Le Deal du moment :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – ...
Voir le deal


pièces rapportées | lauren

2 participants
Anthony Monroe
nouvelle proie

Anthony Monroe

saisons : 45, elles semblent floues depuis le début de cette nouvelle dizaine
occupation : professeur d'architecture à l'université, changement plutôt récent
myocarde : coeur indisponible, trop blessé, et sa (bi)sexualité aurait besoin de thérapie pour s'ouvrir au monde
miroir : pièces rapportées | lauren Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo4_540
faciès & artiste : lee pace by dramaclubsandwich | gif by winterswake
victimes : 90


pièces rapportées

❝ ❞
The family you are born into isn’t always the one you have. Sometimes it’s about people who get into your heart, blood, and skin on their own.


Les couloirs de l'université de Scarborough étaient encore quasi vides, les cours ne reprendront pas avant quelques semaines encore, mais le bâtiment était ancien, et hanté, par des professeurs qui essayaient de négocier avec l'administration, entité tyrannique leur offrant un choix entre charybde et scylla niveau planning. Cela faisait trois jours qu'Anthony s'attelait à cette tâche. L'objectif était de faire disparaître un cours magistral de 4h qui avait été placé le vendredi entre 15h et 19h. Un cauchemar, autant pour les élèves (qui sècheront tous) et lui, qui avait autre chose à faire de son vendredi soir comme... tout mais pas ça. Et puis il y avait aussi Silas, il finissait l'école bien avant 19h, ce qui déclenche toute une série de galères, entre nounou et comment le conduire chez sa mère pour les rares week-ends qu'elle lui accordait. Et Tony n'avait pas changé de métier pour un avec, théoriquement, un meilleur emploi du temps, pour se retrouver dans de telles galères.

Un café froid à la main, à moitié bu dans sa petite coupelle en carton qui commençait à rendre l'âme, Anthony faisait des allers-retours dans le hall, à réfléchir sur la prochaine stratégie à adopter pour convaincre l'administration de lui trouver un autre amphi disponible à une autre, à une meilleure, heure. Il en était à rêvasser de se rouler sur le sol en pleurant, mais si cela n'avait jamais marché pour Silas, ça ne marcherait sans doute pas pour un grand garçon de 45 ans. Restait à trouver un autre prof avec qui échanger de plage horaire. Un prof de langues mortes peut-être ? Un prof plus âgé, avec plus grand chose à faire de sa vie, moins d'obligations... Et alors qu'il liste les possibilités, l'écho de ses pas dans le hall se double, et apparaît la réponse à ses prières.

"Laureeeen !" dit-il d'un ton coulant chantant, cachant à peine qu'il y a peut-être, sans doute, probablement, une demande dernière la joie soudaine qu'il a à voir son ancienne belle-mère apparaître. Bien entendu, il y a des émotions sincères. Anthony aime beaucoup Lauren. En plus d'être la grand-mère de son fils, elle est une personne qu'il a toujours appréciée. Ils s'étaient rapprochés par leur statut de pièces rapportées dans la famille Ashmore dans un premier temps, et le coeur d'Anthony, ayant perdu sa mère au seuil de l'adolescence, avait rapidement adopté les mères de Beau comme mères de substitutions. Avec la mort d'Isa et le divorce, il avait parfois la douloureuse impression d'être à nouveau complètement orphelin de mère. Mais il essayait de ne pas laisser le divorce se mettre entre Lauren et lui, et espérait bien que son ancienne belle-belle-maman était dans la même dynamique. "Comment vas-tu ? Ça me fait plaisir de te voir !" c'était vrai, doublement vrai même. Il baisse légèrement la tête et lui offre son plus beau sourire. "Tu es aussi là pour des raisons d'admin? J'ai l'impression de ne faire que ça cette semaine." Il se plaint un peu, comme un grand bébé, mais au moins ça embroche le sujet. Il ne va pas demander un échange tout de suite, mais ça arrivera. Et au pire si elle ne peut pas échanger de spot avec lui, il pourra lui demander si elle ne peut pas garder Silas les vendredi soirs, et le conduire chez Beau un weekend sur deux. Dans tous les cas, Anthony est gagnant.



Lauren Chen-Ashmore
administratrice

Lauren Chen-Ashmore

saisons : 62 ans.
occupation : Avocate qui passe désormais plus de temps à enseigner à l'université qu'à défendre des dossiers.
myocarde : Veuve, la bague toujours brillante au doigt, incapable d'oublier la femme qui fut la sienne.
faciès & artiste : Michelle Yeoh | Memory Card VIII (avatar & icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 640





pièces rapportées

❝ ❞
The family you are born into isn’t always the one you have. Sometimes it’s about people who get into your heart, blood, and skin on their own.


L’université avait toujours un goût de trop calme, en plein été. La fin du mois d’août et l’administration qui recommençait à bourdonner n’arrangeait en rien le sentiment de cafard qui la surprenait à chaque fois qu’elle passait ces portes. Les couloirs vides et le silence quasi morbide lui donnaient l’impression d’entrer dans le décors d’un film plus qu’une réelle université. Il y manquait de la vie, le bruissement des discussions de couloirs, des pas précipités, des voix dans l’amphithéâtre – graves et fortes des professeur·es ou chuchotées et minaudantes des étudiant·es – le grattement de plumes studieuses de la bibliothèque, les éclats de rire des élèves.

Pourtant, il y a bien une de voix pour s’élever, réverbérée en échos par le vide du hall d’entrée. La surprise la fait s’arrêter au milieu de sa marche vers la sortie, observer la silhouette de l’alpagueur d’un œil méfiant avant de reconnaître Anthony en s’approchant. “Tu as l’air drôlement de bonne humeur. C’est moi qui te fait cet effet-là ?” Un rire file, pas sûre de comprendre ce sourire bien trop étirée et ses yeux pétillants. Elle le sait profondément attaché à la famille qu’il s’est trouvé auprès des mères de Beau, mais le léger excès qu’elle décèle n’a rien de naturel pour autant.

Mais le regard chaleureux qu’iels partagent comme salut est sincère, et ça lui suffit. “Bienvenue, dans la vie d’adulte. Breaking news, ça ne fait que s’empirer avec les années.” Une part de son travail était même de démêler lesdites complications. Les plaintes de ses proches, de ses enfants qui grandissaient, ne l’avaient jamais fait que sourire. L’être humain avait bien le don pour rendre le monde compliqué, quand finalement, peu suffisait à rendre heureux·se. “Ça va. Fatiguée à préparer cette rentrée, mais c’est de la bonne fatigue.” Si elle n’avait découvert cette façon de transmettre son savoir et de guider les jeunes générations que depuis quelques années, elle en avait tiré quasiment instannément une satisfaction à laquelle elle ne s’était pas attendue. S’il fallait se battre avec l’admission pour donner les meilleurs cours possibles à ses élèves, soit. “Qu’est-ce qui t’es encore arrivé ? Tu m’as l’air bien malheureux.” A la façon d’un grand enfant dramatique, assurément. Mais elle le connait assez bien pour ne pas s’arrêter à un éclat surjoué, son sourire suffit à la rasséréner. D’un geste, elle l’invite à la suivre, se glisse entre les grandes portes du hall pour prendre une bouffée d’air frais.

____________________________

this is the strange way of the world, that people who simply want to love are instead forced to become warriors.



Anthony Monroe
nouvelle proie

Anthony Monroe

saisons : 45, elles semblent floues depuis le début de cette nouvelle dizaine
occupation : professeur d'architecture à l'université, changement plutôt récent
myocarde : coeur indisponible, trop blessé, et sa (bi)sexualité aurait besoin de thérapie pour s'ouvrir au monde
miroir : pièces rapportées | lauren Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo4_540
faciès & artiste : lee pace by dramaclubsandwich | gif by winterswake
victimes : 90


pièces rapportées

❝ ❞
The family you are born into isn’t always the one you have. Sometimes it’s about people who get into your heart, blood, and skin on their own.


Au moins Lauren semble contente de le voir, et franchement ça fait plaisir à Anthony. Qui aimerait voir dans le regard d'une figure maternelle aimée quelque chose d'autre que des émotions positives après tout. Anthony lui offre un encore plus grand sourire quand il arrive à sa hauteur, devant baisser un peu la tête étant donné leur différence de taille.
"Bien entendu que c'est toi qui me fait cet effet Lauren, je suis toujours heureux de te voir" répond-t-il avec un petit rire, effaçant ses pensées précédentes, passant à autre chose.

Il fait une tête faussement blessée à sa pique puis écoute attentivement pendant qu'elle prend le temps de répondre à ses questions. Il prend note de sa fatigue avant de prendre un petit air dramatique quand elle lui renvoie la balle et demande plus de détails sur son malheur.
"C'est terrible, c'est affreux, ils m'ont filé une heure mortelle et j'arrive pas à m'en débarrasser." Il soupire et explique rapidement la situation du vendredi qu'il a sur le dos. "Je sais pas qui a une dent contre moi à l'admin, mais je ne pense pas mériter cela" se plaint-il un peu, comme un grand enfant. "Tu n'aurais pas une astuce, ou peut-être même une solution pour moi ? Toi qui est si sage, expérimentée, généreuse…" Est-ce qu'il poussait un peu trop ? Probablement. Mais qui ne tente rien n'a rien, donc autant essayer. Au pire il enchaînera avec la possibilité de babysitter son petit fils adoré, ça elle acceptera surement. "Mais avant tout ça, je t'offre un café ?" Elle a dit être fatiguée après tout, il y a une machine à café à 10m de là dans le couloirs et ce n'est pas 50c qui vont le ruiner. En plus il en reprendrait bien un lui-même, la dernière nuit a été courte, et le café, à défaut d'aider ses courbatures, aidera à la fatigue générale.




Lauren Chen-Ashmore
administratrice

Lauren Chen-Ashmore

saisons : 62 ans.
occupation : Avocate qui passe désormais plus de temps à enseigner à l'université qu'à défendre des dossiers.
myocarde : Veuve, la bague toujours brillante au doigt, incapable d'oublier la femme qui fut la sienne.
faciès & artiste : Michelle Yeoh | Memory Card VIII (avatar & icons) rampldgifs (gifs).
victimes : 640





pièces rapportées

❝ ❞
The family you are born into isn’t always the one you have. Sometimes it’s about people who get into your heart, blood, and skin on their own.


Il suffit de revoir Anthony, l’éclat dans ses yeux, le sourire franc, pour se rappeler combien il leur avait plu, dès leur première rencontre. Lauren avait plaisanté que Beau ne le méritait pas, Isabella l’avait rabroué d’un cri scandalisé, et l’intéressée en avait rit avec elle. Il avait tout du gendre idéal, et il en avait fallu peu pour conquérir le cœur des mères et s’assurer de leur soutien, qu’importe les épreuves traversées.
Elle ne saurait dire ce qui les a réellement poussé au divorce, et ne tentera jamais de s’en mêler, à dire vrai. Ce ne sont pas ses affaires. La seule chose à laquelle elle tient, c’est à leur bonheur, et à celui de son petit-fils. Elle ne s’immisce pas, ne pose pas de questions. S’il y a des réponses qu’elle doit obtenir, elles viendront d’elles-mêmes, de la bouche de l’un·e ou de l’autre. Elle préfère cultiver les relations qui sont chères à son cœur sans risquer de mettre en danger leur équilibre.

“Oh, arrête ton char. Je vais finir par prendre la grosse tête.” D’un geste de la main, elle balaie ses friponneries, paroles jetées en l’air pour la flatter inutilement. Mais quand bien même le ton est à la plaisanterie, elle sait Anthony honnête, empli de bonne volonté ; l’excès dont il fait preuve ne fait qu’enjoliver la réalité, rendre les couleurs toujours plus vives et criantes.

Mais s’il veut jouer, soit.
Le sourire malin, elle se retourne à demi vers lui en passant les portes de l’université. “Ça dépend quel café. Si c’est l’infâme café de la machine, tu peux te brosser. Mais il y a un petit café à deux pas de l’université qui en fait des délicieux.” Il ne peut se plaindre de sa proposition, c’est lui qui a évoqué l’idée le premier, après tout. “Il parait que moins tu es radin sur les cafés que tu offres, et plus tu as de meilleures horaires de cours.” Mensonge éhonté, qu’il devinera facilement à l’éclat rieur de ses yeux. L’un dans l’autre, elle refuse tout simplement une conversation debout, dans les couloirs vides et macabres de l’université en plein été. Qu’iels profitent au moins du peu des douces températures de la saison avant de s’enfermer à nouveau entre ces murs quand la rentrée sera là.

____________________________

this is the strange way of the world, that people who simply want to love are instead forced to become warriors.



Anthony Monroe
nouvelle proie

Anthony Monroe

saisons : 45, elles semblent floues depuis le début de cette nouvelle dizaine
occupation : professeur d'architecture à l'université, changement plutôt récent
myocarde : coeur indisponible, trop blessé, et sa (bi)sexualité aurait besoin de thérapie pour s'ouvrir au monde
miroir : pièces rapportées | lauren Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo4_540
faciès & artiste : lee pace by dramaclubsandwich | gif by winterswake
victimes : 90


pièces rapportées

❝ ❞
The family you are born into isn’t always the one you have. Sometimes it’s about people who get into your heart, blood, and skin on their own.


Il aime le naturel confortable qui débarque avec Lauren. Ça n'aura pas pris tant de temps que ça il y a quelques années, pour qu'il s'installe pour ne jamais repartir. Bien entendu, il a fallu faire patte blanche devant les belles-mamans, mais, sans vouloir se vanter, Anthony avait tout du gendre idéal et s'était vite retrouvé absorbé par les Chen-Ashmore. Et cette dynamique confortable qui restait, il ne s'en débarrassait pour rien au monde. De sa famille à lui, il ne lui restait guère de Georges, grincheux, strict, avec une montagne d'attentes spécifiques. Il lui devait beaucoup certes mais c'était parfois épuisant. Et à part Georges, il n'y avait personne. Sa mère est morte depuis plus de trente ans, son père biologique est une tâche sur son passé. C'est presque juste lui et son fils. Et Lauren. Et Beau aussi. Mais avec Beau tout est moins facile maintenant. Au moins Lauren, et il le sait, fait tout pour que le divorce ne change rien vraiment entre eux, laissant la séparation dans le cadre du privé, du "je-ne-suis-pas-concernée."

Anthony rit chaudement quand elle reprend en main sa proposition, suggérant une upgrade qu'il lui offrirait bien volontier, ravi de pouvoir sortir un peu du bâtiment, où il avait l'impression d'être enfermé depuis des heures dans sa tâche sisyphéenne. "Bien sûr, allons-y je connais bien le Eat Me, Mr. Tanaka me laisse parfois rester après la fermeture quand j'ai trop de copies à corriger." Il soupire à cette idée. "Je devrais demander un T.A, mais je suis quasiment sûr de l'avoir fait l'année dernière et j'attend encore une réponse." Vraiment, c'était à se demander si y'avait réellement des gens à l'administration, vu la lenteur de chaque processus.

"Sinon tu as passé un bon été ?" Demande-t-il quand même alors qu'ils marchent vers le café. Et après un court moment : "J'ai entendu que tu étais à la fête, sur la plage ? Tu vas bien ?" Ses sourcils se froncent, Anthony qui lui était resté bien confortablement le cul dans son canapé avec Silas, ne regrettait pas de ne pas s'être déplacé. Bien entendu, dès que les premières rumeurs, portées par les sirènes des services de secours, s'étaient faites entendre, il avait contacté Beau, surtout qu'il avait retrouvé son chien à sa porte. Et avec la difficulté qu'il avait eu à la joindre, il n'avait dans sa panique pas pu penser à quiconque d'autre. Bien entendu, Beau allait bien, et il avait seulement par la suite appris que Lauren avait été à l'une des soirées où les incidents avaient eu lieu. Il n'avait juste pas eu l'occasion d'en parler avec elle, la seule fois où ils s'étaient vu entre-temps, Silas était là et Anthony ne voulait pas qu'il entende de quoi qui pouvait lui faire peur ou le rendre triste, plus que de raison. Et ce n'était pas quelque chose dont on discutait comme ça au téléphone. "C'est terrible, ce qu'il s'est passé." Ajoute-t-il avec empathie, alors qu'il lui ouvre la porte du café.



Contenu sponsorisé