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ConnexionThe Shining (ft. Amelia)
2 participants
# Mer 21 Aoû - 15:20
Jacob Seabrook
aucune suspicion
saisons : 25 ans
occupation : étudiant en littérature comparée | agent d'entretien au sein de St Mary's Church
myocarde : Célibataire, en prise affectueuse avec sa solitude et ses livres humant bon l'encre et les vieux solvants.
miroir : 
faciès & artiste : fc : jacob bixenman | © avatar : etangsnrs | © code sign : awona | © icons : Lux
victimes : 166
The Shining
amelia & jacob
Sur le sillage d’une houle cérébrale composée d’étudiants volubiles à la sortie d’un cour, Jacob s’était fondu mutique dans le triste cérémonial. Engageant la procession des discours verveux, nerveux, fourragés de trop de choses - ternes et sans vie, usés de couleurs vives et de rires perclus. Sans que rien ne l’émeuve ni ne le secoue, Jacob, pourtant, sublima son faciès du voile sombre des pensées lorsqu’on l’interpella : « Et toi Jacob, ça te dirait ? » L’intéressé avait arqué le sourcil d’une interrogation signifiant que l’étudiant lui faisant face avait de fait éclaté sa bulle léthargique. Loin de s’en décourager, son camarade avait renchérit derechef : « Squatter tous ensemble la fac une nuit, et se mater des docus sur Jeffrey Dahmer et compagnie ? » « Vous voulez dire bafouer l’autorité académique seulement pour faire entendre l’hégémonie de notre groupe social sous prétexte que nous avons des appétences pour ce qui est sordide et malvenu ? » Le blanc tissant la toile, Jacob charria d’avantage ses pensées en une affirmation : « J’en suis. » C’est ainsi que le collectif s’était forgé un rituel déroutant chaque semaine ; investir les locaux de nuit et s'époumoner devant des documentaires de true crime, s’échangeant des avis, suspicions, et autre conseils sur comment diluer sereinement un corps à la manière de The Great British Baking Show.
« Comme d’habitude. » Cette nuit-là, lorsque la porte grinçante s’était ouverte sur la silhouette furtive de Jacob s’attelant à la tâche de brancher son ordinateur sur l’immense écran projecteur, il s’était à nouveau accommodé d’une relative tranquillité, accueillant Amelia de son morne enthousiasme. ‘Comme d’habitude à l’occasion de notre rituel hebdomadaire singulier, nous ne sommes que deux puisque l’entièreté du groupe s’est finalement retiré de cet excentrique, quoique agréable, projet clandestin”. Et cela ne lui convenait que trop, d’être ainsi en position de tête à tête avec Amelia : sa compagnie était agréable, quoique parfois glaciale comme un vent mordant de Sibérie. Jacob l’appréciait solitaire, retenue mais aussi passionnée. Le sang d’Amelia s’irriguait d’ivresse pour la criminologie et, en cela, Jacob la trouvait digne de son intérêt.
Un bref soupir de satisfaction accompagna son hochement de tête lorsqu’il usa correctement de ses réglages, prompt à rejoindre les coussins disposés ça et là dans la pièce. Penché sur son ordinateur, à la recherche d’un film ou autre documentaire sanglant, il signifia à Amelia sans même lever la tête : « Vintage. » congratulant sa trouvaille à la lueur de sa souris pointant un vieux dossier. « The Shining ? » Enfin, Jacob leva ses billes d’ambre vers Amelia, rudoyant même son pragmatisme légendaire : « Ou pire. Barbie ? » Puis soudain, un sourire. Rictus léger en bord de lippes lorsqu’il put saisir au vol les pensées de son vis-à-vis. « Non, pas ce Barbie là. » Pas l’officier immonde, le boucher de Lyon, fidèle soudrille de la Gestapo. « La petite blonde et ses habits aussi colorés que le sac de pilules du dealer du coin. »
***
« Comme d’habitude. » Cette nuit-là, lorsque la porte grinçante s’était ouverte sur la silhouette furtive de Jacob s’attelant à la tâche de brancher son ordinateur sur l’immense écran projecteur, il s’était à nouveau accommodé d’une relative tranquillité, accueillant Amelia de son morne enthousiasme. ‘Comme d’habitude à l’occasion de notre rituel hebdomadaire singulier, nous ne sommes que deux puisque l’entièreté du groupe s’est finalement retiré de cet excentrique, quoique agréable, projet clandestin”. Et cela ne lui convenait que trop, d’être ainsi en position de tête à tête avec Amelia : sa compagnie était agréable, quoique parfois glaciale comme un vent mordant de Sibérie. Jacob l’appréciait solitaire, retenue mais aussi passionnée. Le sang d’Amelia s’irriguait d’ivresse pour la criminologie et, en cela, Jacob la trouvait digne de son intérêt.
Un bref soupir de satisfaction accompagna son hochement de tête lorsqu’il usa correctement de ses réglages, prompt à rejoindre les coussins disposés ça et là dans la pièce. Penché sur son ordinateur, à la recherche d’un film ou autre documentaire sanglant, il signifia à Amelia sans même lever la tête : « Vintage. » congratulant sa trouvaille à la lueur de sa souris pointant un vieux dossier. « The Shining ? » Enfin, Jacob leva ses billes d’ambre vers Amelia, rudoyant même son pragmatisme légendaire : « Ou pire. Barbie ? » Puis soudain, un sourire. Rictus léger en bord de lippes lorsqu’il put saisir au vol les pensées de son vis-à-vis. « Non, pas ce Barbie là. » Pas l’officier immonde, le boucher de Lyon, fidèle soudrille de la Gestapo. « La petite blonde et ses habits aussi colorés que le sac de pilules du dealer du coin. »
(c) DΛNDELION
@Amelia Everleigh
There is no exquisite beauty… without some strangeness in the proportion.
# Dim 25 Aoû - 21:09
Amelia Everleigh
aucune suspicion
saisons : des jours et des nuits qui passent et s'évanouissent dans les ombres qui percutent son âme, aux cieux de vingt deux années de souffle saccadé.
occupation : les études pour le morbide, passion mordante de la criminologie et s'y endort devant une enquête sanglante sur grand écran.
myocarde : la nausée s'y prend quand cupidon se veut insistant, froide telle une pierre et la glace - n'a jamais ouvert son coeur.
miroir : 
faciès & artiste : freya allan, sidesnack - mars (gifs).
victimes : 48
# Mer 4 Sep - 14:05
Jacob Seabrook
aucune suspicion
saisons : 25 ans
occupation : étudiant en littérature comparée | agent d'entretien au sein de St Mary's Church
myocarde : Célibataire, en prise affectueuse avec sa solitude et ses livres humant bon l'encre et les vieux solvants.
miroir :
faciès & artiste : fc : jacob bixenman | © avatar : etangsnrs | © code sign : awona | © icons : Lux
victimes : 166
The Shining
amelia & jacob
Tu ne pensais sincèrement pas qu'ils allaient tenir leur engagement ? Sur un ton de connivence amusé, Amelia invoque les fausses convictions de leurs camarades. Et c’est saisissant, leur absence, leur fuite, cette fugue. Les frappant tout autour d’eux, seuls dans cette pièce. Persistance de défection, comme des relents de veulerie. Jacob plisse le nez de dégoût ; la mimique est furtive, fantôme. « Je ne pense pas à eux. » Cette sensation collante et poisseuse d’agrémenter de la compassion à l’égard de personnes aussi inintéressantes le fatigue, aussi Jacob soupire sa désapprobation. Et de son souffle il balaie les absents, bien enclin à profiter de l’instant présent auprès d’Amelia. Leur désamour pour la cohue les rassemble ; les deux amis se meuvent dans le silence avant les sursauts ; Jacob lance les hostilités. The Shining. Tout cinéphile accompli irait de ses menues réflexions élogieuses, persuadé de son génie ineffable et se congratulant de son savoir pourtant si quelconque. Mais Jacob apprécie ces moments sur écran, lui qui demeure l'amoureux littéraire par excellence. Il aime à appréhender les jeux d’acteur, bien que la projection imaginaire suscite en lui moins d’appétence. Aussi prend-il place aux côtés de sa camarade dont le regard se fait charbonneux lorsqu’il évoque l’univers brillant, rose, godiche de l’illustre poupée. Le jeune homme sourit à sa remarque ; le supplice lui paraît bien léger. Et la demoiselle de s’atteler à la tâche qu’ils ne manquent de rien ; ni d’alcool ni de becquetance, tandis que le film s’ouvre sur les cimes de pins hantant une forêt perdue. « Je suis certain que tu as du vivre bien pire malheur qu’une offense à la poupée blonde. » suppose-t-il d’un ton faussement débonnaire, l’oreille intéressée, le regard spectral figé sur l’écran.
(c) DΛNDELION
@Amelia Everleigh
There is no exquisite beauty… without some strangeness in the proportion.
# Jeu 12 Sep - 18:37
Amelia Everleigh
aucune suspicion
saisons : des jours et des nuits qui passent et s'évanouissent dans les ombres qui percutent son âme, aux cieux de vingt deux années de souffle saccadé.
occupation : les études pour le morbide, passion mordante de la criminologie et s'y endort devant une enquête sanglante sur grand écran.
myocarde : la nausée s'y prend quand cupidon se veut insistant, froide telle une pierre et la glace - n'a jamais ouvert son coeur.
miroir :
faciès & artiste : freya allan, sidesnack - mars (gifs).
victimes : 48
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