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Gloomtown Brats | ft. Maddox

2 participants
Cody Grant
légère suspicion

Cody Grant

saisons : Trente-trois ans.
occupation : Animateur dans l'événementiel et sur camping l'été ; propriétaire et conducteur d'un party bus (pour le moment non disponible ...).
myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
miroir : Gloomtown Brats | ft. Maddox E1d78990b5508ad0bafc31a62bcf90705cc96a22
faciès & artiste : Jeremy Allen White ; ava (c)sokosid, gif (c)khaoray, signa (c)awona, icons (c)vocivus.
victimes : 698


Gloomtown brats

❝ ❞
Night heat, back again
Turn them on, play pretend
Blue-blooded fantasy, apocalypse, vanity. (c)


cw ; consommations (alcool, cannabis).

    Les éclats, rires acerbes ou sincères, coups de nerfs et commentaires sonores du début de nuit avaient fini par s'éteindre dans la fatigue et l'alcool ; l'adrénaline retombée, les voix basses s'emmêlaient désormais sur un fond musical discret, mais non moins soigneusement choisi, via bluetooth par la clientèle même. Tu avais ramassé les Velvet Ribs dans la fin de soirée pour un after après le dernier encore, un relâchement mérité après l'effort, voire un quelque chose à célébrer. Ça ne te regarde pas, c'est une promesse attrayante de ton petit business : des oreilles qui ne trainent pas quand bien même elles le voudraient, et une tolérance peu recommandable pour les rails de coke. Quand on quitte le bus privatisé en t'abandonnant une enveloppe un peu grasse, on n'a pas à se soucier de l'état dans lequel les lieux te sont laissés. Sans l'angle du divertissement, un service comme celui-là pourrait te rapporter beaucoup plus.

    Tu représentais la seule intrusion, à l'écart du groupe soudé, hors peut-être quelques invité.es trié.es sur le volet, on connait les artistes. Discret pour peu qu'on ne vienne pas t'impliquer, malgré tout le sourire facile, marquant les escales sans question posée, d'épingle en caprice : beuverie, fringale et ravitaillement divers, club apprécié ou parvis d'hôtel. Passée la première heure, l'écran de séparation entre la cabine et l'arrière était resté ouvert comme c'était très souvent le cas ; les nuits d'été et la fumée des clopes appelaient à la circulation d'air, on finissait immanquablement par cuire, à plusieurs dans une caisse en métal, qui plus est enfiévrés par les consommations. Quelques mots jetés trop fort avaient pu te parvenir jusqu'à l'avant, décousus de leur contexte. Quelques regards s'étaient attardés dans le rétroviseur intérieur, imprimant sur tes rétines les visages situés dans le bon angle.

    Une succession de joints au bec – de toute façon incapable de rester sobre, particulièrement sur ces horaires – tu avais consumé un morceau de ta nuit, presque déçu, sans aller t'imposer où tu serais mal reçu. Puis, le silence alourdi des fins de trajet, dans l'air tiède, moite, parfumé à la beuh et à la clope froide ; le terminus atteint, dans le courant frais de la portière avant, laissant à la troupe le temps de rassembler ses affaires et s'égrener dans la descente. Tu épluches les notifications de ton téléphone, ignorées toujours trop longtemps, assez pour oublier perpétuellement leur existence ; il rejoint rapidement ta poche, pourtant, lorsqu'il passe à l'avant. Les yeux éclatés, dilatés par les pétards s'accrochent sur les angles de sa mâchoire avec une insistance embarrassée, on supposerait même un peu nerveux les doigts qui tentent brièvement de démêler tes broussailles. « Maddox ? » tu mâchouilles sans anticiper une suite, virant du coin de tes lèvres le filtre éteint qui y traîne encore, alors que tu te lèves du siège conducteur, dans une tentative très vaine de réduire l'écart de taille.

    Sur un signe lui implorant d'attendre, tu te glisses à l'arrière par l'ouverture en le frôlant de près, dresses d'un air distrait l'état des lieux final et les oublis éventuels. Ils te le laissent, évidemment, dans des conditions lamentables, ni surprenantes, ni inédites non plus. Ç'aurait été légitime que tu t'en plaignes, sans doute – attendu, même. Rapidement, tes yeux s'en détachent avec une indifférence manifeste, s'accrochent à nouveau à la haute silhouette sans y chercher d'intentions d'excuses. « Ça a été ? » tu demandes juste, dans un écrin de politesse ; mains dans les poches, la nonchalance franche et tout à la fois un peu forcée, quand tu pétilles d'un soupçon d'intérêt. Tu comptes sur un retour, des critiques, des demandes, n'importe quoi qui te fasse prendre la température dans ce que tu n'as pas été capable de jauger, à charge de revanche. « Si vous voulez remettre ça, t'as mon contact. » L'offre commerciale ne sonne pas très pro, moins encore lorsque tu renchéris en des termes infiniment peu formels. « J'peux te laisser mon numéro perso si je l'ai pas déjà fait. » Rien non plus de si sensationnel, il rejoindrait les abysses de ton carnet d'adresses, comme tu le refiles à toutes les assemblées et sur tous les prétextes ; pas non plus hors de l'espoir de te faire rappeler avec des propositions annexes.


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should've washed this, smells like R. Kelly sheets, but shit, it was ninety-nine cents

Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : Gloomtown Brats | ft. Maddox 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (etangs.noirs bg ♥)
victimes : 779


Gloomtown brats

❝ ❞
You could use a little action
Run away and lead a life without consequence
Reaching for a book of matches
Strike a light and you'll see the real mess that I am(c)


cw ; consommations (alcool, cocaïne).

    Le regard perçant les volutes de fumée pour se poser tour à tour sur Jamie, dans toute sa sobriété, Roxy, Rex et Sim, épuisé.es mais heureux.ses. Les conversations ne sont agrémentées que de très rares interventions de ta part. Toi aussi, t’as enfilé les bouteilles, amenant même ta propre flasque, peu désireux d’être encore celui qui surveille, laissant l’honneur au guitariste, entre deux clopes et trois éclats de rire. Vous êtes pas seul.es, la moitié des musicien.nes ayant amené avec ell.eux les plus chanceuses de leurs fans, accrochées aux moindres paroles qui pouvaient sortir de leur bouche. Spectacle divertissant s’il n’avait été que le premier. La pitié dans tes yeux est sans doute plus dure à cacher que le reste, mais entre l’alcool et la cocaïne, elles n’ont pas l’espace mental de s’en rendre compte. Tu n’es d’ailleurs pas le plus important, le moyen de toucher du doigts celleux qui le sont vraiment, de faire partie des leurs ne serait-ce qu’un instant. Pas long, avant que tu finisses par les remercier, pas titubant mais presque, sonnant le glas de la fin de soirée, Rex s’éclipsant par la même occasion.

La soirée avait été riche, le bus allant d’escale en escale, laissant au groupe le soin de décharger l’énergie restante d’après-concert, comme iels avaient peu l’occasion de le faire, en réalité, préférant souvent le confort de leur propre loft aux dérives que Scarborough avaient à offrir. Il y avait là quelque chose à fêter pourtant, anniversaire que l’on ne célébrait qu’entre vous d’ordinaire et qui avait appelé à l’organisation. Toute occasion était bonne pour oublier, de ton point de vue, ces dernières semaines, te permettant un écart dans ton quotidien qui t’emmenait difficilement d’emmerde à emmerde comme si la joie simple t’était interdite. La vérité, c’est que tu ne t’en es jamais satisfait, prenant les périodes de calme comme de trop peu, attendant que la roue ne tourne. Elle tournait toujours. T’avais le besoin du survivant de te lâcher, sans pour autant attraper le micro qu’on t’avait tendu à grands renforts de mots rassurants sur le fait que tu n’avais pas besoin de bien chanter pour participer. La forêt t’avait happé l’énergie que tu avais déversé à nier les morts empilés par-ci par-là. Une fois qu’on les voyait, il était plutôt complexe de faire comme si. C’était peut-être un signe.

Sim finit par te sortir de ta torpeur de fin de soirée, les yeux dans le vide, plongé dans un souvenir que tu aurais tôt fait de reléguer à ceux accessoires. “Tu bouges ou tu restes dormir là ?” Remarquant à peine le bus de nouveau arrêté, tu secoues la tête, légèrement hagard, étirant tes membres immobiles depuis trop longtemps. “C’est presque le même état que ta piaule, dis pas que ça te choquerait. Vas-y je vous rejoins.” Iel hausse les épaules avant de partir avec une dernière remarque inintelligible. Tu récupères la veste en cuir laissée à ton soin, que t’enfiles malgré la chaleur du bus. Celui-ci comme témoin du bordel que vous évitiez jamais de mettre n’importe où, t’as pas vraiment la culpabilité de celui qui s’en soucie assez. Tu te rends compte que t’as la dalle, ça c’est bien plus important à tes yeux qu’un quelconque ménage à faire. Mais c’est pas comme si t’allais trouver de quoi grailler à cette heure.

Le deuxième appel qui t’empêche de descendre à ton tour, à la suite de l’adelphe officieuse, qui te happe alors que tu te perds dans le regard de celui qui le prononce. Il te rappelle les plages du Sud, l’eau claire aux reflets turquoise, et tu plongerais volontiers dedans, toi qui oserait pas foutre un pied dans la flotte. T’as peut-être le corps en demande plus vite quand t’as bu, c’est bien plus souvent le cas que l’inverse, en tout cas, mais tu réponds pas, tu te contentes de le fixer, en attente. Le temps pourrait rester en suspens comme ça longtemps que ça te dérangerait qu’à moitié, seulement il finit par sortir de la cabine, te touchant presque pour passer à l’arrière. Crop-top qui met en avant ses muscles saillants, tu remarques un peu tard l’effigie sur le devant, tu saurais pas vraiment remettre le nom de toute façon, mais le Tigre là, qu’on voit sur les boîtes de céréales, qui a sûrement la même carrure que Cody. Tu bugues un instant, pas vraiment finaud dans l’expression. “C’est un portrait de toi ?” T’es presque sérieux, peut-être que le délire furry c’est son truc, et qu’il s’imagine déjà dans un costume de tigre, t’es pas là pour juger. Mis à part l’animal, y a de toute manière pas grande différence. Focalisé sur son haut, par extension son corps, peut-être que t’as un peu trop l’air - et pas que - de celui qui a trop bu, tu tentes un coup de te reprendre, t’éclaircir la voix. “Ah heu. Ouais. Niquel. Ca bouge pas mal au bout de quelques verres, mais c’est le jeu du bus, t’y peux rien. J’espère qu’on a pas été trop bruyants.” En vérité, c’est pas comme si tu pouvais y faire quelque chose maintenant, mais la politesse qu’il t’offre, pour une fois, tu te sens bien de la lui rendre.

Tu suis son regard aussi, et tu te doutes qu’il en a pas fini de bosser, ce soir, et que si toi, ta partie s’arrêtait au booking du bus, lui aurait toute votre merde à rattraper. “Tiens.” Tu lui files ton téléphone pour qu’il note le sien, le rentrer à son nom plutôt qu’à Magicobus qui orne déjà ton répertoire quelque part. T’hésites pas vraiment, vision de nouveau focalisée sur lui. “J’peux aussi t’aider à ranger, si tu veux. J’ai rien d’autre à faire de ma nuit de toute façon … Et personne avec qui la passer.” T’es aventureux que quand tu bois, Madds, mais tu t’embarrasses pas spécialement non plus de détours. T’as besoin de distraction, et peu importe qu’il te fasse ranger, chanter, boire encore, ou autre chose, t’as bien envie de lui laisser l’opportunité de te donner ce que tu cherches.



Spoiler:

Cody Grant
légère suspicion

Cody Grant

saisons : Trente-trois ans.
occupation : Animateur dans l'événementiel et sur camping l'été ; propriétaire et conducteur d'un party bus (pour le moment non disponible ...).
myocarde : Pansexuel et célibataire récidiviste, en quête d'intimité émotionnelle, fuit l'engagement comme le reste de ses responsabilités.
miroir : Gloomtown Brats | ft. Maddox E1d78990b5508ad0bafc31a62bcf90705cc96a22
faciès & artiste : Jeremy Allen White ; ava (c)sokosid, gif (c)khaoray, signa (c)awona, icons (c)vocivus.
victimes : 698


Gloomtown brats

❝ ❞
Night heat, back again
Turn them on, play pretend
Blue-blooded fantasy, apocalypse, vanity. (c)


cw ; addiction, consommations (alcool, cannabis).

    Y'a ce quelque chose de fascinant chez lui qui te force la nervosité, comme on s'impose un standard plus sévère quand on contemple des strates plus élevées, comme s'il avait le bagage pour dénicher tous les faux pas insoupçonnés de ton caractère. Ce quelque chose qui te laisse un rien impressionnable, que tu associes à l'argent, au talent, au succès – pourtant ça te le fait plus avec lui qu'avec ses gens, les membres du groupe que t'as laissé descendre sans les calculer, sans que tu saches y donner de justification. Peut-être un tout, du contraste de ses iris clairs avec son regard sombre, de sa stature haute et sa silhouette effilée dont les ombres taillent au couperet ton corps trapu, de ses tatouages en nombre comme une ornementation qui se vante d'avoir trop à dire. Maddox a quelque chose d'une œuvre de ces musées d'art élitistes, que tu prendrais plaisir à regarder longtemps mais avec la certitude que t'as pas ce qu'il faut pour comprendre la volonté de l'artiste, que ça serait même ridicule de ta part de seulement essayer.

    Tu sens pourtant la trajectoire de son regard, suspends un instant sans lui donner mieux à faire. Faux merchandising, pièce de placard quasi collector d'un goût douteux, tâché de l'immaturité de l'enfance et un semblant délavé – Tony, le tigre des Frosties (They're Gr-r-reat! promet la typographie contourée de rouge) capte son attention pompette. C'est un portrait de toi, qu'il demande en te laissant quelques secondes penaud, brisant le mysticisme. Tu relâches un éclat de rire sincère, amusé -soulagé- balloté par l'absurde ; comment répondre à ça, sinon sur le ton du jeu. « Seulement les soirs de pleine lune. T'as de la chance, c'est pas aujourd'hui. » Naïf sur certains aspects, tu ne l'es pas tant quand tu suscites l'intérêt, depuis que le mépris se confond mal avec l'attirance. Dans la hantise de ces autres regards pris d'impatience ou qui jugent ton pathétisme, l'envie de plaire devient calculée et consciente, comme tendre à l'autre une belle évidence pour lui éviter de remarquer la myriade d'imperfections latentes. Flatté, contractant légèrement les muscles thoraciques pour le laisser se saisir d'un centimètre de plus sous la ligne des côtes – tu apprécies nettement la sensation d'être regardé, capturé d'une façon qui ne t'enlève rien.

    Difficile pourtant de démêler l'intention de la politesse, l'ivresse ou la fatigue – et peut-être un léger mal des transports, si l'on tient compte de la critique. Tu ne peux pas le consoler de beaucoup mieux qu'une grimace de compassion. J'espère qu'on a pas été trop bruyants. « Non, du tout ! J'te promets que si t'y mettais tout ce que t'as, t'y arriverais pas : j'entends super mal. » T'as quand même lancé ton party bus spécifiquement pour ce type de noyade, c'est presque un refuge, un prétexte au social sans la débâcle des conversations. « C'était pas mal, cela dit, la BO. » Ce que t'en as saisi en dehors des phases de dissociation, les rêveries et les petits regards dans le rétro. « 'Puis, j'peux être pas mal bruyant aussi quand je m'y mets » tu illustres sur un sourire léger, le ton trop banal pour confirmer l'implicite, le coup d'œil appuyé permettant le doute. Pour les secousses hélas, y'a rien à faire ; t'as bien quelques cachets qui trainent mais généralement contre-indiqués avec d'autres substances. Ne reste donc que le cache-misère des sacs vomitoires et des revêtements en plastique, qui t'épargnent la galère de bien des fluides au moment du décrassage. Somme toute, si le bus est comme souvent dans un état lamentable, t'es assez certain d'avoir connu largement pire.

    Sans plus d'hésitation, tu te saisis du portable tendu pour y entrer ton numéro associé d'un sobre Cody, cogitant un instant très bref avant de saisir l'option d'associer une photographie au contact ; le bras tendu devant toi, tu captures avec approximation le motif de ton crop-top et les abdos qui le soulignent, puis lui rend son appareil aussitôt. « Ça devrait t'aider à me replacer » tu plaisantes, avec peut-être la requête implicite de ne pas être effacé de sa mémoire avant un tour de cadran. Sa proposition t'étonne, comme t'as pas pour usage de mobiliser tes clients pour le ménage, mais la perspective de passer un morceau de nuit en sa compagnie te fait envisager l'option, et dresser quelques poils sur ta nuque d'une manière pas désagréable. « J'peux quand même pas te faire ranger, manquerait plus que tu me laisses un sale avis sur Google, » que tu te justifies sur un ton léger, ne sachant pas ce que tu trouverais le plus gênant entre lui refiler tes corvées ou l'obliger à te regarder les faire – c'est peut-être bien cette version que tu préfères, mais tu l'arrêteras pas non plus s'il commence. « Mais tu peux me tenir compagnie si ça te plait, j'ai personne qui m'attend non plus. » Autant marqueur de disponibilité qu'une ouverture à la proposition. « Par contre j'ai besoin d'un verre. Tu m'accompagnes sur un dernier ? J'me suis retenu : si je vous avais buté sur la route, y'a quelques fans qui m'auraient étripé je pense. Y'en avait quelques un.es de motivé.es. » Et dont t'as pas manqué le spectacle, pour être parfaitement honnête. Quant à la retenue, le mot est adapté comme t'es loin de le faire assez, chauffard consommateur – et pas sobre non plus, le cannabis dans le système. Un jour peut-être, tu feras ce qu'il faut pour t'en passer.

    Tu t'écartes de sa proximité pour accéder au minibar et en sortir vodka et cannette de coke, que tu lui présentes comme pour lui demander son aval, vu que tu comptes pas lui imposer de boire un truc qu'il trouve dégueulasse. Et puis pour te donner le temps de doser l'ensemble, tu jettes sur la banquette dans sa direction la télécommande de l'écran éteint que tu leur as permis d'associer en bluetooth pour la soirée. « Je crois que j'apprécierai plus tes goûts musicaux que tu n'apprécieras les miens. » Y'aurait presque, presque un défi là dessous. Le(s) verre(s) rempli(s) (le tien généreusement dosé en alcool), tu te cales la hanche contre la surface, le pouce enfoui sous la ligne de la ceinture, attardant à ton tour ton regard sur l'homme qui te prête sa nuit, et qui vraisemblablement apprécie autant que toi d'exposer des bouts de peau. « Sans vouloir te souler, y'a des anecdotes croustillantes à tes tattoos ? T'aurais carrément de la matière pour faire un room tour. » Et tu te paierais volontiers le ticket, quoiqu'il serait sûrement pas dans tes moyens, mais ça peut toujours se négocier. Portant la boisson à tes lèvres, que t'attends depuis trop longtemps pour que ça te peigne équilibré, tu poses ton regard sur les siennes pour lui butiner les mots.


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