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Anyone who has never made a mistake — (lakan)

2 participants
Sybil Duchesne
aucune suspicion

Sybil Duchesne

saisons : (45 ans), l'impression de n'avoir rien accompli
occupation : (employée à l'officine bickerton), en mi-temps, faute d'avoir trouvé mieux
myocarde : (célibataire), sort d'une relation longue durée avec un raté
miroir : Anyone who has never made a mistake — (lakan) Zs11TAfE_o
faciès & artiste : (lola dewaere), endlesslove & mcnamara & soeurdelune
victimes : 82


Anyone who has never made a mistake has never tried anything new


❝ ❞



Esprit tourmenté au visage enjoué, Sybil présentait naturellement une face radieuse aux gens qu'elle côtoyait, peu importe les épreuves traversées dans son quotidien. Soucieuse de ne pas être un fardeau pour autrui, elle portait le sien avec dignité, notamment lorsque la situation exigeait la meilleure des tenues. Le travail était un environnement où elle se refusait particulièrement à se laisser aller. Cependant, elle devait admettre qu'il lui était difficile de faire risette quand le très sérieux patron de l'officine Bickerton se trouvait dans les parages. Jeune, beau garçon, bien élevé, son charme opérait sur l'ensemble de la clientèle, notamment les dames du troisième âge qui affichaient le digne sourire de leur jeunesse perdue, au moindre petit mot prévenant du pharmacien. Cela faisait sourire Sybil, dissimulée à l'arrière de la boutique, où elle gérait les stocks. Un boulot à mi-temps, en apparence simple, qu'elle était reconnaissante d'avoir trouvé. Pas de quoi couvrir tous ses frais, mais assez pour ne pas se retrouver dehors...enfin pas pour l'instant.

Les Bickerton avaient leur réputation à Scarborough, la brune l'avait rapidement compris. Pression supplémentaire placée sur ses épaules, parfois maladroites. Son caractère volubile contrastait avec celui du patron qui, malgré sa jeunesse, l'effrayait un peu. Il aimait l'ordre, le sérieux, la perfection. Et, il n'était guère réceptif à son humour... Sybil s'efforçait de rester concentrer du mieux qu'elle pouvait, cependant le silence soutenue la mettait souvent mal à l'aise. Elle aurait aimé converser avec son employeur, tenter de créer un lien significatif, dans le but d'obtenir une meilleure place, à terme ; ou simplement faire taire son esprit resté auprès de Georgina.

Comme chaque matinée depuis quelques jours à présent, Sybil s'activait dans l'arrière boutique immaculée de l'officine. Elle entendait les gens aller et venir au comptoir, au rythme de la clochette tintant au-dessus de la porte. Alors qu'elle s’affairait à étiqueter le contenu d'un carton de cosmétique, le jeune patron lui tendit une prescription, l'incitant d'un geste de la main, à se charger de réunir son contenu tandis qu'il s'occupait d'un autre client. La brune acquiesça tout en s'emparant du papier : insuline, 3mg. Un médicament à conserver à basse température, dans une armoire réfrigérée. Celle de la pharmacie était flanquée d'une porte vitrée, ce qui permettait d'inspecter son contenu en un clin d’œil. Sybil cligna des yeux plusieurs fois. Elle ouvrit la porte, soudain prise d'un doute. Où se trouvait les boites de cartouches d'insuline qu'elle avait réceptionné ce matin même ? Il devait y en avoir une dizaine. Elle se souvenait avoir coché la case correspondance sur le bon, lors du pointage. Pourtant, la rangée d'emballage devant elle annonçait : produit de contraste. Sybil referma prestement le réfrigérateur pour se diriger d'un pas inquiet vers l'une des étagères à tiroirs. Elle ouvrit l'un d'entre eux et les boites de cartouches d'insuline apparurent sous ses yeux ébahis. Même dimension, même groupe pharmaceutique, même couleur de typographie. La brune crut défaillir, mais se mordit la lèvre inférieure pour empêcher les larmes et un juron de sortir de sa bouche. Elle sursauta en découvrant la silhouette du fils Bickerton plantée derrière elle. She was doomed. « Je...hum...je crois que j'ai fait une connerie » annonça-t-elle sans mentir, la gorge nouée.


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The belief in a supernatural source of evil is not necessary; men alone are quite capable of every wickedness.

Lakan Bickerton
forte suspicion

Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
miroir : Anyone who has never made a mistake — (lakan) 2aa3f951ea29b08b975459fd15fc5bdc91efc87a
faciès & artiste : manny jacinto, raveledits (av), manny-jacinto (gif) awona (code profil)
victimes : 596


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❝ ❞



Lakan observait Sybil avec une attention presque clinique, notant chaque mouvement, chaque hésitation. Son visage demeurait impassible, masquant une tempête intérieure. Sybil, malgré sa douce candeur, pouvait représenter une certaine source de préoccupations pour le jeune Bickerton. Lakan l’avait engagée parce qu’elle semblait faire preuve de professionnalisme, mais aussi parce qu’elle arborait un visage rayonnant qui, pour les courts instants où elle pouvait croiser des clients, avait un pouvoir réconfortant.

Chaque erreur dans l'organisation méticuleuse de son officine le contrariait profondément. Elle représentait l'incarnation de son dévouement, de ses ambitions et, surtout, de son nom. Tout écart, aussi infime soit-il, pouvait, selon Lakan, nuire à la réputation des Bickerton, bâtie sur des années de labeur. Il n'avait pas le luxe de tolérer l'à-peu-près.

Alors, lorsque Lakan avait tendu la prescription à Sybil, il avait espéré – non, il avait exigé en silence – de la rigueur. Son hésitation devant le réfrigérateur l'avait déjà inquiété, mais il avait choisi de la laisser faire. Il avait alors observé de loin, son esprit bouillonnant d'une inquiétude sourde.

Lorsqu’elle se tourna vers lui, admettant sa faute, Lakan sentit une vague d’irritation. Il se força néanmoins à conserver une façade de calme, même si ses yeux, eux, ne purent cacher une lueur d’exaspération. Une connerie, dites-vous ? murmura-t-il, voix délicate teintée de sarcasme. Ce que vous appelez une 'connerie' pourrait causer de graves conséquences. Nous ne pouvons pas nous permettre de telles erreurs, Sybil.

Lakan laissa sa remarque flotter dans l’air un moment, observant les réactions de Sybil. Son regard se fit légèrement plus pénétrant, comme s’il cherchait à la percer à jour. Il n’aimait pas se répéter, encore moins devoir rappeler des évidences. Pourtant, il savait qu'en tant que propriétaire, il avait la responsabilité de former ses employés tout en veillant à garantir la sécurité et la santé de ses clients. Des erreurs de stockage, notamment concernant certains médicaments sensibles, pouvaient compromettre cette sécurité.

Il prit une profonde inspiration, son ton se radoucissant à peine. Vous êtes ici pour faire un travail sérieux, un travail qui exige de la rigueur et de l’attention aux détails. Je ne doute pas de vos intentions, mais l’intention ne suffit pas toujours.

Lakan fit un pas de côté, s’éloignant légèrement pour réduire la tension palpable qui s'était installée. Il savait qu’il pouvait être intimidant, surtout lorsqu’il s’agissait de maintenir l’ordre qu’il chérissait tant. Je me doute que quelque chose vous a perturbée, continua-t-il d’une voix un peu plus mesurée. Vous travaillez bien, mais ce manque de concentration pourrait devenir problématique.

Lakan laissa un instant de silence s'installer après ses paroles, observant la réaction de Sybil. Il n'avait pas le temps de creuser plus à cet instant. Un client attendait toujours, et il ne pouvait se permettre de le négliger.

Je vais m'occuper du client, dit-il avec une pointe de fermeté avant de se détourner, laissant Sybil face à ses pensées. En rejoignant le comptoir, Lakan prit soin de retrouver son masque professionnel, celui qui inspirait confiance. Je vous prie de m'excuser pour l'attente, dit-il au client, un sourire poli aux lèvres. Il semble qu'il y ait eu un léger contretemps avec la commande, mais nous allons rapidement résoudre cela. Après un dernier échange cordial, il s’assura que le client quittait l’officine satisfait avant de retourner vers l’arrière-boutique.

Lakan s'approcha à nouveau, mais cette fois-ci, son expression se fit plus douce, plus attentive. Il comprenait l'importance de ce moment. Sybil, commença-t-il calmement, ça vous dit une tasse de thé ? Il venait d'entrouvrir la porte de son bureau, invitant ainsi la dernière de ses employées à un échange plus informel.


Sybil Duchesne
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Sybil Duchesne

saisons : (45 ans), l'impression de n'avoir rien accompli
occupation : (employée à l'officine bickerton), en mi-temps, faute d'avoir trouvé mieux
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Elle acquiesça prestement, la gorge nouée par la culpabilité. Une fois de plus, elle faisait tout foirer. La fois de trop qui n'aurait jamais dû arriver. Sybil sentait déjà les larmes lui monter aux bords des yeux, les pensées tourmentées par les promesses faites à Georgina dans son sommeil. Bien sûr, elle n'avait jamais eu le talent, ni la facilité de sa cadette pour accomplir de grandes choses, mais elle avait pensé – stupidement – qu'elle arriverait à remplir son rôle de grande sœur et la protéger du mieux qu'elle le pouvait. Elle n'avait pas vu les signes avant-coureurs de la détresse de Georgina. Alors, depuis son arrivée à Scarborough, Sybil avait tout mis en œuvre pour se rattraper. S'occuper de ses chiens, entretenir son appartement, payer ses factures. Pour que sa cadette n'ait à se soucier de rien d'autre qu'elle-même, le jour où elle rouvrirait les yeux. « Je sais » admit-elle avec bonne volonté. Sa connerie pouvait compromettre la santé de patients diabétiques. Sybil ne doutait pas qu'une autre officine pourrait fournir le client lésé. Cependant, la réputation de son patron en prendrait un coup, ce que celui-ci aurait dû mal à avaler. « Je suis sincèrement désolée, cela ne se reproduira plus » plaida la brune, les paumes jointes contre la poitrine, dans une supplique.

Voilà qu'elle s'excusait comme une adolescente, devant un jeune homme de dix ans son cadet. Elle avait connu pire comme situation. Cela ne changeait rien au fait qu'elle se sentait profondément démunie. La remarque sur son bon travail ralluma la petite flamme d'espoir qui commençait à faiblir en son for intérieur. « Je comprends » assura Sybil, consciente de ne pas être dans les meilleures dispositions pour assurer ses tâches. Les nuits passées avaient été compliqué et elle n'avait plus l'âge pour récupérer convenablement d'une nuit blanche.

Professionnel – comme toujours – le fils Bickerton la laissa seule un instant pour s'occuper du client en attente de sa prescription. Sourire, rondeurs et politesses lui permirent de s'en sortir facilement, prétextant un contretemps avec la commande du produit. Sybil n'aurait pu improviser de la sorte dans son état, mais son patron lui rappelait ainsi pourquoi il était le patron. Malgré son jeune âge, il avait l'expérience. Il savait comment brosser sa clientèle dans le sens du poil.

Ce qui suivit la pris de court. Un thé ? « Euh... Maintenant ? » qu'elle demanda, les yeux ronds. Le jeune homme avait ouvert la porte de son bureau, l'invitant visiblement à discuter à l'intérieur, loin des oreilles et des yeux indiscrets. Sybil s’exécuta, ravalant sa salive, prête à un haussement de ton une fois la porte verrouillée. De fait, elle prit les devants. « Avant que vous ne disiez ce que vous avez à me dire, je voudrais juste réitérer mes excuses. Dites-moi ce que je peux faire pour me rattraper. Vous pouvez déduire le coût des cartouches sur mon salaire ou me faire faire des extras, peu importe ! » déblatéra-t-elle à toute vitesse, les mains faisant des moulins tandis qu'elle parlait. Elle retint son souffle un instant, les épaules crispées, puis relâcha la pression. « Mais, s'il vous plaît... J'ai besoin de ce travail » expliqua Sybil, d'une voix humble.


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Lakan Bickerton
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occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
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Lakan accueillit Sybil dans son bureau avec un sourire fin, bien qu’une légère tension se logeât dans ses épaules. « Arrêtez de vous excuser à tout-va - j’ai bien compris que vous étiez désolée. » Il laissa échapper un soupir. « Ce n'est pas tant les excuses que je cherche, mais une certaine qualité de travail - qualité qui manque aujourd’hui. » Le pharmacien n’aimait pas qu’on se montrât aussi insistant, particulièrement car cela n’allait pas rattraper le mal fait.

L’apothicaire la fit asseoir et se dirigea vers une petite étagère, où il conservait ses herbes et infusions. Il versa le liquide fumant dans deux tasses, l'une d'elles prenant une teinte étrange, presque indéfinissable, entre le vert et le brun. Il la posa devant elle. « Ce thé a une couleur particulière, je sais, » dit-il en s’asseyant, ses mains entourant sa propre tasse. « Une recette maison que je tiens de ma mère. C’est... disons, un goût acquis. » Il laissa planer un silence léger, son regard scrutant Sybil avec une curiosité presque détachée.

Il prit une gorgée, mais cette fois, il semblait moins savourer le thé que le combattre, comme pour empêcher sa frustration de transparaître immédiatement. « Je dois admettre, » reprit-il, sa voix toujours basse mais avec une netteté plus coupante, « la pharmacie, pour moi, ce n'est pas juste un travail. » Il se redressa brusquement, ses yeux se plantant dans les siens, durs. « Chaque détail compte. Chaque. Organisation. » Il marqua une pause, puis reprit plus sèchement : « Ma famille a bâti cette officine avec soin, et je suis ici pour protéger cet héritage. Vous l’avez remarqué, je suppose. Ce n'est pas une tâche que je prends à la légère. »

Un éclat agacé traversa son regard. « Cela dit, je vois bien que vous êtes sincèrement désolée, et je l’apprécie. » Il se pencha légèrement en avant, ses yeux s'accrochant aux siens, comme pour la forcer à affronter sa frustration. « Je ne suis pas insensible, » dit-il calmement, bien que la tension sous-jacente soit palpable. « Vous faites bien votre travail, mais ces derniers temps, j’ai remarqué que vous semblez... distraite. »

Il la jaugea un instant, laissant ses mots flotter entre eux. « Si vous me permettez, » reprit-il, plus insistant, « il y a quelque chose d'autre, non ? Ce n’est pas juste cette erreur. » Son regard se fit plus perçant, comme s'il sondait au-delà des apparences. « Si quelque chose vous perturbe, cela affecte votre concentration. Et, comme vous le savez, dans ce métier, la moindre distraction peut avoir des conséquences. »

Il reposa sa tasse d'un geste sec, la céramique résonnant plus fort que nécessaire contre le bois.


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Elle avait l'horrible sensation d'être un témoin gênant que l'on mettait à l'aise, pour mieux le menacer ensuite. La voix tranchante du fils Bickerton s'abattait telle une lame aiguisée le long de sa colonne vertébrale, lui faisait l'effet de rapetisser à chaque ponctuation de phrase. Vissée sur le siège qu'il lui avait désigné, elle attendait les mains posées dans le creux de ses jambes, la friction de ses ongles comme symptôme d'une nervosité grandissante. Le thé instamment offert n'avait pas une odeur désagréable, mais la manière dont le pharmacien justifiait sa teinte et son origine, lui donnait l'impression qu'elle allait boire un breuvage millénaire ou un poison vicié. Au choix. « Intéressant » admit Sybil qui peina à avaler sa première gorgée.

Bien qu'elle soit d'une bonne dizaine d'années son aînée, l'employée se sentait écrasée par l'autorité naturelle de son jeune patron. Ses traits émaciés, son regard franc, sa stature toujours droite et son ton inconditionnellement détaché le rendrait redoutable. Sybil manquait bien trop de confiance en elle pour savoir s'imposer face à ce genre de personnage. Alors, toute quarantenaire qu'elle était, la brune attendait patiemment que la leçon du professeur Bickerton se termine. « Tout à fait » convînt-elle, en opinant du chef. Manquer de respect à l'héritage familial de son patron n'avait jamais fait partie de ses projets, bien au contraire. Elle s'était sentie extrêmement flattée d'avoir été embauchée à l'officine – même pour un simple mi-temps – compte tenue de la réputation de celle-ci à Scarborough. « Je... » articula Sybil, avant de déglutir.

Le pharmacien l'avait percé à jour, ayant remarqué son esprit distrait. Cela n'avait rien de récent, la brune avait l'esprit qui vagabondait à longueur de journée. D'habitude elle savait mieux le dissimuler, mais son inquiétude pour sa cadette avait eu raison de sa concentration. Subitement, Sybil sentit une larme naître au coin de son œil droit. Elle écrasa celle-ci d'un clignement de paupière et reprit une gorgée de thé. « Ma petite sœur est à l'hôpital, dans le coma » qu'elle balança de but en blanc. Elle prenait sans doute un risque en faisant preuve d'honnêteté avec son patron. Étaler sa vie privée ne rentrait pas dans le "cadre" minutieux de la machine Bickerton. Sybil s'en moquait. La vérité était la seule chose qu'elle avait à offrir face à sa faute évidente. « Les chances qu'elle se réveille s'amenuisent chaque jour un peu plus et...pendant ce temps, je dois payer ses factures et m'occuper de ses animaux » ajouta-t-elle, en soutenant le regard du pharmacien. Ce n'était pas une excuse, simplement un début d'explication à sa négligence. « Alors oui, je suis un peu...perturbée » tinta Sybil avec rudesse.


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