t-il d’ajouter, accueillant son sous-entendu avec un large sourire.

On le rappela à son impertinence ; il est vrai qu’il n’avait pas fait preuve d’une grande clairvoyance, son attention s’étant curieusement portée sur autre chose, ou plutôt sur quelqu’un. Il avoua, Touché. I must have been too busy appreciating the finer details that true connoisseurs might overlook. C’était en ces termes qu’il se rappelait cette soirée : en quête de substance pour mieux nourrir ses méninges, il s’était rendu à la galerie, mais il n’avait trouvé que des incertitudes. Puis elle était apparue. Un faciès inédit, une petite moue interloquée, cela avait suffi à susciter son intérêt.

La conversation avait dévié vers un terrain moins glissant, purement professionnel, pour le bien de chacun. Elle l’interrogea, à juste titre, au sujet du système de sécurité. By that I mean, that it's a bit... special. Il marqua une pause. I must confess that it's not my priority. The security system was already in place when I took over the management of the pharmacy... it may be a bit outdated. Il en payait le prix aujourd’hui. Il le savait. S'il avait veillé un peu plus à la sécurité de ses marchandises, les stocks n’auraient pas disparu et il n’aurait pas eu besoin d’engager une détective. Mais, peut-être que c’était mieux comme ça, après tout.

Watson. Une vaine référence à l’univers des enquêtes et du crime. Était-ce la gêne installée qui empêchait Lakan d’utiliser correctement ses références littéraires ? Ou de l’audace, comme le suggérait habilement sa comparse ? We will never know. Elle se dirigea vers la porte, en passant tout près de lui. Trop près de lui. Il ne put s’empêcher de reconnaître son odeur somatique ; ô doux souvenirs.


Menant une bataille intérieure afin de se défaire des vestiges des instants passés ensemble, il parvint à marmonner quelques mots, maladroits, à peine audibles, Guilty as charged.

Il ouvrit la marche, se dirigeant vers les confins de l’arrière-boutique ; la porte menant au stockage était la dernière du couloir. Pour entrer dans la pièce, il fallait saisir un code à 4 chiffres et se munir de la clé adéquate, une imposante clé ancienne à grosses dents. Il entra machinalement le code secret et procéda à l’ouverture de la porte, avant d’ajouter, à destination de son invité, The storage room. Of course, only a few people have the privilege of possessing both the code and the key. As for the other keys, I keep them safely tucked away in such a secure place that I even occasionally lose track of them.

La porte s’ouvrit sur une pièce parfaitement ordonnée : chaque étagère métallique était minutieusement étiquetée, abritant de nombreuses fioles et potions classées par catégorie d’usage.


Le dossier répertoriant l’inventaire de la pharmacie était disposé sur un petit bureau à droite de l’entrée. As I said, I do the inventory every week and I put all relevant information in this paper folder. Il désigna ensuite le curieux système métallique qui surplombait la porte d’entrée, That's the security system — its implementation dates back to when the pharmacy was first established. You can take a look, of course.

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Avery Hawking
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❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)


Plaisante discussion peinte tout en sous tons et en nuances. Coeur du sujet sur le bout des langues mais toujours éludé, réminiscences en allusion de ces heures d'hédonisme volées au creux d'une nuit. Ca se murmure sans jamais se prononcer, une tension délicieuse qui se crée. Echappatoire aux instants de malaise qui ont précédé mais qu'il faut déjà quitter. Pas adéquat. La pente trop glissante pour s'y aventurer maintenant. Pas le moment de la distraction face à l'appel du professionnalisme, l'enquête est importante - ça passe avant. Dommage. Tu te demandes si ça t'aurait valu autant d'étoiles dans les avis google. Peut-être, au mieux, un commentaire qui détonnerait au milieu des autres : "Smooth." La pensée divertit.

La conversation s'approche d'abord d'un aspect pratique, presque technique. Système de sécurité pas vétuste, spécial dit-il sans t'en convaincre. Pas avec ce qui suit, pas quand il te dit que ça a été installé avant qu'il ne prenne la tête de sa pharmacie... Même si tu n'es pas bien sûre, au juste, du temps que ça pourrait représenter. Regard qui glisse sur ses traits, contemple, cherche sans se presser. Sans s'inquiéter des bribes de silence qui menacent de s'installer ou de ce qu'il se sente méticuleusement ausculté. Les ongles cliquent contre le bureau. Rien à faire, tu n'arrives pas à déterminer, juste à sa vue - pas plus que l'âge que tu pourrais lui donner. Quelques années de plus que toi, en tout cas. "And when exactly would this have been?" La raillerie joue sur les lèvres amusées d'un jugement qui s'invente juste comme ça. "So we know the kind of special we might be dealing with here, you know." Et effectivement, ça a son importance, pour peu que le système soit dépassé et ait perdu de son efficacité.

Il s'éloigne, tu le rejoins, suite de la danse - ou peut-être son début. Quelque chose dans l'atmosphère quand tes pas te mènent à lui, assez près pour confronter ces bulles qu'on appelle espace personnel, assez près pour te fondre un peu dans la sienne. Provoquer, un peu, encore, au mélange des références et face à l'impatience. Tu sens son regard sur toi, son attention captée alors que la porte cède à la suite de la poignée actionnée - tu vois son regard et la manière dont il se détourne de toi, du coin de l'oeil. Troublé, tu crois. Troublé, trahi par ce qu'il marmonne à peine.

Il prend les devants pour te montrer le chemin et tu le suis à quelques pas de distance. Ignores les lignes de son dos pour observer le couloir, chercher les vulnérabilités - les accès possibles, les quelques portes, imaginer où se trouvent les fenêtres, trouver quelque point d'attention. Tu l'observes, encore, lorsqu'il déverrouille la porte d'un code et d'une clé à l'air ancien - spécial, a-t-il dit - l'écoutes te présenter la pièce et sa sécurité. Réserve enfin dévoilée où tu fais ton entrée, l'attention s'y reporte, examine sa globalité. "I won't make you the offense of asking if you're sure none of those mysterious keys disappeared from their very secured hidding place?" que tu demandes quand même sans lui accorder un regard, occupée à faire le tour de la pièce.
Les murs disparaissent derrière des étagères où s'alignent un nombre impressionnant de boîtes, fioles et autres mixtures, étiquetées avec une rigueur toute méticuleuse.

Quand il les mentionne, tu jettes un oeil dans la direction du dossier qu'il mentionné, puis du système de sécurité qui surplombe la porte. Tu te rapproches, assez pour prendre le dossier - lui demande son assentiment d'un regard - mais ta curiosité pour le mécanisme qui surplombe l'entrée surpasse pour l'instant celle qui concerne ce qu'il a pu jeter sur le papier. "Would you mind showing me how it works? It does seem like it came from another century," tu remarques d'un ton plat et, si le système date bien de l'ouverture de la pharmacie, c'est parce que c'est bien le cas. Il n'est pas si loin, après tout, le dernier siècle écoulé. Tu retrouves sa proximité et, tu supposes, le mécanisme qui permet d'actionner le système de sécurité, et le regard se coule comme les paroles - un peu en biais, d'un velours aux teintes subtiles, un peu piquantes, vaguement complices. "So we can observe the finer details we shouldn't overlook, as you so expertly know how to do." Référence de ses propres mots dans le sarcasme malice.



Lakan Bickerton
légère suspicion

Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
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faciès & artiste : manny jacinto, queen étangs noirs (av), teamred (gif)
victimes : 383


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)

De l’autre côté du bureau, elle semblait l'observer. Lakan avait du mal à comprendre ce qu’elle cherchait réellement, ou plutôt ce qu’elle analysait. Mais il appréciait de ne pas savoir ; il aimait la déchiffrer, se perdre dans ses gestes : les silences, les sourires, les coups d'œil, les indices, les fragments d’instants qui s'entremêlaient, silhouette impénétrable.

Elle formula enfin l’objet de son questionnement, purement professionnel : quelques interrogations relatives au système de sécurité de l’officine. The security system? Maybe in the last century—it's a very old shop, you know. dit-il, un sourire amusé dessiné sur le visage. À vrai dire, il ne savait lui-même pas de quand il datait ; il savait juste que le système était déjà là bien avant lui, et qu’il serait sûrement toujours présent après lui. I've only been running the place for a few years, Det. Hawking—I'm afraid I don't know all its secrets. Il marqua une pause avant d’ajouter, un petit sourire en coin : Yet. Une invitation à la découverte.

La salle de stockage était d’un blanc immaculé, une allure aseptisée, loin d’être hospitalière. Chaque chose était à sa place ; Lakan en connaissait les moindres recoins, il aurait pu y retrouver une fiole de tilleul les yeux fermés. Au fond de la pièce, on pouvait trouver certaines plantes utilisées pour les préparations personnelles. Ses plantes préférées. Elle découvrait enfin cette pièce, et il n’en était pas peu fier : un peu comme un enfant qui montre ses plus beaux jouets, il se retenait d’énoncer le nom de l’ensemble des composants se trouvant sur chacune des étagères.

Et voilà qu’elle se moquait de lui, prétendant qu’il aurait pu perdre ses précieuses clefs. Oh, please, don’t tell me you think I’m clumsy enough to lose them. The keys are just taking a little vacation, probably sunbathing on a tropical island. Les clefs n’étaient pas perdues, il en était certain.



Elle posa d’autres questions à propos du système de surveillance - rien de très étonnant de la part d’une détective privée. Elle faisait son travail, rien de plus. Une démonstration fut demandée, pour le plus grand plaisir de Lakan. Encore une occasion de pouvoir montrer ses beaux jouets. Elle s’approcha davantage, a priori pour mieux percevoir les rouages du mécanisme.

Which finer details are you referring to?
Foutus yeux de biche.
How do you dare drive me crazy?

Trust me, you don't want to overlook any detail. Il mit en marche le mécanisme ; un savant mélange de boutons et de leviers à actionner. La porte se referma dans un bruit lourd, suivi par la douce mélodie du cliquetis des engrenages. Grand sourire aux lèvres, le brillant des rouages se reflétant dans ses yeux, c’était magique.

Mais soudainement, le mécanisme s’affola : les rouages se ruèrent dans le sens inverse, créant un brouhaha mystérieux, une pièce de l’engrenage quitta même son emplacement, manquant de le rendre borgne. Ce n’était, bien sûr, pas normal. Les pièces du mécanisme devaient rester bien en place, et ne devraient pas s’envoler. Il actionna frénétiquement un des boutons précédemment utilisés, tenta de pousser la porte d’entrée : aucune réaction.

Hmm, that's odd. It looks like we might end up with more time to analyze this piece than we originally thought.



french:


Avery Hawking
légère suspicion

Avery Hawking

saisons : 25yo
occupation : détective
myocarde : célibataire ; bi
miroir : not in the laverie (#1) 21bm
faciès & artiste : Tati Gabrielle - awona l'artiste :sob:
victimes : 197


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)


Un code, un tour de clé, et la porte s'ouvre sur ce qui renferme quelques trésors convoités. Réserve aseptisée, si parfaitement organisée qu'il serait possible d'y retrouver une simple épingle égarée. Témoin silencieuse, immaculée, du soin méticuleux dont Lakan doit faire preuve ; bafouée pourtant par le voleur qui a osé briser l'équilibre, repartir avec un butin qui ne lui appartenait pas. Pendant que tu découvres la pièce, tu t'enquiers des clés surannées, de sa certitude quant à leur localisation. Sa réponse te fait marquer un temps d'arrêt - sunbathing, sure - le temps pour le regard de passer ton épaule pour le retrouver. Juger. "Clumsy, no. Distracted enough to lose track of them, should anything artful enough cross your path, now..." A nouveau, la bouche marque ce pli un peu railleur, ourle la bouche tandis que les mots piquent, insinuent, s'oublient. Tu les laisses là, en suspens, rien qu'un instant. Quelque chose de doucereux dans les nuances dont la voix se pare quand tu reprends, "We might benefit from you finding about their vacation's location though - in the very unlikely case one eloped behind your back. We wouldn't want someone else handling them in your stead now, do we?" La métaphore fait l'affaire, et tu veux bien te prêter au jeu pour peu qu'il retrouve ces foutues clés. Indice précieux qui permettrait de préciser davantage la manière dont le criminel est entré, pourrait même limiter la liste des suspects encore inexistante.



L'inspection est soignée, te mène dans chaque recoin de la pièce. Tu l'écoutes t'expliquer quelques détails sur le dossier qu'il rempli systématiquement, à chaque inventaire - que tu compulseras avec attention un peu plus tard, préférant, pour l'heure, lui demander de te montrer ce fameux système de sécurité. L'air vétuste, d'un autre temps - d'une complexité d'horloge ancienne. "Oh but i do plan on missing none," précisé alors qu'il actionne le mécanisme, et ton regard hésite entre ses mains et les rouages, commence sur les unes et poursuit sur les autres, ignore le sourire qui fend ses traits et que tu lorgnes du coin de l'oeil. Grand bien t'en fait. Le mécanisme s'affole, part à l'envers, hurle et grince dans un fracas tout métallique qui n'indique rien de bon - et quelque chose lâche sous la pression. L'engrenage coince, et l'énergie accumulée lui donne assez d'élan pour fuser au travers de la pièce. Heureusement, sans vous toucher - ça part dans un autre coin rebondir contre un mur, ne dérange que quelques boîtes de médicaments avant de s'échouer au sol, oscillant, inerte enfin.

Clignant des yeux, comme sonnée de ce qui vient de se passer, tu détaches ton attention du bout de mécanisme brisé pour observer Bickerton s'acharner contre le boitier de commandes. L'abandonner, tenter de pousser la porte qui se refuse à bouger du moindre millimètre. "Sure is 'efficient and special', that security system of yours," raillerie dans un souffle vif. Pour sûr, la porte est bien verrouillée maintenant. A moins d'être un fantôme, personne ne la passera plus. Il commente à son tour, avec un flegme que tu n'aurais peut-être pas imaginé de prime abord. Regard qui se coule en biais, se plisse un instant, critique. "...Don't try to be cute about being stuck in here." Ca se morphe déjà. Moue qui revient, s'installe sur les lèvres pour considérer une pensée passante. S'y arrêter avec une innocence feinte - dosage subtil qui donne l'impression de n'exclure tout à fait l'accusation. "I might start believing that that trap theory you tried to debunk from the get go wasn't so far off, after all."

Tu t'éloignes de quelques pas pour retrouver le bout d'engrenage avant qu'il ne soit perdu. "Do you have any idea of how we'll be able to get out?" Placidité tranquille, tu préfères te pencher sur les aspects immédiatement pratique plutôt que de paniquer. "Not that we don't have things to analyse and investigate in here, as you did state, but so we do not stay stuck indefinitly." Le bout de métal éjecté déposé bien en vue sur une étagère, tu t'approches des boîtes dérangées par les rebords, en saisi une pour en lire l'étiquette. "Not that i mind the company, either." C'est posé là. Glissé comme ça. Aveu d'un velours un peu plus bas dans ses nuances et dans la voix, dans l'intimité retrouvée, imposée par le huit clos en duo.



Lakan Bickerton
légère suspicion

Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
miroir : not in the laverie (#1) 5d357b89291deabea606ffb9bd359b35c33e8c46
faciès & artiste : manny jacinto, queen étangs noirs (av), teamred (gif)
victimes : 383


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)

I’m not that easily distracted by art, Detective.  Le sous-entendu à peine subtil ; capable de rendre la vue à un aveugle, capable de rétablir l’ouïe d’un sourd, il ne s’en cache pas. Après tout, il n’a aucune raison de le faire, après tout, ils sont seuls dans cette pièce qui lui appartient. But if it can satisfy your curiosity, I'll check to see if their vacation is going well. Désignant du bout de l’index une boîte posée à l’autre extrémité de la boutique, à l’allure singulière.



Suite au brouhaha du mécanisme, il vérifia que rien n’avait heurté le doux visage de sa comparse, comparse pour qui toute occasion permettant de se moquer de son matériel était visiblement bonne à prendre. Lakan esquissa un sourire en coin en se rapprochant d'elle, les pupilles dilatées, le regard pétillant. Well, well, isn’t this a delightful twist. So you’re suggesting we might find ourselves alone together again after all? How thrilling, lança-t-il avec un ton moqueur, aguicheur sûrement. Il s’attarda sur ses lèvres, imaginant le goût de ses mots. Il se tenait si proche qu’il pouvait sentir son souffle, si proche qu’il aurait pu l’embrasser. Glad to hear that my little trap doesn't bother you that much.  Il se redressa finalement, un sourire amusé aux lèvres.



Se dirigeant vers la boîte contenant les clés de la porte, il dit avec une certaine désinvolture et nonchalance : But let’s not get carried away just yet. There might be another way to get out of here, hiding among these trinkets. La stupeur se devina sur son visage en ouvrant la boîte précédemment désignée : une des clés avait disparu.

Lakan déglutit avec une légère inquiétude, son sourire se fanant. C'était la première fois qu'il perdait une clé, et il ne pouvait s'empêcher de s’inquiéter au sujet de ce certain laisser aller. Comment avait-il pu ignorer cela ? Il leva un sourcil et regarda de nouveau sa comparse avec un air confus. Well, well, curiously, one of them is apparently still on vacation. How bizarre. Son ton était teinté d’un soupçon de nervosité, alors qu’il essayait de garder son calme face à cette situation inattendue.


french:


Avery Hawking
légère suspicion

Avery Hawking

saisons : 25yo
occupation : détective
myocarde : célibataire ; bi
miroir : not in the laverie (#1) 21bm
faciès & artiste : Tati Gabrielle - awona l'artiste :sob:
victimes : 197


❝ ... ❞

(it's in the pharmacy)


"Good to know," ça se glisse avec un sourire qui ourle les lippes, et le regard qui soutient le sien au lieu de se dérober. Pas de fausse timidité, assurance assumée - comme la note de satisfaction qui arrondi la voix. Les sous-entendus s'effilent, montent à la surface de la conversation sans plus s'en cacher vraiment, dans cet entre-deux clair où un pas suffirait à les transformer en aveu d'un intérêt extraprofessionnel et, de fait, inconvenant pour le lieu et le moment. Au moins êtes-vous d'accord - malaise laissé derrière vous, pas du genre à vous y engoncer. Au moins n'êtes-vous pas dupes de la conversation qui se glisse entre les lignes. "Yes. Please do." Ajouté, appuyé, les yeux toujours dans les siens, sérieux vaguement railleur, piquant surtout. Not as if knowing whether one got stolen is important.



Mécanisme à peine enclenché qu'il s'emballe, coince et casse et l'engrenage rompu manque de peu de vous fusiller. Ça continue sa course dans le vide, sans rien actionner de la porte désormais bloquée, avant de ralentir son vacarme de clics métalliques et d'enfin s'arrêter.
Le sarcasme déborde des lèvres un peu offensées de l'attaque de l'objet, raille d'autant plus que le ton est plat, et il se tourne vers toi. A son tour de s'approcher, sourire en coin qui fait pétiller ses yeux - et vous êtes assez proches pour que tu discernes les pupilles dévorer ses iris, assombrir le regard qui traîne sur tes lèvres. Assez proches pour percevoir la caresse de son souffle sur ta peau, vicinité qui te ramènes à d'autres moments, oubliés au creux de tes draps, laissés à cette nuit trop récente encore, trop plaisante pour t'empêcher d'y songer. Comme il serait simple, en cet instant, de tendre un peu la main pour accrocher tes doigts au tissu de ses vêtements ; d'érafler sa peau du bout des ongles en l'attirant à toi. D'arrêter de prétendre et te laisser aller à la faim qu'a ta bouche de la sienne, de retrouver un peu de son goût abandonné sur la pulpe de tes lippes et la chaleur des peaux qui s'effleurent. De jouer un autre air que celui que vous composiez jusqu'alors.
Et peut-être que l'idée est plus entraînante que tu ne le penses - il se redresse et l'éloignement, aussi subtil et progressif soit-il, te tire de tes pensées. Un peu froissée dans ton égo, tu contres, te rattrapes en t'avançant à ton tour avant qu'il n'ait eu le temps de s'éloigner davantage. Réduis encore la distance, si proche que les corps se frôlent presque, que tes mots s'échouent sur sa mâchoire. "I don't know - do you see anyone else with us, right now? We might need to do more than just suggest," Le souffle est bas, le ton aussi, d'une langueur qui se retrouve dans le regard et s'oublie dans le tranchant du sarcasme qui suit. "And rather try to find out who's the real perpetrator of that little trap." Sourire en coin qui fend la face, railleur, et tes doigts viennent se presser contre son torse, au niveau de la jonction de son épaule, appuyer la paume, le pousser assez pour pouvoir passer rejoindre l'engrenage abandonné. "Let's not have you take account for someone else's work."

Pendant que tu observes les boîtes de médicaments dérangées par l'accident technique, lui s'approche enfin de la boîte où les clés supplémentaires prennent leurs vacances - t'as vu meilleur lieu de villégiature - le pas marqué d'une indolence qui disparaît bien vite. Silence qui se traîne, et c'est son observation confuse qui rappelle ton attention à lui alors que t'inspectais les étagères où se trouvaient les médicaments ciblés par le vol. Silence piquant alors que tu t'approches - si tu ne doutes pas de ce qu'il avance, tu préfères toujours voir par toi même. Clé qui manque à l'appel, évidemment, laisse un vide béant pendre à son crochet en son absence. "How bizarre, indeed. I don't suppose you know since when it's been missing, do you?" La répétition persifle, aussi parlante qu'un I told you so, qui se devine de toutes façons - déjà, ça disparaît, laisse place à un sérieux clair, shift évident, vaguement pensif. Tu sors ton téléphone et active la lampe torche pour observer ce qui pourrait se cacher dans les recoins de la boîte - un cheveux qui capterait l'éclat de la lumière, ou qui sait quoi qui ne devrait se trouver là. Rien. "Do they open anything else than this room? You might need to change locks and add security, anyway." Demandé en même temps, et qu'il est tentant de mentionner encore son système de sécurité défaillant ! Quelle force il te faut pour ne pas t'en moquer une nouvelle fois ! Délaissant la boîte cambriolée, tu lances un regard plus large au reste de la pièce, lorsque quelque chose attire ton attention. Un détail, bien caché, ou peut-être quelque chose de l'ordre de l'indicible qui a capté ton attention. Tu t'approches de la table et de la verdure qui s'y repose, t'arrêtes à la jonction qu'elle fait avec l'étagère à laquelle elle est collée. Là, coincée entre les deux, les fibres qui trahissent un fragment de tissu. Tu pousses un peu la table, comme tu le peux - juste un millimètre, de quoi libérer la preuve. De ta poche, tu tires un ziplock-bag avec lequel tu l'attrapes adroitement avant d'en retourner les côtés pour l'y loger. T'exhibes ta trouvaille entre le pharmacien et toi. "Not really your color, i gather it isn't yours." Premier commentaire, de quoi lui offrir de vérifier que ça ne lui appartient pas. Premier indice, surtout, que t'espères concluant.


dé:

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