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after the nightmare ft. nicky

2 participants
Amelia Everleigh
aucune suspicion

Amelia Everleigh

saisons : des jours et des nuits qui passent et s'évanouissent dans les ombres qui percutent son âme, aux cieux de vingt deux années de souffle saccadé.
occupation : les études pour le morbide, passion mordante de la criminologie et s'y endort devant une enquête sanglante sur grand écran.
myocarde : la nausée s'y prend quand cupidon se veut insistant, froide telle une pierre et la glace - n'a jamais ouvert son coeur.
miroir : after the nightmare ft. nicky C3e4fcbddb97409c2f3ab09e9b2d0739a851f84c
faciès & artiste : freya allan, sidesnack - mars (gifs).
victimes : 48


after the nightmare

❝ ❞

Les nuits sont toutes les mêmes ; insalubres, parsemées de souvenirs et d'embrumes qui ronge l'esprit et enveloppe le corps d'épines. Le venin traverse les veines, parcours l'échine et paralyse la gamine qui dans un effroi, se réveille dans la douleur. Impossible de courir, de crier, d'appeler a l'aide puisqu'elle était seule dans la cage de son esprit tourmenté. Il n'y a rien de plus désagréable que de se réveiller pleine de sueur d'un lit trempé par la peur, alors une fois sous l'eau chaude malgré les températures estivales, elle y restait une bonne demi heure a faire couler le jet. Dad' râlera a coup sûr, ou peut-être pas s'il a entendu le vacarme de son esprit a travers les murs. Pour autant, le soleil se lève laissant place a une couleur orangé qu'elle observe de sa fenêtre en passant sa brosse dans ses cheveux d'un blond presque irréel. Se dit que les oiseaux ont de la chance de pouvoir parcourir le monde et le ciel, que tout soit a leur porté alors qu'elle reste clouée a la terre, impossible de se défaire de ses tourments. Et même si Wallace arrive quelques fois a lui apporter la sérénité et le sentiment de légèreté qu'elle a perdu très jeune, les traumatismes restent ancrés dans l'âme a plus que de raison. Il est tôt, assez pour tout de même préparer un petit déjeuné digne de Wallace - ou presque - ; un jus d'orange pressé et une salade melon-concombre avec un peu de miel. Mélange étrange d'une spécialité qui lui appartient, surprend toujours Wall' avec ses idées incongrues dans la nourriture. Avale le tout a une vitesse avant de passer la porte sans un mot, des lunettes noires et une casquette. L'on pourrait croire qu'elle a bu toute la nuit et qu'elle essaie de cacher quelque chose, mais rien, ou si des cernes d'une nuit écourtée trop vite. Elle ne remarque personne Amelia, dans son monde déterminée a rejoindre sa destination favorite dont elle y passe le plus clair de son temps libre quand elle n'est pas a suivre Wall' partout. Le musée est son lieu de sérénité, son apaisement de l'âme a y voir la "beauté" des choses a sa façon. Elle observe Amelia, prends des notes, inspire et ferme les yeux quelques instants pour savourer le silence malgré le bruit touristique. Soudain, une présence la fait tiquer, la brusque et haussant un sourcil l'étudiante se recule en croisant les bras. "Loin de moi de juger, quoi que si, mais il serait temps de changer ça. qu'elle dit en pointant la sacoche du menton, celle avec une légère déchirure. Ironie de l'hôpital qui se fout de la charité, quand on sait que son propre sac de cours ne tient plus qu'à un fil..littéralement.


Nicky Valentyne
aucune suspicion

Nicky Valentyne

saisons : vingt-sept ans
occupation : barman au indigo alley
myocarde : charmeur évasif
miroir : after the nightmare ft. nicky 40a4672a94ba669f5814238cbd963bd4
faciès & artiste : tom blyth (murdock)
victimes : 159


after the nightmare

❝ ❞


Depuis les années que tu habites à Scarborough, tu n’as jamais mis les pieds au Whitby Museum. Tu l’as recommandé à des touristes de passage sans ciller, tu as vanté son exposition permanente sans rien en savoir, aussi efficace qu’un bureau de tourisme. Et si on te revenait avec aux lèvres quelques accusations quant à l’activité, tu haussais les épaules avec candeur ― tu faisais tout oublier avec un sourire, un verre, et tu recommençais le même jeu d’acteur plus tard.

Alors, puisque ce matin, tu es libre de tout, tu pars sur ton vélo jusque dans les terres du Yorkshire. Le ciel est nuageux, mais la lumière est claire, blanche et grise sur tout ce qu’elle baigne. Devant l’église, tu as une prière silencieuse ; une fois dans le musée, dans l’atmosphère tamisée qui donne au moindre bout de bois une aura de mystère, tu te sens comme revenu au Indigo Alley.
Moins d’alcool, tout autant de tours de magie.

Les quelques touristes qui sont là de bon matin s’attroupent devant des vitrines aux contenus douteux. À l’entrée, tu te saisis du carnet d’exposition destiné aux petits, ainsi que d’un crayon de plomb taille IKEA. Quelques énigmes, des dessins à reproduire, menues activités afin d’occuper les petits monstres qui risquent sinon de vite s’ennuyer, entre les panses de mouton séchées et les grigris poussiéreux. Les commentaires des visiteurs sont bas, comme intimidés par les lieux et le respect qu’ils imposent ― un attrape-touriste qui demande le silence. Tu te diriges plutôt vers quelques livres exposés en marge. Des pages cornées, brunies par le temps, où quelque jargon s’étire en pattes de mouche difficilement déchiffrables. Là, tu te perds dans les mots que tu crois reconnaître, jusqu’à ce qu’une jeune femme s’autorise un commentaire sur… ton sac.
Tu baisses la tête vers le sac style messager qui pend à tes côtés. Ton casque de vélo est accroché à la sangle. Son contenu, un pull et une gourde d’eau, étire le tissu abîmé par les années et les chutes sur le macadam. Tu remontes ta casquette sur ton front, comme pour mieux voir ton interlocutrice aux hautes opinions fashion. Un mmmm de jugement vibre dans ta gorge.

Tu te fais la réflexion que, si pâle et blonde au cœur du musée, elle semble faire partie de l’exposition.

« Je ne savais pas que le billet d’entrée incluait des conseils mode », réponds-tu, léger. Jamais de rancoeur, dans ta voix ; une ironie certaine, cela dit. Tu désignes le petit carnet pour enfants dans ta main droite. Tu as déjà griffonné quelques détails, sans trop de sérieux. « Vous avez trouvé la soluce pour cette énigme ? » Mi-charade, mi-jeu de mots, bêtise sans importance et dont, pourtant, le mondain te plaît bien.


Amelia Everleigh
aucune suspicion

Amelia Everleigh

saisons : des jours et des nuits qui passent et s'évanouissent dans les ombres qui percutent son âme, aux cieux de vingt deux années de souffle saccadé.
occupation : les études pour le morbide, passion mordante de la criminologie et s'y endort devant une enquête sanglante sur grand écran.
myocarde : la nausée s'y prend quand cupidon se veut insistant, froide telle une pierre et la glace - n'a jamais ouvert son coeur.
miroir : after the nightmare ft. nicky C3e4fcbddb97409c2f3ab09e9b2d0739a851f84c
faciès & artiste : freya allan, sidesnack - mars (gifs).
victimes : 48


after the nightmare

❝ ❞

« C'est pas le cas. C'était une parade. » Une bien maigre tentative de dire quelque chose a quelqu'un, parce qu'il y avait parfois des âmes avec des aura plus intéressantes que les autres. En somme, ça arrivait peu de fois qu'elle se retrouve dans cette posture a dialoguer avec quelqu'un qui venait de la déranger. Par habitude, elle l'aurait simplement jugé de la tête au pied avant de contourner la silhouette et reprendre son chemin. Mais il n'en est rien. Amelia restait plantée là a le dévisager avant que finalement son regard ne baisse sur le calepin de celui-ci « C'est pas ce qui m'intéresse ici. Il y a mieux a faire. » Pour ainsi dire, elle avait déjà bien trop d'énigmes a résoudre restées sans solutions dans sa tête depuis tant d'années. Il y en avait aussi chaque jour autour d'elle, en cours et au manoir. Les énigmes et complications sont une partie intégrante de sa vie, alors en venant au musée, ce n'est pas ce qu'elle cherchait a faire. « Venez. » Invitait-elle un inconnu a la suivre ? En soit, c'est lui qui pourrait se poser des questions mais étant dans un lieu public avec un visage aussi juvénile que le sien, comment pourrait-elle être un danger ? Qui qu'il soit, il avait assez d'intérêt pour Amelia a ce qu'elle lui montre ce qu'elle avait vu de mieux ici. Sans qu'elle ne regarde derrière elle, l'étudiante en criminologie flottait presque entre les corps des autres visiteurs, telle une ombre blanche parmi les âmes perdues dans un flot d'objets anciens. Elle n'a que pour évidence son allure de jeunette, pas trop polie pour dire pardon dans un passage un peu trop ardu. Une fois arrivée devant sa cible, artéfact mystérieuse qui attire sa présence depuis des semaines et la laisse toujours aussi perplexe durant des heures. Elle n'ose pas demander, n'ose pas s'approcher pour lire la petite étiquette explicative. Elle est juste fascinée, effrayée, mais pas assez pour l'oublier et reculer devant ses réponses. « C'est étrange. Trop étrange. » Qu'elle murmure ne sachant même pas si l'inconnu l'avait suivit dans cette foule de monde un peu trop oppressante. Ses pieds ne sentaient même plus la dureté du sol, ce planché parfois un peu trop vieux a son goût.


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