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She hides through love en su bolsillo. | Say & Sienna

2 participants
Sienna Lucero
aucune suspicion

Sienna Lucero

saisons : 31 ans
occupation : Vendeuse en boucherie
myocarde : Plus ou moins en couple, plus ou moins mariée… ou divorcée… presque. Bref, c'est compliqué.
miroir : She hides through love en su bolsillo. | Say & Sienna 35bbdd3b3225d6209b3ea96b6637798b72f8ad8b
faciès & artiste : Zazie Beetz / Soko / gif by oliviacooke
victimes : 142


She hides through love en su bolsillo

❝ ❞
Après 8 ans de silence radio, j'ai revu mon mari et mon chien. C'est le chien qui était le plus heureux de me voir. VDM


Contrast se faufile entre les protagonistes habités d'un même mouvement de balancier typique du transport choisi. Si la chorégraphie est identique, le costume l'est un peu moins, la carnation aussi. Les doigts tirent sur le tissu du sweat trop grand dans lequel elle s'est glissée, la main frictionne un peu son bras. L'étoffe molletonnée semble avoir vécu plusieurs vies, le tissu rapiécé en atteste ostensiblement. Inutile d'imaginer s'en débarrasser pour autant, la texane le trainera encore un long moment, quand bien même il est trop vieux, trop grand, trop usé…

Ici et maintenant, parmi la foule éparse du bus, Sienna fait tâche. Au-delà du fait qu'elle porte ces frusques, au-delà de son accent américain à couper au couteau que personne ne soupçonne pour l'heure, au-delà de sa coiffure qui détonne, il y a ce décalage entre les usagers en vêtements légers et elle, emmitouflée. Comment font-ils pour supporter ces températures au mois d'août ? Sienna frissonne, agrippée qu'elle est au poteau du bus dans lequel elle est montée. Son regard s'extirpe de sa contemplation des passagers, s'aventure sur le décor qui défile derrière les vitres. A bien y réfléchir, elle s'est peut-être bien à nouveau plantée de ligne. Merde. Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'elle tente d'analyser les reliefs de la ville qu'elle connaît à peine lorsqu'une tâche blanche accroche ses pupilles. ”Schrimp…” murmure-t-elle, le cœur au bord des lèvres, ou dans l'estomac, elle ne sait plus très bien. Les sourcils se froncent, le myocarde s'accélère… ”Arrêtez le bus ! Je.. je dois descendre. Maintenant !” qu'elle décrète de sa voix brusquement éraillée, les mots peinant à s'échapper de sa gorge nouée. Mais le chauffeur ne semble pas décidé à obtempérer. Alors la texane remonte l'allée, crie à nouveau les mêmes instructions enjolivées de quelques insultes, son sang bouillonnant battant la mesure à ses tempes devenues douloureuses. ”Arrêtez ce bus, putain de merde !”  qu'elle s'énerve de plus belle. “Calmez-vous mademoiselle !”. Je t'en foutrais du Mademoisehlle ! La voilà qui s'empare du petit marteau à disposition en cas d'urgence. “Arrêtez ça tout de suite !” “Arrêtez ce putain de bus alors !”  rétorque-t-elle, prête à briser la vitre, la main déjà levée, l'œillade entendue lancée au conducteur.

Ce dernier choisit ce moment pour enfin accéder à sa demande, pied au plancher pour freiner. Elle l'aurait fait, pourtant, se jeter par la fenêtre en route. Mais c’était peut-être pas l'idée du siècle. L'américaine manque de se casser le nez, se rattrape de justesse et retient la chute d'une vieille dame par la même occasion. “Désolé, Madame.”, lance-t-elle en la confiant au siège derrière elle avant d'appuyer frénétiquement sur le bouton rouge qui actionne les portes. Sienna saute dehors et se met à courir dans le sens inverse, tous les sens en alerte. “SCHRIMP !” hurle-t-elle sans oser réellement y croire. Un piéton sursaute non loin, un autre baragouine sur le fait que pour les crevettes, il vaut mieux aller vers le port ou la plage, quoiqu'il y a un restau au centre ville qui fait les meilleures de la région. De quoi ? Sienna secoue la tête, accélère encore, foule bientôt les abords d'un parc, le macadam remplacé par l'herbe. “Schrimp !” retente-t-elle, le désespoir sonnant à la porte de son cœur. Et si ce n'était pas lui ? Les traits de la belle s'habillent de tristesse tandis qu'elle ralenti peu à peu. “Merde." peste-t-elle en s'arrêtant, le souffle court, ses mains passant sur son visage avant de se percher sur son crâne, une envie de hurler coincée dans le gosier.

Mais voilà qu'un aboiement lui fait manquer un battement. Sienna se retourne, avise le berger suisse au loin.“Schrimp ! Viens-là mon beau !” qu'elle l'encourage. L'animal accélère et saute presque dans les bras d'une Sienna qui s'écroule par terre sous l'assaut du canidé. A moins que ce ne soit les émotions qui la font soudain flancher, personne ne sait, pas même l'intéressée. Les doigts s'engouffrent allègrement dans la fourrure épaisse, les bras enlacent la bête, alors qu'elle lui assène des bisous par milliers. Les larmes ne tardent pas à s'inviter aux retrouvailles impossibles tandis que le chien gémit de bonheur et lèche le visage de la texane.

À demi allongée sur le sol, le regard troublé se pose bientôt sur une silhouette s'approchant à grand pas… “Oh putain.” ne peut-elle s'empêcher de jurer en se redressant un peu, repoussant légèrement un Schrimp trop excité tout en essuyant plus ou moins les larmes qui obstruent ses miroirs d'âme. Impulsion avortée, Sienna tente en vain de se relever, impossible, les jambes ankylosées par les émotions trop intenses. Alors qu'elle veut puiser la force nécessaire dans la proximité rassurante du chien, celui-ci lui échappe, content de retrouver son maître sans en comprendre tous les enjeux. Sienna tremble, s'essuie encore les joues, tente de faire bonne figure sans réellement y parvenir. Pourquoi c'est toujours quand on est habillé comme une concierge qui sort les poubelles qu'on rencontre l'amour de notre vie ? Non. Il ne l'est plus. Plus jamais. Elle tente de s'en convaincre tandis que la silhouette s'approche lentement, Schrimp jouant les portes paroles entre eux dans des vas et viens incessants, un coup de truffe sur la joue en guise de câlin. Les doigts passent encore sur son visage, sous ses yeux qu'elle ne cesse d'essuyer. Hé merde ! Elle n'a plus rien à lui prouver après tout ! Qu'il aille au diable cet abruti. Juste une petite signature et bye-bye. Ou presque… Y a un autre petit détail à régler avant. Juste des formalités. Pas question de s'éterniser aux côtés de ce putain d'enfoiré, ok ?! Le plan à l'air simple, comme ça, si divinement simple…




Sayanel Pritchard
administrateur·ice

Sayanel Pritchard

saisons : Quarante-deux ans à se traîner dans la poussière, toujours l'audace de croire qu'il peut veiller jusqu'à trois heures et se lever aux aurores. Pas sûr d'y arriver assez souvent, comme le prouve le snooze perpétuel de son réveil.
occupation : Pas d'études mais une formation bien suivie et le voilà conseiller sur une hotline d'aide aux victimes.
myocarde : Sur facebook, c'est compliqué. Y a pas forcément d'autres mots pour l'expliquer, il s'est marié jeune, a profité du grand départ pour fuir et la laisser là avec ses responsabilités.
miroir : She hides through love en su bolsillo. | Say & Sienna 73b36944c6d4b1e825422d937955455ce35a4376
faciès & artiste : Boyd Holbrook (Lune ce talent incr)
victimes : 69


She hides through love en su bolsillo

❝ ❞
Aujourd'hui, j'ai croisé mon ex au parc, après l'avoir fuie à l'autre bout du monde. Faut croire que c'était pas encore assez loin. VDM


T’es peut-être pas le plus consciencieux sur tout, mais pour ta santé, t’as besoin de rigueur, et ça ton corps l’a bien compris. La quarantaine passée, t'acceptes pas de te sentir diminué par ton âge, alors t’as pris le pli, si ce n’est de diminuer la consommation de caféine et de tabac, de compenser avec un entraînement peut-être un peu trop poussé. Après ton café clope du matin, tu te démerdes toujours pour aller courir, emmenant Shrimp dans ton ton sillage. C’est qu’il te suit partout comme ton ombre depuis huit ans. Le seul endroit où tu l’amènes pas, c’est au boulot. Paraîtrait que les poils canins dans l’hôpital, c’était pas très optimal. T’as d' la chance de bosser qu’en après-midi, dans tous les cas, parce qu'il ne supportait pas bien, le chien, la séparation. Peut-être parce qu’il a longtemps connu que toi, et que c’était comme un service dog que t’embarquait pour n’importe quoi. Hypocrite d’être angoissé par la solitude, quand celle que t’as récoltée, tu l’as cherchée, mais t’es plus à ça près dans l’échelle de la connerie.

Aujourd’hui, donc, comme tous les jours, t’as la lubie d’aller courir. T’aimes pas spécialement ça, courir. Tu verras, quand ton corps sera habitué, il en redemandera. Huge BS. Toi, ça te fait souffrir, ça t’emmerde, souffrir pour souffrir ça n’a jamais été ton délire. Mais la vérité, c’est que c’est de plus en plus facile - mais pas de moins en moins chiant.


C’est laisse lâchée dans les jardins italiens que tu décides d’avaler les kilomètres, le berger blanc suisse à tes côtés. C’est qu’il commence à vieillir et il va plus aussi vite qu’avant, mais il arrive quand même à te distancer parfois, pour revenir te voir quelques minutes plus tard. Ce parc-là, en particulier, tu n’y vas pas si souvent. T’essaies de varier, que Shrimp ait l’impression de voir autre chose que le Royal Albert Park où tu vas le plus souvent t’échouer. Tu sais que ta plus grosse session d’exercices se fera le soir, après ton shift, à la salle de boxe. Le matin, c’est le décrassage, ce qui te permet de rester actif, et plus important encore, de prendre soin de l’animal. Jusqu’au moment où t’en peux plus, et où tu lâches l’attention. Sur la course, sur le chien, sur le parc. Juste ta respiration difficile, brûlante, ton corps en supplication. Temps pour toi d’arrêter, de te cantonner à la marche, jusqu’à ce que le doggo soit aussi fatigué que toi. Tu sais pas vraiment quelle heure il est, téléphone laissé dans le confort de l’appart où tu viens d’emménager - un peu par la force des choses. Mais ce n’est pas important, t’es pas mal sûr que t’as encore au moins trois heures devant toi avant d’aller pointer, amplement le temps de retrouver la bête, prendre une douche et partir en direction du General Hospital.

Enfin, ça, c’est si tu retrouves Shrimp. D’une voix éraillée par l’effort, t’essaies de l’appeler, sans réponse. Pas même un aboiement. Tu commences à t’inquiéter quand tu vois une tâche blanche roulée au sol, avec, de toute évidence, une victime de son assaut. Ta première pensée est qu’il y a eu là quelque enthousiasme mal placé et que tu allais devoir t’excuser à profusion devant la pauvre femme qui se retrouvait prise de court par le chien trop amical. Mais plus tes pas te rapprochent, plus la silhouette ne te paraît plus si inconnue, des détails de son vêtement trop ample, en parfaite opposition à ton débardeur collé par la sueur, de sa coiffure, de ses traits. Huit ans, il paraît que ce n’était pas assez pour oublier complètement à quoi une personne pouvait ressembler. “Sienna ??” Y a l’incompréhension, l’idée fugace qu’il était encore temps de récupérer le chien, faire demi-tour et pas se retourner. Seulement voilà, t’es pas si con que ça, et tu te doutes bien que si elle était là, c’était pas le produit d’une coïncidence malheureuse - et peu drôle - mais bien parce qu’elle était forcément venue te trouver. Figé à quelques pas de la jeune femme - qui avait moins changé que tu ne l'aurais  espéré, tentative d’évitement de culpabilité qui allait forcément ressurgir trop vite, tu te contentes d’offrir quelques caresses au chien venu les chercher, tandis qu’elle se trouvait toujours au sol.


Tu finis par lui tendre la main, pour l’aider à se relever. “Attrape, tu vas te foutre de la boue partout.” C’est que Shrimp aimait l’eau presque autant que toi, le saligaud. Et tu préférais autant retarder la discussion qui allait fatalement mettre à mal ce que tu as pu commencer à construire à Scarborough. Il y a peut-être une réalité où tu n’attendais que ça, de la voir débarquer. La tienne, cependant, c’est toi qui l’a construite, et tu voyais mal pourquoi elle se tenait devant toi, si ce n’était pour des papiers que t’avais toujours été reluctant à donner, sans réelle raison. “ Pourquoi t’es là ?” Pas de faux semblants, parce que vous étiez au-delà de ça, maintenant. T’essaies de pas te demander ce qu’elle devient, pourquoi elle a l’air fatiguée, pourquoi, au fond, t’as envie d’être énervé, de lui reprocher ? Parce que des papiers de divorce, ça s’envoie par la Poste, sweetheart.



Sienna Lucero
aucune suspicion

Sienna Lucero

saisons : 31 ans
occupation : Vendeuse en boucherie
myocarde : Plus ou moins en couple, plus ou moins mariée… ou divorcée… presque. Bref, c'est compliqué.
miroir : She hides through love en su bolsillo. | Say & Sienna 35bbdd3b3225d6209b3ea96b6637798b72f8ad8b
faciès & artiste : Zazie Beetz / Soko / gif by oliviacooke
victimes : 142


She hides through love en su bolsillo

❝ ❞
Après 8 ans de silence radio, j'ai revu mon mari et mon chien. C'est le chien qui était le plus heureux de me voir. VDM


Les mots dégueulent et glissent sur sa langue trop bien pendue, crachent leur venin acerbe et heurtent l'esprit embrumé d'une Sienna littéralement clouée au sol. Enfoiré. Le subconscient infiltre insidieusement son esprit pour l'attirer directement dans le passé, envoie des flashs sensoriels, des images brûlantes, la douleur intense. Les doigts se glissent instinctivement jusqu'à son ventre, étrangement ralentis par l'état second dans lequel elle s'enlise. Le moment semble durer des plombes alors que seules quelques secondes y passent. Sienna secoue la tête, chasse la léthargie qui la paralyse, chasse les souvenirs, accueille la haine, s'y accroche comme à sa seule bouée de sauvetage. Enfoiré de merde.

La main masculine se tend bientôt vers elle, l'invite à se redresser, les mots accompagnant le geste. Un éclair semble animer l’onyx de ses iris lorsqu'elle lance une œillade assassine à l'abruti planté devant elle. “Vas te faire foutre, Pritchard. Tu t'es pas inquiété pour la lessive ces 8 putains de dernières années ! J'me débrouille très bien sans toi.” qu'elle ne peut s'empêcher d'attiser le feu, la colère plus facile à endurer que la douleur sous-jacente qui menace de la submerger. Comment a-t-elle seulement pu croire que ce serait si simple ? Agrippée à son Ire comme à sa seule planche de salut, la Texane rassemble ses forces amoindries pour se redresser, le trouble qui l'habite, impossible à dissimuler totalement, dévoilé par son déséquilibre passager. Dressée devant lui, Sienna peut enfin contempler les traits familiers, en redessiner les contours si peu oubliés, en vérité. Les pupilles glissent malencontreusement sur son torse, remontent promptement jusqu'à sa gorge, son menton parsemé de poils, ses lèvres qu'elle a tant aimé, son regard qui capture soudain le sien. La mâchoire se serre, les poings imitent le geste comme pour contenir les émotions contraires qui tempêtent en son sein. “Bordel de merde.” qu'elle souffle pour elle-même alors que l'autre attaque ostensiblement sans passer par les modalités d'usages. Les préliminaires, ça n'a jamais été leur fort, de toute façon. Mais voilà qu'un rire nerveux s'échappe brusquement de ses lippes, incontrôlable et soudain. Si bien qu'elle peine à le contenir ou à l'avorter. Plus rien à foutre de toute façon. Alors elle s’esclaffe, Sienna, médusée qu'elle est par l'approche brutale de l'enflure qu'elle a en face d'elle, fascinée par les reproches qui teintent chacun de ses mots alors même qu'il est à l'origine de tous les maux. L'américaine secoue la tête, passe ses mains sur son visage, tente d'endiguer les éclats de rire incontrôlables qui la secoue. “Pourquoi j'suis là ? Putain… P’t’etre parce que j'ai besoin que tu signes ces papiers à la con, par exemple. Ton adresse, elle est pas facile à trouver, tu vois… C'est pas easy de dire Oui si t'es encore enchaînée à un putain d'enfoiré qui t'a quitté sans crier gare. Qu'est ce qui t'as pris, bordel ?!”. Elle n'aura jamais la réponse, elle le sait. Tout ce qui l’importe sur le moment, c'est de le faire souffrir autant qu'il l'a fait souffrir, glissant dans ses mots les insinuations mensongères qui lui viennent. Quoique Mister Lucero ne dirait sûrement pas non à la grande question. Sauf qu'elle ne l'a jamais aimé autant que cet abruti qui se tient en face d'elle. La haine, la rancœur, la douleur se disputent le bout de gras contre l'amour avec un grand A, déchirure terrifiante qui se dissimule sous la carapace. Sienna lutte pour pencher du côté de la colère éternelle, de quoi dissimuler le raz de marée de douleur qui menace de l'emporter.

Et voilà qu'elle retire une de ses chaussures en sautillant un peu ridiculement sur place. Rien à battre. Armée de cette dernière, elle s'approche sans prévenir et se met à frapper le responsable de son calvaire. Ça fait mal, ça défoule à peine. “Hé merde !.” qu'elle conclut en balançant la basket à la tête de Pritchard. Shrimp en profite pour l'attraper, croyant à un jeu. Il est si mignon ce cabot. Elle l'a même pas vu grandir… Sienna fait volte face, les paumes plaquées sur ses yeux, les lèvres qui hurlent pour évacuer la pression. On les regarde au loin, rien à foutre. “Un putain d'appel sans que j'puisse en placer une. T'as même pas eu les couilles de me le dire en face. Tu t'es barré, tu m'as Ghostée… pendant 8 putain d'années.. plus, si j'avais pas ramené mon cul jusqu'ici. T'es qu'une merde Pritchard, une raclure de merde...”. Sa voix se brise sur la fin, incapable de ravaler la vague de tristesse qui empoigne brusquement sa gorge et l'étouffe.


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• She's got both hands in her pocket •
• And she won't look at you •

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