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They wanna blaspheme me, but I don't give a damn

2 participants
Lakan Bickerton
forte suspicion

Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
miroir : They wanna blaspheme me, but I don't give a damn 2aa3f951ea29b08b975459fd15fc5bdc91efc87a
faciès & artiste : manny jacinto, raveledits (av), manny-jacinto (gif) awona (code profil)
victimes : 596


 
They wanna blaspheme me, but I don't give a damn

   
   
❝ ❞

   
tw/cw blessure oculaire et traumatismes associés

Terriblement usé et lassé par les questions et commentaires de ses client.e.s à longueur de journée. Questions creuses, avides de détails morbides, ils défilaient à son comptoir pour mieux satisfaire leur curiosité déplacée. Il esquissait un doux sourire, répondant à chaque fois d’une voix monotone à leurs interrogations indiscrètes. Ma'am, that's very kind of you to be concerned about my eye. No, don't worry, it's nothing serious. No, I don't need you to knit me an eye patch with rabbit fur, ma'am. Just a domestic incident, nothing serious.

Son cache-œil, et la blessure derrière, étaient le sujet de bien des conversations. Il soupçonnait même que certains de ses client.e.s avaient fait exprès de venir renouveler leurs ordonnances ladite semaine après l’apparition de sa blessure - l’afflux de personnes présentes dans l’officine étant plus conséquent que les semaines précédentes. Certains le réclamaient spécifiquement, prétextant un besoin express de conseil de la part du propriétaire ; bien sûr, c’était surtout pour avoir l’opportunité d’assouvir leur curiosité.

Ces indiscrétions répétées l'avaient mis de mauvaise humeur - même s'il était bien satisfait de voir que l’officine ne désemplissait pas, pour le plus grand bonheur de son comptable, les familiarités à répétition et le manque de retenue de certains l'avaient poussé à bout. Il accueillit ainsi la fin de journée avec soulagement, espérant pouvoir profiter calmement du silence offert par le lieu vide. Lakan se chargea des dernières tâches du jour, rangeant la salle de stockage, arpentant les différents rayons de l’officine, soignant la présentation de nouveaux articles. Il profita de la tranquillité du lieu pour prendre soin de ses plantes à l’arrière-boutique. Les petites dernières se montraient prometteuses, et il avait ainsi entrepris de nouvelles plantations.

Au loin, le soleil continuait sa lente descente vers l’horizon, laissant place à la nuit noire. Il était temps de quitter l’officine et de vaquer à ses occupations. Il se dirigea vers la porte d’entrée afin d’actionner le nouveau système de sécurité et ainsi s’assurer que ses stocks de médicaments ne feraient pas l’objet d’une nouvelle mystérieuse disparition.

Alors qu’il actionnait le système de sécurité, l’apothicaire aperçut au loin une silhouette familière - la psychologue Bradner. Il fut amusé par le sentiment selon lequel celle-ci apparaissait, toujours comme par magie, au moment où il avait besoin de se confier, un peu comme si elle avait le don de sentir, de par son métier, la détresse des âmes l’entourant. Il esquissa un sourire en coin, “Hi Annabeth,” déclara-t-il alors que dans son dos, elle arrivait à son hauteur, avant d’ajouter “We weren't supposed to meet, right? Or did I forget something?” Il titillait du bout des doigts le système de sécurité, ledit système réalisant des bips de plus en plus suspects et refusant de lui faciliter la vie. La frustration liée à une longue journée de travail ne l’épargna pas, et très vite il s’excita sur l’écran de contrôle. “This bloody system will get the better of me.”

Annabeth Bradner
aucune suspicion

Annabeth Bradner

saisons : (trente-et-un ans) douce agonie qu'est la décadence, trois décennies marquées sur le visage.
occupation : (psychologue) adoratrice de l'esprit et de ses méandres, à l'écoute des maux que d'autres ne peuvent pas voir.
myocarde : (célibataire) palpitant à l'abri dans la cage thoracique.
miroir : They wanna blaspheme me, but I don't give a damn Tumblr_nd0wppXKL31rtocego1_250
faciès & artiste : p.tonkin | cheekeyfire.
victimes : 169


they wanna blaspheme me, but i don't give a damn.

tw / santé mentale ; mention d'unité psychiatrique.

la lune est déjà haute dans le ciel, l’astre éclatant qui vient illuminer une nuit sans nuage. la tête qui fait mal, les tempes qui pulsent. tu te pinces l’arrête du nez, fatigue qui s’installe déjà après une longue journée. un besoin de tout simplement rentrer, te glisser sous les draps et oublier les dernières heures. belle utopie qu’il va falloir mettre de côté encore quelques temps, juste quelques heures. journée qui n’est pas encore terminée, loin de là. il reste encore une dernière chose à faire, et certainement pas la plus plaisante. mais nécessaire.

l’hôpital qui s’éloigne rapidement, les lumières aveuglantes disparaissant dans la nuit, en même temps que la cacophonie de l’établissement de soin. les doigts qui s’agitent sur le volant, alors que tu t’approches de plus en plus de la pharmacie. une confrontation que t’aurais vraiment préféré éviter, l’anxiété qui coule dans les veines. la peur d’être trop en colère. t’as jamais été la plus douée pour gérer la colère lorsque tes patients entrent en jeu. beaucoup aurait des choses à redire par rapport à ça. certain l’ont déjà fait, d’ailleurs. et peut-être que t’as aussi peur de dire des choses que tu devrais pas. voir pire. malgré tout ce qu’il peut bien se passer, lakan reste un ami cher à ton cœur, même si vos débuts ont été plutôt peu conventionnels. mais là, ce n’est plus un jeu.

tu regardes l’heure. il ne devrait pratiquement avoir terminé sa journée, et tu es presque sûre que tu vas retrouver lakan en train de fermer la pharmacie, plutôt qu’encore à l’intérieur. tu prends une grande inspiration. tu bloques tes poumons pendant sept longues secondes, peut-être un peu plus parce-que la vision commence à s’obscurcir à un moment. et tu relâches le souffle, puissant et chaud, hors du corps. là. voilà. les nerfs que se calment un peu, à peine. les doigts qui ne peuvent pas s’arrêter de gesticuler sans ton accord, les cervicales douloureuses. tu roules la nuque de gauche à droite. puis de droite à gauche, espérant trouver un quelconque soulagement, qui ne vient pas. ce n’est pas étonnant.

ah. le voilà. en train de fermer boutique, derniers clients déjà partis, après une énième demande des plus étrange. Sans attendre, tu sors de la voiture, claque la porte avec force et te diriges à grands pas vers lakan. et, comme s’il était doté d’un sixième sens, relève la tête presque immédiatement pour croiser ton regard – un seul œil encore valide qui vient intercepter tes deux iris encore intactes, elles. « hi annabeth. we weren’t supposed to meet, right ? or did i forget something ? » et pendant une fraction de seconde, il y a cette culpabilité. d’arriver comme ça, à l’improviste. sans qu’il soit au courant de quoi que ce soit. culpabilité qui s’envole bien vite lorsque les souvenirs de la journée reviennent. « nah, we weren’t supposed to meet tonight. i just wanted to surprise you. » que tu réponds l’air de rien. « this bloody system will get the better of me. » et n’importe quel autre jour, tu serais sûrement venu à son secours. parce que c’est que tu fais, n’est-ce pas ? annabeth qui vole au secours de tout le monde, sans vraiment hésiter ? il paraît, en tout cas. il semble pas vraiment t’écouter, mais tu continues quand même. « like you surprised me by giving my patient, who needed a real treatment, one of your medicinal herbs, or whatever. » le ton qui se veut froid et coupant, la mâchoire serrée. « care to elaborate on that, huh ? and why she came to see me today, worse than i’ve ever saw her, even though she was getting better, and i had to admit her in the psych ward ? »

traductions:
 


Lakan Bickerton
forte suspicion

Lakan Bickerton

saisons : trente-cinq années.
occupation : propriétaire de la pharmacie Bickerton, héritage familial.
myocarde : inlassablement célibataire, ne refusant ni l’étreinte masculine ni féminine pour autant.
miroir : They wanna blaspheme me, but I don't give a damn 2aa3f951ea29b08b975459fd15fc5bdc91efc87a
faciès & artiste : manny jacinto, raveledits (av), manny-jacinto (gif) awona (code profil)
victimes : 596


 
They wanna blaspheme me, but I don't give a damn

   
   
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tw/cw santé d'un pnj, médecine alternative, mauvaise foi de lakan

Annabeth était descendue de sa voiture à toute allure, elle semblait tendue - la tension émanant de sa personne était presque palpable. Lui, il continuait de triturer les boutons de son système de sécurité, espérant qu’en accélérant la cadence et en multipliant les combinaisons improbables, il parviendrait à obtenir un résultat satisfaisant - ignorant qu’il était la cible de la tension qui naissait dans son dos. Elle confirma qu’ils n’étaient pas censés se voir aujourd’hui, mentionnant une surprise. D’ordinaire, l'apothicaire, d’un naturel taquin, l’aurait interrompue, lui demandant de quelle surprise il s’agissait et si elle avait bien pris soin de lui emballer ladite surprise dans un beau papier cadeau avec des petites citrouilles, la questionnant comme un gosse. Mais il comprit qu’aujourd’hui, ce trait d’humour ne serait pas bien accueilli.

Elle mentionna une de ses patientes, qui visiblement aurait été mal renseignée, et qui, paraît-il, aurait vu son état se dégrader. Il laissa échapper un long soupir, trahissant son état de fatigue avancé - la journée n’était définitivement pas prête de se terminer. "And who is this patient, exactly?" Il lui faisait alors face pour la première fois depuis le début de la soirée, découvrant ainsi qu’elle avait effectivement l’air de mauvais poil et devinant la tension qui se logeait dans les muscles de ses épaules. "You know better than me, Beth’, that patients in need of medication are all over Scarborough.” Identifier la patiente en question était effectivement un prérequis pour la suite de cet échange, qui semblait maintenant relever du règlement de compte plutôt que de la rencontre fortuite entre deux amis.

Lakan était bien placé pour savoir que parfois, les médecines traditionnelles n’étaient pas les plus adaptées. Pour certains maux, il fallait parfois avoir recours à d’autres procédés, et la médecine douce était l’un de ces moyens. Il n’avait jamais caché cette vision des choses à sa comparse, mais pourtant aujourd’hui, c’était bien cela qu’elle venait lui reprocher. Ressentant le besoin de se justifier, il déclara : “You understand that my patients follow my recommendations by choice, don’t you? I never force them. They have the freedom to choose, and they always leave with their prescriptions in the end.”

Lui, il essayait de bien faire, et c’est tout ce qui comptait finalement. Ses intentions étaient bonnes, et si parfois il y avait des couacs, ce n’était pas vraiment de sa faute après tout. À supposer qu’il y ait bien eu un couac en premier lieu : comment pouvait-elle être si certaine qu’il était la source des maux récents de cette patiente ? She might not have even followed my advice after all. Lakan devait maintenant faire preuve d’un certain contrôle pour ne pas laisser transparaître son profond agacement, un bruyant bourdonnement naissait progressivement dans son esprit et sa tête était sur le point d’exploser.

“Let’s head inside. I’d rather not stay out here and risk getting cold.” dit-il finalement. L’invitation ressemblait plutôt à un ordre, il n’avait aucune envie de s’afficher aux yeux de tous devant son officine et il était préférable que la suite de cet échange se déroule à l’intérieur. Le propriétaire ouvrit la marche et pénétra dans l’antre de sa boutique, abandonnant l’idée de faire fonctionner ce maudit système de sécurité.

Annabeth Bradner
aucune suspicion

Annabeth Bradner

saisons : (trente-et-un ans) douce agonie qu'est la décadence, trois décennies marquées sur le visage.
occupation : (psychologue) adoratrice de l'esprit et de ses méandres, à l'écoute des maux que d'autres ne peuvent pas voir.
myocarde : (célibataire) palpitant à l'abri dans la cage thoracique.
miroir : They wanna blaspheme me, but I don't give a damn Tumblr_nd0wppXKL31rtocego1_250
faciès & artiste : p.tonkin | cheekeyfire.
victimes : 169


they wanna blaspheme me, but i don't give a damn.

tw / santé mentale ; mention d'unité psychiatrique ; mention de sang/violence contre soi-même.

tu peux sentir ton propre sang, sur le bout de ta langue. légèrement âpre, qui disparaît face au goût métallique qui vient prendre le dessus. la dent qui vient gratter contre la joue, inlassablement. une mauvaise manie, adoptée depuis l'enfance, lorsque quelque ne va pas. et ce soir, rien ne va. les poigs qui se serrent et se desserrent  sans arrêt, la nuque endolorie, chaque muscle tendu, qui rend chaque mouvement plus douloureux que le précédent. «  and who is this patient, exactly? » tu l'entends soupirer, se retourner. et il a l'air aussi épuisé que toi après une journée de travail. tu bouges la nuque de droite à gauche, petits mouvements dans l'espoir d'alléger la tension qui s'y loge depuis plusieurs heures maintenant. « you know better than me, beth’, that patients in need of medication are all over scarborough. » surnom qui s'échappe de sa bouche, qui d'ordinaire pourrait presque t'attendrir, mais sûrement pas ce soir. ce soir, ça n'arrange en rien son cas, bien au contraire.  « margaret dickinson. » que tu finis pas dire, mâchoire serrée. « thirty-four. long blond hair. been one of my patient for the past three years. does that ring any bells ? »

« you understand that my patients follow my recommendations by choice, don’t you? i never force them. they have the freedom to choose, and they always leave with their prescriptions in the end. she might not have even followed my advice after all. » tu laisses un soupire s'échapper de tes lippes, alors. et passe une main sur le main, essayant de masser les tempes. la tentation de te glisser dans ton lit, et ne plus en ressortir avant plusieurs jours se fait de plus en plus ressentir. fatigue qui s'installe depuis plusieurs jours, insomnies qui se font de plus en plus fréquentes sans espoir de les calmer. nuit qui devient ta compagne la plus fidèle depuis un moment. « i know that. but margaret doesn't. she cannot understand this sort of thing. she … doesn't have the ability to understand what's going to be beneficial for her, or not. » à nouveau, tu bouges la tête de droite à gauche, maigre espoir de faire disparaître cette tension qui ne va sûrement pas te laisser tranquille avant un bon moment. courbatures qui semblent vouloir prendre la place des insomnies.

la voix de lakan qui retentit à nouveau dans le silence pesant. « let’s head inside. i’d rather not stay out here and risk getting cold. » pas vraiment un requête, plus un ordre et tu fronces les sourcils face au ton utilisé. tu te mords la lèvre inférieure pour éviter de répondre, l'idée de suivre des ordres qui semble totalement irréaliste et détestable. tu le suis simplement. « yeah. thanks. » que tu marmonnes, voix à peine audible. le froid à peine ressentie grâce à l'adrénaline. tu laisses le silence prendre place, pesant. les bras croisés devant la poitrine, geste de défense si bien maîtrisé. tension qui redescend un peu, légèrement. tension encore bien trop présente, la respiration encore saccadée. « i'm not going to apologize. » tu finis par dire, mots qui viennent briser le silence comme une lame de rasoir. « what happened could have ended in a very tragic way. » tu plantes le couteau à nouveau dans la plaie, mots aiguisés qui sortent des lippes sans vraiment passer par le cerveau en premier. la peur d'avoir presque perdue une patiente encore bien présente, bien ancrée dans le myocarde qui a du mal à se calmer. palpitant chercher à sortir de la cage thoracique.


traductions:
 


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