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In the shadows | ft. Eliyaz

2 participants
Jacob Seabrook
aucune suspicion

Jacob Seabrook

saisons : 25 ans
occupation : étudiant en littérature comparée | agent d'entretien au sein de St Mary's Church
myocarde : célibataire, en prise affectueuse avec sa solitude et ses livres humant bon l'encre et les vieux solvants | pansexuel
miroir : In the shadows | ft. Eliyaz OSjGqzm
faciès & artiste : fc : jacob bixenman | © avatar : aeroplvne | © code sign : awona | © icons : Lux
victimes : 328



In the shadows



Il a soufflé son dépit sitôt avalé par le ventre assourdissant du centre commercial en cette fin de soirée. Se faufilant entre les badauds pressés d’en sortir, alertés par la voix étouffée et meuglant dans les enceintes la fermeture imminente des portes, Jacob a joué de ses épaules afin de remonter le hall à contre-courant des badauds. Il a grogné, légèrement, quand il s’est avancé dans les artères du centre tout en  maudissant cette houle compacte, s’élaguant pourtant à mesure qu’il progressait dans le bruit, les conversations sourdes, l’épaisseur des pas pressés,

A cette idée, Jacob recentra ses pensées sur les dires de ses camarades étudiants : ‘Il va vraiment te falloir le dernier livre écrit par le professeur pour l’examen de demain, tu pourras le trouver au centre commercial”. Jacob a ainsi jugé propice de s’atteler à la tâche du shopping tardif à la sortie de son travail, maugréant à moitié sur cette manie insidieuse des professeurs de pousser à la consommation de leurs écrits contre une rémunération de note potable à l’examen. Et plus il arrimait ses idées à cette perspective, cet objectif de mettre la main sur son Saint-Graal puis d’en sortir, moins Jacob saisissait l’étiolement du bruit alentour et le vide provoqué par la désertion des badauds.

21:38. L’heure affichée sur l’immense horloge à quartz surplombant la croisée des artères du centre ramène soudain Jacob à la réalité. Et lorsqu’il se retourne, embrassant l’immensité vide des lieux, il comprend que la voix étouffée de toute à l’heure alertait également sur les dysfonctionnements imminents des lieux soumis à une coupure de courant.

Les néons fatigués du centre commercial clignotent une dernière fois avant de sombrer dans l'obscurité. Jacob lève alors les yeux au plafond, quelque peu troublé, tandis que le bourdonnement sourd des machines cédait la place à un vide oppressant. L’électricité venait de lâcher prise comme un vieux compagnon fatigué d’une longue marche, laissant derrière elle une lourdeur épaisse, presque palpable. ll inspira lentement. Les ténèbres ne le dérangeaient pas. L’isolement non plus. Ce n’était pas la première fois que le monde s’effondrait autour de lui, que la lumière déclinait, que les sons familiers se dissipaient dans l’air. Pourtant, il y avait quelque chose de différent cette fois-ci, un frisson plus glacé que d’habitude, un avertissement sourd dans ses entrailles. Ses pas résonnaient faiblement sur le sol lisse, écho solitaire dans cet espace conçu pour la foule, pour le mouvement, la vie. À cette heure, il n’y avait plus de rires d’enfants, plus de conversations bourdonnantes, juste ce néant se refermant dans son sillage.

Un claquement brusque derrière lui. Il n’était pas seul.

Jacob se retourna de sa sale manie à l’indolence, un peu trop serein, projetant la lampe torche de son téléphone portable sur un inconnu à la mine trop solaire, presque joviale. Il irradiait d’une lumière forte, remarquable de liesse et jovialité. Aux antipodes de la lumière noire et feutrée de Jacob. Il l’interpella de sa voix creuse, monotone ; « Vous avez l’air de trouver la situation excitante. » constata-t-il sous un bruit métallique assourdissant rappelant à la condamnation des lieux par de lourdes grilles extérieures.



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There is no exquisite beauty… without some strangeness in the proportion.

Eliyaz Caulkins
administratrice

Eliyaz Caulkins

saisons : Crise frôle l'exuvie, guète d'une œillade austère, tétanisé par les années qui coulent et s'écoulent et la peur au bide de percevoir les premiers plis du haut de ses [ trente-trois ] berges.
occupation : Versatile pataud incapable de conserver un job plus de quelques semaines. Naguère responsable de la [ Salle d'Arcade du Luna Park ], souvent distrait par de "petites" parties opérées sur le pouce à foutre des raclées aux mômes lorsqu'il ne déserte pas son poste.
myocarde : Myocarde esseulé, de ceux vagabonds comptant quelques aventures éparses de carnes de tous genres, la peur au bide de s'amouracher véritablement.
miroir : In the shadows | ft. Eliyaz U55CmzVB_o
faciès & artiste : joshua dun | self
victimes : 1335


in the shadows

❝ ❞
We buy shit we don't need with money we don't have. Just to impress people we don't give a damn about. If you think you're somehow better. Cause you were born in calmer weather. That silver spoon is useless in a drought.


C'est paumé dans un sweet aux nuances pastelles orné de quelques pin's et agrémenté d'un collier de perles bigarrées, casque aux oreilles crachant un deathcore tonitruant contrastant drastiquement avec sa dégaine, qu'Eliyaz déboule de nulle part, un sac de décorations d'Halloween sous un bras. Mission égayer l'appartement pour leur fête favorite avec Dejan, multipliant les pranks horrifiques à l'approche de la date fatidique. Faux sang et crocs, squelette animé et araignées fluorescentes, tout est une inspiration pour ses futurs plans machiavéliques. Dans son autre main, un granité rouge porté à ses lèvres qu'il sirote en marchant sans trop de but, l’œil alpagué par les trop nombreuses babioles et trésors en vitrine.

Puis, soudainement, les lueurs s'éteignent, plongeant les allées dans les ténèbres. Force tranquille qu'il est, l'extinction des feux sonne comme les prémices d'un mauvais nanar horrifique, plus amusé qu'autre chose tellement tout concorde avec la disparition des badauds et la nuit tombée. Droit devant se dresse un quidam nettement moins serein par le problème technique.

« Yo. » Unique syllabe qui s'extirpe lorsque l'autre l'interpelle, ôtant son casque audio avant que ses lèvres ne retrouve la paille de sa boisson presque vide, générant un bruit de succion peu discret qui pourrait en agacer plus d'un. Une arcade se relève au constat de l'égaré qu'il juge être plus jeune que lui, accompagnée d'un rehaussement d'épaule en guise de réplique. « Boh, ça devrait revenir. Enfin j'crois ? » Le ton nonchalant en dit long sur son état de stress intégralement absent.

Les esgourdes capturent un lointain son de grillage, comme s'ils n'étaient pas parvenu à s'extirper avant la fermeture des portes. « Ou alors ça veut dire qu'on a le centre commercial rien que pour nous pour toute la nuit. Plutôt cool. » Un sourire de mioche soudainement appâté par son nouveau terrain de jeu recourbe ses lippes. Clairement pas la première fois qu'Eliyaz se retrouve captif quelque part en pleine nuit, s'étant trop souvent assoupi durant ses heures de travail, imbriqué au sein d'un endroit aussi reclus qu'improbable, déboulant de nul part une fois la nuit tombée en constatant qu'il était enfermé au cœur du parc d'attraction. À défaut, ça ressemblerait à de l'urbex. « Enfin j'imagine que t'es plutôt du genre à vouloir sortir d'ici ou alerter les secours. Ouais pas con non plus. Moins fun ceci dit. » Tutoiement direct, supposant que sa vision d'aventure et de distraction ne serait pas vraiment partagée. « Eli. » quitte à être coincé dans le noir, autant tâcher de s'en faire un ami. Embêté par ses bras encombrés, il galère un instant avant de lui tendre enfin une paume laissée humide par le givre de son gobelet. « Ou Yaz, ça marche aussi. » pas du genre à donner son dénominatif au complet, favorisant les surnoms.



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– absente jusqu'au 17 novembre –

a few stars about make
it feel like peace in a way.
a complimentary round.
constellation got a twist in it.

Jacob Seabrook
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faciès & artiste : fc : jacob bixenman | © avatar : aeroplvne | © code sign : awona | © icons : Lux
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In the shadows



« Yo. » Le son bourdonne dans la vacuité des lieux. C’est un son indolent, presque cocasse, qui se heurte à l’ineptie du vide alentour. Les lourdes machines oeuvrant usuellement au chauffage ou à la climatisation s’arrêtent à la tombée du timbre de l’inconnu. Ce dernier tranche nettement avec le style de Jacob ; moins sobre, plus extravagant. Plus solaire, comme l’aurait suggéré l’étudiant. Et sa contenance persiste dans le flegme, bien aligné avec la placidité de Jacob, lorsqu’il assure que de toutes façons, ça va revenir. Et cela est bien vrai, qu’il n’y a pas mort d’homme. Du moins, pas encore.  « Ou alors ça veut dire qu'on a le centre commercial rien que pour nous pour toute la nuit. Plutôt cool. » Jacob n’a ni le temps d’abonder ni d’infirmer ses ressentis qu’il se souvient derechef de sa première mission ; trouver le livre barbant de son professeur tout autant désoeuvré. Les ténèbres, le silence, l’étrangeté de la situation ne semblent guère lui prendre à la gorge. Pas plus qu’à cet inconnu, étonnamment détaché. Aussi après l’avoir gratifié d’un léger mouvement de tête poli, Jacob tourne les talons, prompt à abandonner celui qui pourtant pourrait s’avérer être un binôme fort utile, la lampe de son téléphone éclairant toujours les environs.



Soudain l’homme l’interpelle à nouveau : “Enfin j’imagine que t’es plutôt du genre à alerter les secours”. Et le concerné se stoppe, quelque peu interdit devant cette propension à visiblement, ne s’alerter de rien, pivote le buste lorsqu’il le toise et secoue brièvement la tête négativement. Non, il n’a pas songé à alerter les secours. Mais au regard des bruits qui s’éveillent ici et là, c’est une idée qu’il prêterait volontiers à débat. « Eli. Ou Yaz, ça marche aussi. »  « Juste Jacob. » concède-t-il en lui tendant également volontiers la main, serrant sa paume refroidie par le granité à la couleur criarde. Soudain l’agitation des néons, clignotant d’une lumière nerveuse et dysfonctionnelle, appuie le côté apocalyptique de la situation. Jacob se redresse et, d’un flegme aussi égal que son vis à vis, lui souffle sans grande émotion :  « Bon shopping. » Car demain se tient son examen et son livre lui est nécessaire, et que les quatre cavaliers de l’Apocalypse débarquent au rayon textile ou donuts n’est plus bien son problème.




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occupation : Versatile pataud incapable de conserver un job plus de quelques semaines. Naguère responsable de la [ Salle d'Arcade du Luna Park ], souvent distrait par de "petites" parties opérées sur le pouce à foutre des raclées aux mômes lorsqu'il ne déserte pas son poste.
myocarde : Myocarde esseulé, de ceux vagabonds comptant quelques aventures éparses de carnes de tous genres, la peur au bide de s'amouracher véritablement.
miroir : In the shadows | ft. Eliyaz U55CmzVB_o
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❝ ❞
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Loustic sociable de nature, le genre à babiller avec n'importe qui, collectionne ribambelle d'amis et de numéros à son portable, dont il a oublié la concordance entre les individus et les prénoms pour la plupart. L'opposition est cinglante face à l'introverti qui semble déjà vouloir lui échapper, ne laisse que quelques syllabes peu loquaces ou avenantes. Ballot s'ils sont coincés là tous les deux, il aurait largement préféré être en compagnie de Dejan qui aurait, lui aussi, trouvé la chose excitante. Qu'importe, Eliyaz trouverait bien de quoi s'occuper, quitte à foncer dans la boutique d'électronique pour tester quelques jeux-vidéos – voire pour profiter de faire glisser quelques trésors dans ses poches, les mauvaises habitudes ont la vie dure –.

C'est un fracas qui retenti alors qu'il entame quelques pas à l'opposé de Jacob, le fait sursauter après le jeu des néons qui tressaillissent à nouveau. Pas semblables aux cliquetis qu'on a l'habitude d'entendre en ces lieux beaucoup trop paisibles et désert à son goût. Eliyaz a vu trop de nanars horrifiques pour reconnaître les signes distinctifs d'une possible embrouille. À tout moment, le Démon Gorgon émerge de nul part, la gueule béante à vouloir les emporter dans l'upside down, incapables de communiquer autrement qu'à l'aide d'ampoules bigarrées.

« Attends. » qu'il interpelle à nouveau, entamant une course en direction de l'introverti, ce qui provoque un tintamarre peu discret de la part de son sac d'emplettes. « C'était chelou ça, non ? » qu'il interroge, comme pour être certain qu'il n'est pas la proie d'hallucinations et le seul à entendre.

« Ok, stratégiquement c'est pas dingue de se la jouer solo. C'est comme ça que les films d'horreurs commencent. C'est comme si tout l'monde avait déserté d'un coup, d'autant qu'il n'y a aucune annonce concernant d'éventuels problèmes techniques. Manquerait plus que la brume et les grognements. » qu'il observe, paré à faire une dissertation portant sur son genre cinématographique favori et les raisons pour lesquelles il ne faut pas qu'ils s'éloignent. « Autant pas être les premiers, ou les suivants, à s'faire bouffer, nan ? » Enfin quand bien même ils ne seraient pas les seuls. « On devrait peut-être faire un crochet par la boutique de sport, choper des battes avant de faire une chasse aux intrus. » pépie-t-il d'un ton beaucoup trop enjoué par rapport à l'hypothétique situation catastrophe qu'il esquisse, plutôt inspiré par les décorations automnales qui hantent les lieux. Après tout s'ils sont enfermés, autant se tenir occupé. D'autant plus lorsqu'on sait qu'il est incapable de demeurer assis plus de trois minutes sans rien faire.



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