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Climber ( Lucian )

2 participants
Saman Sanjeewa
aucune suspicion

Saman Sanjeewa

saisons : au compteur; quelques 27 années égarées en une seconde; ni fracture au crâne ni douleurs pour justifier ça; juste une absence tombée comme une pluie fine effaçant les marques sur un sable d'or.
occupation : gardienne dans un refuge pour animaux; met la main à la patte; rend docile même le plus souffrant des molosses. prend soin, lave, dresse, caresse; et parfois, se blesse.
myocarde : a probablement déjà aimé un jour; avec la force d'un coeur-océanique. mais la mémoire déffaillante n'a laissé qu'une saveur en fond de gorge, qui pourrait s'éprendre de lui ou d'elle; mais jamais autant que de lui.
miroir : Climber ( Lucian ) 1c348a3390133e0636f4f1fdd666a61e
faciès & artiste : teagan cain (unfinishedfairytales)
victimes : 51


Quelques heures s’échappent et d’autres les rattrapent. L’impression d’avoir 10 ans et puis 1000. Le dos cassé grâce à une nouvelle compagnie téméraire qui ne sait pas marcher et passe son temps à tirer sur les cordes qui le privent de sa liberté. C’est un brin frustrant; d’avoir à maintenir ce colosse canin dans une forme de prison alors qu’il semble tant rêver de dévaler la côte pour aller chasser l’océan à la source.

Quelques grognements; un listing coché, l’horloge à pile qui tourne et tourne jusqu’à la fin d’une matinée où le silence n’existe pas.

La porte se referme dans un fragment de rouille; laisse la relève prendre soin du refuge, alors que tes yeux vadrouillent déjà à la conquête de ce qui trône non loin.

Une colline rongée par les houles parfois sauvages, le flanc rocailleux qui n’est visible que depuis l’océan. Ton sac est prêt, ton mental aussi; préparé depuis plusieurs jours à affronter mère nature dans sa sculpture la plus délicate et rugueuse ; les calanques du nord.

Une course effrénée sur le sable; jusqu’à poser un premier pied contre la roche couleur charbon. L’accroche est humide, mouillée, mais pas glissante, de quoi t’inviter à entamer un genre d’ascension pour gagner quelques roches surélevée avant de joncher la bordure de cette côte. Une ambition douteuse qui pourrait prendre des heures, qui pourrait même se faire surprendre par une tempête; mais l’instinct de chasse est là; te demande d’avancer pour aller là où personne n’ose le faire; quitte à griffer un peu plus tes paumes sous les caprices d’argent.

Sauf que l’ascension s’arrête net; quand tu sens une aura s’envoler dans ton dos. Un frisson qui te fait presque chuter alors que tu te penches pour surveiller tes arrières. Et là; y’a ce gars, pas menaçant pour un sous; qui semble s’amuser à suivre tes traces.

- Kesstufou - PSHHHT

Trop habituée à ne pas être comprises des hommes; ou bien à la compagnie bestiale; te voilà à le chasser d’un simple souffle coincé entre les canines; comme on cherche à repousser une bête errante.

Lucian Gae
légère suspicion

Lucian Gae

saisons : Vingt-trois étés se sont d'ors et déjà écoulés - du temps que tu ne peux plus rattraper.
occupation : Tu voltiges de job en job, un vrai papillon. Pas faute d'essayer, mais t'arrives jamais à les garder.
myocarde : T'es seul - pas que ça te perturbe outre mesure, t'as toute la vie devant toi après tout.
miroir : Climber ( Lucian ) Tumblr-4a06594f94c866f4421d06adc6a64274-5d725d17-540
faciès & artiste : Felix Lee|avatar (Soko) ; gifs (miki)
victimes : 41


Climber

❝ ❞
I'm not afraid to walk inside the void like a kid inside a cave, I've been mapping many caverns but it still feels like a maze.




Et quand t'en as le temps - et l'occasion, aussi - t'aimes bien t'éloigner du Daffodil pour t'en aller plus bas, pour retrouver les pans de terre sans cesse lapés par les lourds ourlets de la mer. C'est toujours plus calme, plus paisible, et tu craches jamais sur un peu de temps seul et esseulé - tu veux croire que ça t'aides à conserver un certain équilibre, même si t'es loin d'en mettre ta main à couper.

Toujours est-il que t'aimes bien venir t'installer à la croisée du sable et des cailloux abîmés qui ne semblent qu'attendre le moment propice pour venir tenter de t'esquinter si jamais tu venais à te montrer trop maladroit - ou trop sûr de toi, au choix. Pour l'instant, tu préfères parier sur la sécurité, et t'es gentiment installé sur le sable presque frais, les jambes ramenées contre toi et enlacées de tes bras, la tête appuyée sur tes genoux, à contempler les eaux salées.

Tu sais pas bien combien de temps t'aurais pu passer comme ça, à juste guetter sans le moindre projet, mais ta sérénité finit par être troublée par le › scrunch scrunch ‹ de pas sur terre sablée. Et il n'en faut pas plus pour que ta curiosité s'en retrouve piquée : tu délaisses le spectacle calme et régulier qui te faisait face pour te tourner, juste à temps pour apercevoir une inconnue se lancer à l'ascension des rochés. Et tu sais pas trop pourquoi non plus, mais voilà que tu te relèves - que tu t'époussettes plus pour la forme qu'autre chose - ; tu la regardes faire encore, et réprime une grimace : aux reflets que renvoie le soleil sur la parois rocheuse, tu devines qu'elle est humide, et ça ne t'inspire qu'à moitié.

Tu pourrais te dire que c'est pas ton problème, qu'elle est bien assez grande pour user de sa vie selon ses désirs, mais tu sais aussi que si jamais un article venait à paraître dans le journal au sujet d'une mauvaise chute dans le coin, tu pourras jamais te le pardonner. Tu tergiverses un moment. . . et retiens un soupir quand tu te lances sur ses pas, juste au cas-où. T'as de l'expérience dans l'amortissage de chutes, et tu supposes que ce serait dommage de s'en priver.

Et tu penses presque que c'était la bonne idée lorsque tu vois qu'elle manque de se ramasser en se dévissant le cou pour te zieuter, et la réaction qui en suit te laisse bouche bée - pendant quelques secondes seulement, avant que tu lèves tes mains en signe d'apaisement et que t'esquisses quelques pas en arrière pour lui signaler toute ta bonne foi.

Sur le papier, ça aurait pu être bien joué, mais comme tu fais pas gaffe à l'endroit où tu mets les pieds, tu sens que le sol se dérobe sous toi - au final, c'est toi qui fini par terre,  à tomber sur tes fesses sans la moindre once d'élégance. Passé le choc initial, tu te mets à rigoler de la situation - toi qui voulait servir de bouée, finalement t'es pas plus avancé !

« Hm... Navré d't'avoir surpris comme ça, j'voulais juste m'assurer que tu t'blesses pas. tu ris encore, devant l'absurdité de la situation, c'est plus fort que toi. Au final, c'est pas toi qui a besoin d'aide, j'crois.  »





Saman Sanjeewa
aucune suspicion

Saman Sanjeewa

saisons : au compteur; quelques 27 années égarées en une seconde; ni fracture au crâne ni douleurs pour justifier ça; juste une absence tombée comme une pluie fine effaçant les marques sur un sable d'or.
occupation : gardienne dans un refuge pour animaux; met la main à la patte; rend docile même le plus souffrant des molosses. prend soin, lave, dresse, caresse; et parfois, se blesse.
myocarde : a probablement déjà aimé un jour; avec la force d'un coeur-océanique. mais la mémoire déffaillante n'a laissé qu'une saveur en fond de gorge, qui pourrait s'éprendre de lui ou d'elle; mais jamais autant que de lui.
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faciès & artiste : teagan cain (unfinishedfairytales)
victimes : 51


L’ombre est humaine et c’est peut-être ce qui la rend plus inquiétante. Au final; on ne craint que ce qu’on connait. Alors la bouille d’ange se justifie mais tes yeux se plissent, dévorent l’inconnu d’une oeillade sèche.

- Si tu-

Phrase happée dans sa simplicité; parce qu’un pied ricoche et que l’air accroche. L’autre s’écrase  dans toute sa splendeur maladroite; fesses ancrées au sable fin avec l’expression d’un enfant perdu. De là; ton expression se blase; surtout quand il semble en rire plus que s’en inquiéter.

- Je suis bien (à comprendre ; je vais bien)

Tu argumentes face à cet excès de confiance; ou de bienveillance; qu’importe. Tes quêtes n’ont pas pour habitude d’être accompagnées, surtout quand elles se perdent dans la lisière entre terre et mer; avec le risque d’être dévoré tout cru par l’un ou l’autre.

- Toi fais attention ! J’ai pas besoin de toi ! Pōyviṭu ! (va t’en !)

De ta main libre; tu balaies l’air pour l’inciter à reculer, chassant les mauvais esprits comme les bons. Mais sa maladresse ne pouvait apporter que du malheur et de l’appréhension; alors tu le traites comme on cherche à repousser le poids du fatum.

C’est seulement après quelques gestes agacés et méthodique que tu reprends appuis sur quelques crêtes rocailleuses; agrippant avant témérité ce charbon non friable; avant d’entamer un retour d’ascension; frôlant la braise froide de ton corps entier, qui s’y glisse, qui s’y faufile; jusqu’à conquérir d’autres écueils noirs et poursuivre cette conquête cruelle qui laisse un autre à l’abandon. Une escalade périlleuse qui pourtant, ne se solde pas encore d’un drame à déplorer, puisque tu restes accrochée à cette terre de misère avec la férocité d’un parasite [Réussite au hasard]

Lucian Gae
légère suspicion

Lucian Gae

saisons : Vingt-trois étés se sont d'ors et déjà écoulés - du temps que tu ne peux plus rattraper.
occupation : Tu voltiges de job en job, un vrai papillon. Pas faute d'essayer, mais t'arrives jamais à les garder.
myocarde : T'es seul - pas que ça te perturbe outre mesure, t'as toute la vie devant toi après tout.
miroir : Climber ( Lucian ) Tumblr-4a06594f94c866f4421d06adc6a64274-5d725d17-540
faciès & artiste : Felix Lee|avatar (Soko) ; gifs (miki)
victimes : 41


Climber

❝ ❞
I'm not afraid to walk inside the void like a kid inside a cave, I've been mapping many caverns but it still feels like a maze.




L'inconnue te dévisage de plus belle, comme si elle cherchait à savoir d'où est-ce que tu débarquais. Tu supposes qu'il y aurait eu mille et unes autres façons de te présenter - enfin, de venir montrer ta petite trombine - mais celle là n'est pas plus pire qu'une autre. . . N'est-ce pas ?

Quoi que. Maintenant, tu dois paraître maladroit comme pas permis, et ça doit pas donner très envie ; la preuve en est puisqu'elle cherche à te dégager comme si tu menaçais de la mettre davantage en danger. Pourtant, t'es pas décidé à la laisser s'en aller, tu finis par te remettre debout comme si de rien n'était, comme si ta gamelle n'était jamais arrivée, et tu joues l'innocent.

« Promis, juré, j'suis pas comme ça tout l'temps. D'habitude, j'tiens même plutôt bien sur mes deux jambes !  »

Tu dois pas être si convaincant que ça parce que, déjà, ton inconnue reprend son ascension - avec bien plus de grâce que t'en auras jamais. Tu l'observes quelques instants, avant de prendre la décision de continuer à lui coller aux basques. T'essayes de pas être trop chiant, mais au bout de quelques secondes à peine, tu l'invectives une nouvelle fois :

« Poyvilu ? tu retiens une grimace en prononçant ce mot qui t'es inconnu - t'es sur de l'avoir écorché comme jamais.  Ça veut dire quoi ? »

Parce que, malgré tout, tu restes curieux comme un gamin en mal d'apprendre. Et pis, peut-être que ça déridera un p'tit peu ton acolyte attitrée du moment, hein ? Et qu'elle te pardonnera d'imiter ses mouvements, pour tenter de garder ta prise et éviter de te rétamer comme avant.





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