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Topic Commun | the night of the living dead

+10
Kameko Asano
Ren Tanaka
Anthony Monroe
Eryn O'Muircheartaigh
Zara Brontë
Maddox Chase
Everett Caldwell
Maeve Williams
Isla Blacksmith
The Ghost
14 participants
The Ghost
infamie spectrale

The Ghost

saisons : Carcasse trépassée surannée, l’œillade infinie qui veille.
occupation : Marionnettiste avisé aux nombreuses possessions.
myocarde : Esseulé, dépourvu d'affection.
faciès & artiste : corvidae
victimes : 1549

online

the night of the living dead
topic commun II

❝ ❞
We're all dead in Devil Town. That's fine 'cause nothing's gonna scare us now.


[ 31.10.24, 22h04 ] Les ruines de Whitby se dressent, sinistres, trônant en pic par-dessus la craie qui affronte le ressac voisin et cernées par une nécropole aux pierres tombales qui fleurissent de terre par dizaines. Pierres antiques qui renferment bien des mystères, ont insufflées mille légendes si bien qu'on pourrait presque percevoir le spectre de Bram Stoker entre les colonnes à ciel ouvert. C'est d'ailleurs en l'honneur de ce dernier, jadis inspiré par le monument, que les lueurs tapissant les murs se sont teintées de carmin, accueillant les badauds pour une nuit plongée au cœur d'une mascarade vampirique fallacieuse. Un orchestre embaume les lieux de quelques notes classiques, tapis derrière une brume nocturne qui n'est peut-être pas si factice.

Soirée sélect sur invitations uniquement, le dresscode imposé évoque le romantisme gothique et autres dentelles surannées, sans oublier un masque obligatoire pour mieux dissimuler les traits. Cette nuit, les crocs sont vivement conseillés, réels ou en plastiques. Qui pourrait réellement savoir de toute manière...




informations


Ce topic commun possède une probabilité modérée à forte de dévoiler des éléments concernant la nature de votre personnage. Tout dépendra de vos propres actions en jeu.

— Le PNJ interviendra à plusieurs reprises pour pimenter les choses. Les tours dureront entre 7 et 10 jours. Toute action surnaturelle sera à mettre sous balise hide.
— Les posts doivent êtres courts (maximum 350 mots) et doivent être accompagnés d'un résumé des actions en spoiler.
— Nous vous demandons de ne poster que deux fois maximum entre les tours et d'essayer d'inclure tout le monde.
— Merci de ne participer qu'à un seul topic commun par personnage. Si vous possédez des multicomptes, vous ne pourrez en choisir qu'un par sujet.  
— Nous vous rappelons que les topics communs doivent intégralement être rédigés en français.
— Chaque participant actif jusqu'au bout pourra réclamer 100 livres à la fin de l'intrigue.


Isla Blacksmith
administratrice

Isla Blacksmith

saisons : Comme un goût d'inachevé, 32 années ne paraissent jamais assez, toujours trop peu, et filent pourtant si vite.
occupation : Tisse du bout des doigts rêves et promesses, gérante du Red Castle, où l’on vient s’oublier le temps d’une soirée.
myocarde : Le manque a creusé sa poitrine, trou noir dans lequel elle s'est oubliée.
faciès & artiste : Mara Lafontan | gorgon's playground (ava)
victimes : 633


Nauséeuse et tremblante, elle reprend ses esprits avec peine, réfugiée dans le coin privé aménagé pour les femmes. Les miroirs brisés – parfaitement dans le thème de la soirée – renvoient une image d’elle-même kaléidoscopée. Le regard cerclé de noir, qui se serait voulu intimidant, parait tout au plus dérangé dans la lumière pâle.

À une membre du staff qui s’enquiert de son teint pâle quand elle ressort, elle persifle, sans pitié. “J’ai dû avaler quelque chose d’avarié. Il aurait été de bon ton que la nourriture soit de bonne qualité, à une telle soirée.” L’on se voulait select, autant faire les choses bien jusqu’au bout. Fierté et dignité se disputent la part belle, s’éraflent pour retourner les faits, s’innocenter avant même d’être accusée.

Le mal-être lui retourne toujours l’estomac, curieuse sensation de vide qui l’avalerait bien toute entière. Il y a un fond de regret, dans son regard, celui d’être sortie de son antre pour une soirée qui ne pourra jamais égaler celles qu’elle organise entre les murs du Red Castle. Elle aurait pu s’en consoler, si seulement la solitude ne forgeait pas sa carapace et aiguisait les angles du masque de son indifférence. Maddox joue aux abonnés absents, malgré sa promesse de l’attendre non loin, le temps qu’elle se remette de leurs excès en préparation de la soirée à venir. L’ivresse encore sur le bout de la langue, malgré les violents contrecoups, elle plane encore assez pour ne pas prendre aussitôt la porte de sortie, comme il serait raisonnable de le faire.

La foule l’avale plutôt, elle se fond dans le bal de masques et de tromperies, cherchant du regard Maddox – elle ne peut partir sans le prévenir. Chevelure remontée en chignon dont la négligence est soigneusement travaillée, elle découvre gorge et clavicule, invitation délibérée aux crocs factices de cette mascarade vampirique. Isla a égaré sa propre paire, dentier de plastique encombrant, et ne peut plus que se réfugier derrière son masque de dentelles surmonté de deux plumes.

Le poti résumé:

____________________________

Light me up like a
moonbeam



Maeve Williams
forte suspicion

Maeve Williams

saisons : 36 années si rapides, si lentes. Et pour chacune, autant d'espoirs, autant de pertes.
occupation : Juge ~ Sous le velours de son apparence, l'implacable de son jugement. Elle condamne et elle sauve. Elle enferme et elle libère. Elle protège et elle exile.
myocarde : Brokenhearted ~ Le coeur tendre mais blessé, elle a construit une armure autour de son palpitant.
faciès & artiste : Zoé Kravitz ~ soko
victimes : 380


The night of the living dead
Time for the Devil to wake up



Des dentelles habillent sa peau frissonnante, seule vêture dans la brume. Ses cheveux sont nattés, relevés, découvrant sa gorge offerte. Maeve porte des talons immenses qui ne compensent pourtant sa petitesse. Elle ne porte aucun bijou, aucun éclat de lumière, seule de la poudre dorée sur ses paupières, contrastant avec ses yeux noircis à l'erlenmeyer dans un trait très égyptien. Maeve porte des gants, remontant jusqu’en haut de ses coudes. Et sur la peau de son visage un masque aussi noir que la nuit, brillant dans les ténèbres à chaque éclat de lumière. Maeve se cache, se dissimule dans l'obscurité ambiante, dans ce monde de murmures et de secrets.

A sa main, un vampire, haut de forme, grand costume, dents de plastiques proéminentes. Le rentier se baisse, murmure à son oreille des inepties sur la famille Dawkins, enterrée six pieds sous eux. Une grande famille de propriétaires terriens, ils possédaient la moitié du quartier ouest, dans les années 20. Savais-tu que ... ? Non, elle ne sait pas et cela ne l'intéresse pas. L'ennui est palpable, malgré le masque qui la dissimule. C'est lui qui l'a invité et qui la guide au travers les ruines et les pierres tombales. Mais Maeve ne lui accorde qu'une attention de plus en plus agacée. Ses commentaires l'effarouchent plus qu'ils ne la séduisent.

Elle ne regrette pas encore être venue, cependant. Maeve aime parader dans les soirées élitistes et puis, l'atmosphère lourde et mystérieuse sied à son cœur. La musique ensorcèle son âme. Elle aime les touches calmes et les plus violentes, cette pureté que seul à le classique. Alors, au bras de son cavalier des plus ennuyeux, elle se laisse emporter.


Résumé:




Everett Caldwell
administratrice

Everett Caldwell

saisons : L'exuvie teintée d'une parure de [ trente-cinq ] grenats logés à l'ichor, s'érodant peu à peu en sillons à la commissure des opalines.
occupation : Les précieuses étincèlent d'un éclat délétère. Phalanges habiles choyant les gemmes pour en faire parure alpaguant mirettes avides. [ Co-propriétaire d'une joaillerie ], jonchant les épidermes d'étoiles bigarrées.
myocarde : Dague au myocarde, maintenue par la pogne d'une [ moitié ] aux risettes parfois trop omniscientes. L'ombre est indissociable.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead 9c5a3f1f382bf435579b30b496ff182c9c23733b
faciès & artiste : brendon urie | self & auslander (crackship)
victimes : 94


Mascarade entre pierres antiques. Si le cadre possède le mérite d'être un tant soit peu singulier, les festivités en elles-mêmes, jonchées de trop nombreux badauds qui braillent, n'ont rien d'excitantes à l’œil las du bonze. Carcasse traînée là presque sous la menace a fini par céder au caprice de @Zara Brontë qui se prête un peu trop au jeu à son goût. Il aurait presque un air de matou flanqué dans une boite pour se rendre chez le vétérinaire, le poil hérissé et le langage corporel transpirant le manque d'envie d'être là. Tout chez lui transpire l'utopie de fuite. 'Y a l'espérance mutique que l'autre se trouve une quelconque distraction, disparaisse de ses pattes, ce qui lui permettrait de prendre la poudre d'escampette et se terrer dans un trou jusqu'au lendemain, qu'elle ne vienne pas l'en arracher une seconde fois.

Luron peu sociable fait l'effort, pour le paraître, pour les conventions, pour toutes ces choses qui l'emmerdent profondément et auxquelles il n'a pas envie d'être confronté ce soir. Les drapés sont sobres, simples et efficaces, costard obsidienne à la veste brodées d'or en constellations. Masque assorti, dissimule fragment du faciès ennuyé. Il longe les murs, tient à rester auprès de vieilles pierres, ne pas se mêler au gloubi-boulga des chairs. Rabat-joie que Zara devra traîner en boulet. Œillade sympathique envers @Maddox Chase, fermement convaincu que lui non plus ne doit pas avoir envie d'être là. Perte de temps et d'énergie.

en bref:


____________________________

a specter of the night
silhouetted by the moon.

Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (etangs.noirs bg ♥)
victimes : 787


Invitation cartonnée rédigée main qui dresse à l’envie les contours d’une soirée que tu attendais peut-être avec impatience. Pas tant pour la foule que tu sauras éviter mais pour l’ambiance, rapprochant tes affects. Halloween comme remplacement de Noël dans ton cœur, monstres et mystères se tenant la main dans une brume esthétique. Sobre, chemise bouffante dans un pantalon serré, les bretelles ajoutant une touche de soin au général. Dents factices rétractables avaient été mises en place et enlevées en l’espace de dix minutes, trop inconfortables. Tu étais presque prêt à limer tes propres canines s’il fallait passer pour un vampire plutôt que de les subir. L’effort dans l’apparent débraillé qui ne rend rien d’autre qu’un visuel soigné sans trop en faire, tu n’avais pas rechigné à commencer la soirée avec une des rares qui avaient à tes yeux un peu de crédit, oubliant que tu tenais sans doute, de par l’habitude, les substances un peu mieux que le fêtard lambda.

Isla échappée dès lors que l’invitation avait été montrée, tu l’attendais, légèrement inquiet, voulant t’assurer qu’elle n’avait pas besoin de s’enfuir dès l’arrivée. Masque en velours noir sur la partie haute de ton visage qui faisait ressortir d’autant plus le bleu de tes yeux, tu scrutes, observes et juges. Un sourire discret en direction d’Everett que tu devines aussi peu heureux de se mêler aux autres que toi, pour finir par retrouver ta posture décontractée, observant l’architecture à défaut de pouvoir apprécier le défilé des visages fades et grimés.

Entrée dans l’abbaye d’une ombre connue qui attise, au moins une seconde, ton attention. Silhouette que tu ne sais, malgré tes protestations, nier. Tu t’approches, silencieux. Espérant la surprendre, peut-être. Voir son expression changer pour le pire, sûrement. Murmure discret, tu voles l’attention qu’elle pourrait porter à l’idiot se tenant à ses côtés.Il y avait donc moyen de faire du trop avec un thème qui criait aux subtils apparats. “ Je vois que certains préfèrent mettre l’effort dans la compagnie qu’ils apportent plutôt que dans la crédibilité de leur propre apparence. En retard pour trouver un rendez-vous digne de ce nom, Madame La Juge ? ” Trop faible pour qu’oreille entende, sauf la sienne, auprès de laquelle tu t’es penché, tu ne fais cependant peu de cas du date en question.


en bref:


Invité
Invité

Anonymous



❝ the night of the living dead❞


La nuit est tombée et je suis assez satisfaite des jeux de lumières présents tout autour de nous. C’est du bon travail. Mais c’est normal. J’en suis en partie responsable, puisque j’ai fait partie de l’équipe chargée de l’installation électrique sur tout le foutu périmètre. Et c’est en partie grâce à ce bon boulot que je me retrouve à cette soirée, foutrement élitiste, puisque sur invitation uniquement. Soirée à laquelle je n’aurais pas pu prétendre autrement que par le biais de ce taff. Je la prends comme une marque de satisfaction pour ce bon résultat, cette invitation. Ou alors, il leur manquait des figurants pour rendre l’endroit animé. Au choix.

Quoi qu’il en soit, j’ai suivi le dress code imposé. C’était pas gagné mais j’ai malgré tout fait un effort. Me voilà vêtue d’un pantalon noir -pas question de foutre une robe victorienne-, d’une redingote en tissu brocarde bleu nuit -c’est en tout cas ce qui était noté sur l’étiquette- qui se finie en queue de pie, et d’une chemise blanche. Style masculin à souhait que j’affectionne particulièrement. Le tout accompagné de ma putain de canne qui va me servir quand les anti-douleurs ne feront plus effet. Sans oublier, le masque de vigueur qui occulte le haut de mon visage et sa partie droite, dans les tons argentés. Est-ce que tout l’ensemble est raccord ? Je n’en sais rien. Mais on m’a laissé entrer donc je suppose que je n’ai pas trop merdé !

Je déambule parmi les invités et les pierres, essayant d’écouter les conversations ça et là pour voir laquelle je vais squatter. Mon ouïe foireuse m’interpelle, “Madame La Juge.” , subtile. Je pense que j’ai dû forcer un peu sur l’anti-douleur avant de venir et mon cerveau semble vouloir me rappeler mon dernier déconvenue avec la justice… Mais je m’arrête sur place quand la femme répond. Cette voix. Ouais. C’est elle.

Naturellement, je m’approche du trio et… Malencontreusement, ma canne s’enfonce sur le pied de la femme, -en espérant lui faire mal- ce qui me fait perdre malencontreusement l’équilibre et je manque de lui tomber dessus. A moins que je ne lui tombe vraiment dessus si elle ne réagit pas assez vite. Ou bien je m'étale sur le sol si elle se pousse assez vite.






Résumé:

Invité
Invité

Anonymous




Hello all


❝ ❞
Délicieusement invisible dans la foule.


La cliente m'a demandé si elle pouvait me payer plus tard, plusieurs fois, pour finir par me proposer une place pour cet endroit : Une soirée nocturne épouvante payée à prix d'or auquel elle n'avait, finalement, plus envie d'aller, son cavalier lui ayant fait défaut. Normalement, ce n'est pas le type d'endroit que je fréquente, absolument pas, mais il faut bien essayer de se rendre le plus sociable possible. J'ai donc accepté avec plaisir.

Si ma cliente voulait en réalité m'inviter, de base, et me proposer de l'accompagner, je n'en ai absolument rien deviné.

Sortir me fera du bien, du moins est-ce ce que je me répète en boucle. Pour l'occasion, je sors même mon plus beau costume noir victorien, chemise blanche, bouffante aux manches et... Hésite.

De mon ensemble, je ne vais garder que les gants, blancs, de type magiciens. La soirée est supposée être costumée. Et si, pour une fois, je ne porte pas mes couleurs ? Cette idée me provoque plus d'un frisson le long de l'échine. Je n'ai personne à impressionner, je n'ai personne à rencontrer, je... n'ai personne...

C'est en nettoyant le terrarium de Shōgi, mon serpent corail, que j'ai l'idée de la couleur rouge, au milieu du noir et du blanc.

D'un pas souple et nonchalant, j'arrive alors près du champ de ruine. Je ne regarde même pas les personnes à l'entrée alors que je sors mon invitation comme on sort une carte magique, entre l'index et le majeur. Comme à mon habitude, je me trouve un coin tranquille pour observer cette foule à laquelle je ne veux pas me mêler et jette mon dévolu sur la base d'une colonne en ruine où je m'accroupis dans l'ombre.

Il me semble reconnaître des visages connus, des odeurs, des éclats de voix...

Je LA repère, elle... déjà entourée de nombreux prétendants. J'ai un petit rire en moi-même, baisse le regarde adroitement caché derrière les bords du chapeau. Mais quelque chose d'autre ne manque pas d'attirer mon attention, quelque chose que mes yeux ne peuvent croire, encore... et qui pourtant a le don de faire disparaître le reste.

Pour le moment, je préfère ne pas intervenir, préférant attendre que les masques tombent.

***

Résumé:


Zara Brontë
moyenne suspicion

Zara Brontë

saisons : apoptose égotisme, ( quarante-neuf annuités ) qu'on ne lui prêterait guère, insidieusement baffrées par l'écume des jours.
occupation : impie assassine les chairs d'encres absconses, tire cartes, révère fortunes et fatum, ( sorcière ) conjurant schéol.
myocarde : noces sanglante jamais révolues, opprobre carmine - se souffle qu'elle est sienne, ( épouse) au péricarde ensuqué de quelques empyèmes.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead YKZ4LNqT_o
faciès & artiste : jolie, self, ausländer ♥
victimes : 624


messes noires, cabales au couvert d'une nuit sans lune. halloween en fétiche, passion intime vouée à shelley, stoker et leurs odieuses créatures. zara transfigurée sorcière des temps modernes, amourachée de la sorgue, s'est réjouie avant même la fameuse soirée, invitation comme un précieux sésame. un peu de persuasion avait été nécessaire pour convaincre compagnon du soir de se joindre à elle, everett pas impressionné pour autant par les moyens déployés. brontë parée de noir, longue robe noire sertie d'étoiles miniatures, ouvrage prouesse de @everett caldwell grincheux à son bras. elle a tout donné ce soir, gueule couverte à moitié par masque en dentelle, tignasse frisée méconnaissable et tout droit sortie d'un rocky horror show. oui, vraiment, zara adore halloween.

elle sait, qu'il va profiter de la première occasion pour l'abandonner là, au milieu de la foule masquée, espérer qu'elle se laisse distraire par un indésirable pour filer à l'anglaise. elle resserre imperceptiblement sa prise sur son bras, lui jetant un regard entendu, lippes s'étirant d'un sourire pour révéler scintillement grillz. trop bourgeoise pour accepter la camelote, zara dévoile quenottes serties de diamants minuscules, canines aux reflets argentés. serpentant entre les tombes, le duo s'avance plus près de la foule, zara reconnaissant quelques unes des ombres, saluant de la tête chaque personne qu'ils croisent tout sans se départir d'un sourire qui paraît brusquement carnassier, ainsi mis en exergue. elle adresse un clin d’œil appuyé à @maddox chase, pas encore d'humeur à joindre les conversations.   

« ne crois pas que je vais te laisser m'abandonner là, pas comme la dernière fois. je vais me repoudrer le nez, je te rejoins. »

qu'elle souffle à son acolyte avant de se détacher de lui, rejoignant sans hâte la powder room à la sortie de laquelle elle rencontre une @isla blacksmith au teint livide, saisissant des bribes de conversations entre elle et le staff. loup ne suffisant pas à masquer son embarras, sa démarche maladroite, zara la rattrape et pose une main sur l'épaule de la jeune femme pour la retenir avec sollicitude, la tutoyant sans s’embarrasser des convenances :

« isla ! tu es certaine que ça va aller ? »

résumé:

____________________________

— pardonnez moi pour le mal,
mais j'ai jamais dit que j'allais changer.

Eryn O'Muircheartaigh
légère suspicion

Eryn O'Muircheartaigh

saisons : trentaine à son apogée.
occupation : crooner le soir dans les bars, son chant s'élève pour apaiser les marins. rêve de grandeur et de scènes.
myocarde : coeur esseulée, trop souvent jettée comme un mouchoir usagé. aspire au grand amour, attend encore le prince.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead 669395f890ed079c2d9983a19a0673780ed4aaf0
faciès & artiste : imogen poots (tiktok)
victimes : 77


Eryn contrôle parfaitement le tremblement de sa main quand elle tend l'invitation cartonnée, son sourire, son attitude. Le dos bien droit et la voix douce, mais assurée. Elle pourrait se convaincre elle même que le nom sur le carton est bien le sien. Carton subtilisé au préalable. Elle n'a jamais été conviée à ce genre de soirée, elle est même un peu vexée de ne pas faire partie de l'orchestre, à se demander s'il est encore possible de s'infiltrer sur scène et pousser la chansonnette. Son masque de dentelle rouge et noir lui cache la moitié supérieur du visage, assez pour convaincre le vigile de ne pas s'y attarder.  Le pauvre à l'air de vouloir faire son travail et décamper. Ses yeux clairs et peau pâle la font rentrer partout, Eryn ressemble à tout le monde, un avantage ce soir. N'être personne. Alors elle s'infiltre, dans ce bal huppé qui la fait fantasmer sous une fausse identité. Peut-être qu'elle va faire une incroyable rencontre ce soir ? Peut-être qu'il y a un agent dans cette foule qui va la repérer.

La vérité c'est qu'elle est tout simplement excitée comme lors de son premier bal de promo, qu'elle veut faire la fête, s'amuser, se jouer un peu de tous ces gens. L'espace d'une soirée, elle fera partie de ce monde - en espérant ne croiser personne qu'elle connaît. Elle s'est mit sur son 31 après avoir déniché une robe un peu hors de prix. Achetée au fripes, évidemment, dans le rayon de marques de luxe de seconde main.  Elle est heureuse de pouvoir se pavaner, d'avoir une bonne excuse pour se faire belle. Maintenant, il faut juste qu'elle trouve un partenaire de danse. Venue seule, elle espère ne pas rentrer à pieds et trouver le moyen de faire reconduire chez elle. Il faudra peut-être expliquer qu'elle vit dans un taudis... Elle a bien le temps de se trouver une excuse.

Pour l'heure, elle se fraye un chemin, esquive les convives ayant déjà un partenaire à leur bras et jette son dévolu sur quelqu'un de seul, qui à l'air de regarder la scène de loin. « Excusez moi. Petite courbette gracieuse. Elle a vu ça dans un film. Cela vous dirait d'aller danser ? »

résumé:

Invité
Invité

Anonymous




Hello all


❝ ❞
Délicieusement invisible dans la foule.


Je souffle un instant et la buée s'envole dans le ciel nocturne et me délecte de la scène. Un petit sourire apparaît sur mon visage, masqué par mon chapeau rouge. Sans réellement y réfléchir, je m'avance d'un pas assuré et franc jusqu'à la scène. Ses pas ne sont pas les bons, ses vêtements ne sont pas les bons, l'endroit dans laquelle cette personne se retrouve n'est pas bon non plus... Et pourtant, elle est là, elle a joué, elle a perdu, et... elle tombe. Sa chute est la bonne. Rapidement, silencieusement, presque discrètement, je tends une main gantée pour la redresser et une fois qu'elle a retrouvé l'équilibre, je n'attends pas. Je me fond à nouveau dans mon environnement.

Malheureusement pour moi, je n'ai pas le temps de retourner dans les ombres qu'une personne me voit, pour de vrai. Elle fait une révérence et je souris à cette attention toute particulière. Je m'incline à mon tour.

"Avec plaisir, ma Demoiselle."

Je... nous serons plus invisibles à deux, j'en suis persuadé. Je m'intéresse donc un peu plus à mon interlocutrice quand mes bras viennent la cueillir pour la danse.

"Tiens, je ne savais pas que vous seriez de la partie, ma chère Eryn. C'est très agréable de vous voir ici."

M'a-t-elle reconnu ? Je suis assez intrigué de savoir pourquoi elle m'a choisi dans toute cette foule, pourquoi elle a retenu le seul homme qui semblait se tenir à l'écart. Curieux, oui, vraiment.

***

Résumé:


Anthony Monroe
légère suspicion

Anthony Monroe

saisons : 45, elles semblent floues depuis le début de cette nouvelle dizaine
occupation : professeur d'architecture à l'université, changement plutôt récent
myocarde : coeur indisponible, trop blessé, et sa (bi)sexualité aurait besoin de thérapie pour s'ouvrir au monde
miroir : But try measure loss, measure the silence of a house, the unheard footsteps at the doorway, the unemployment of the mouth, the waking up having forgotten and remembering again the full extent of what forever is
faciès & artiste : lee pace by sweepoison | gif by leepaceressource
victimes : 230


the night of the living dead
topic commun II

❝ ❞
We're all dead in Devil Town. That's fine 'cause nothing's gonna scare us now.


Anthony avait gagné son invitation par talent. Ou plutôt connaissance. Il était en bon contact avec les gestionnaires de l'Abbaye, après avoir donné un conseil sur des travaux de conservation il y a quelques années. Ça avait été une consultation pro bono, faite par plaisir de pouvoir observer l'abbaye sous tous ses angles. Et ce soir, il aurait de nouveau ce plaisir, sous une lumière plus tamisée, et dans une foule de personnes masquées. Par forcément l'idéal, pour s'enthousiasmer de l'architecture, il était même soucieux que les éléments utilisés pour la soirée, ainsi que ses invités, n'abîment le lieu.
Il avait par ailleurs partagé cette quasi angoisse avec Ren, entre deux commandes de café, une soirée à corriger les premières copies de l'année universitaire. Ce dernier lui avait indiqué être lui aussi invité, alors ils s'étaient arrangés pour le transport, Anthony conduirait, et limiterait sa consommation d'alcool. C'était plus pratique d'un point de vue écologique et pour le parking. Silas était chez sa mère ce soir. Il aidait à préparer une soirée qui se déroulerait le lendemain, pour toute la famille. Enfin, la famille de Beau, mais Anthony était bel et bien encore invité à ces occasions, du moment que son fils était là. Il gardait quand même un oeil sur son téléphone, sur les textos qu'il recevait sur les préparatifs.

Quant à la tenue, étant donné qu'il y avait un dress code vampirique, Anthony avait pris son inspiration dans sa jeunesse. A Noël en 1986 il avait reçu une NES, et deux ans plus tard pour son anniversaire, son premier jeu Castlevania. Il avait depuis acheté et joué à tous les jeux de la série. Anthony avait hésité à venir en Belmont, mais l'ironie de la chose aurait probablement été perdue à ses hôtes, alors il avait pris son style sur Alucard, le vampire. Adapté un peu pour une soirée de la haute (pas de longue chevelure blonde) et avec un masque.

Arrivé depuis peu, il regarde autour de lui avant d’attraper deux coupes et d’en tendre une à Ren, qu’il n’a pas encore perdu de vue.

résumé:






Maeve Williams
forte suspicion

Maeve Williams

saisons : 36 années si rapides, si lentes. Et pour chacune, autant d'espoirs, autant de pertes.
occupation : Juge ~ Sous le velours de son apparence, l'implacable de son jugement. Elle condamne et elle sauve. Elle enferme et elle libère. Elle protège et elle exile.
myocarde : Brokenhearted ~ Le coeur tendre mais blessé, elle a construit une armure autour de son palpitant.
faciès & artiste : Zoé Kravitz ~ soko
victimes : 380


The night of the living dead
Time for the Devil to wake up




Ce tableau date du XVème siècle, il ... Sérieusement, s'il pouvait se taire. Heureusement, son cavalier s'éloigne de quelques pas, continue de lui parler sans se rendre compte qu'elle se laisse distancer. Ses yeux se ferment, Maeve peut enfin profiter de la danse de l'archet sur le violon.

Un mauvais frisson la réveille de sa léthargie. Son souffle au-dessus de son épaule. Maddox est pire qu'un vautour, à se sustenter de son malheur. Toujours là quand elle est dans de beaux draps. Arrêtes ça. Mais ce serait lui donner une trop grande victoire. Il est bien trop près pour qu'elle puisse l'ignorer. Elle gronde tout bas.  J'aurais pu être en bien plus médiocre compagnie. Elle lève les yeux vers lui. C'est qu'il serait presque charmant, s'il n'était pas si Lui. La tienne, par exemple. Confrontation des cils, si seulement un battement pouvait le chasser.

Mais Maeve n'a pas le temps de surenchérir. La canne s'enfonce profondément dans son pied gauche. La douleur est immédiate, elle lui arrache un cri de surprise. Maeve se rattrape bien involontairement à celui qui pourtant serait ravi de la voir tomber.

La femme tombe, sous ses yeux ébahis. Et tout aussi vite, une silhouette rouge vient lui porter au secours. Elle reconnaitrait Alekseï entre mille. Son cœur se serre aussitôt, mais c'est déjà trop tard, il est parti. Maeve contemple son cavalier toujours en train de parler dans le vide, Maddox qui jubile, et puis la femme, à la recherche d'un coupable. Mais elle sait déjà qu'ils le sont tous. Et qu'elle ne trouvera pas grâce aux yeux de l'homme qui s'est trop vite échappé.

La femme. Vous. Ce visage féminin, ces traits si particuliers. Je vous reconnais. Accusatrice et surprise, c'est rare qu'elle recroise ceux qui ont fauté. Vous savez que c'est un crime d'agresser un juge ? La loi en armure immédiate, bien qu'elle ne compte nullement porter plainte. Vous avez vraiment envie de retourner derrière les barreaux ?

Maeve y mettrait volontiers Maddox aussi. La gêne est grande, et palpable, bien que dissimulée sous son masque, quand elle se rend compte qu’elle se retient encore au vaurien. Sa main le libère, mais l’équilibre est précaire.  Debout sur un pied, sur son talon bien trop grand, il ne lui reste plus guère que sa fierté outragée pour leur faire face.


Résumé:




Ren Tanaka
légère suspicion

Ren Tanaka

saisons : 27 ans
occupation : propriétaire du eat me café
myocarde : célibataire
faciès & artiste : keisei kawahara; signfromgod - sign;awonaa - icons;signfromgod
victimes : 149



T’avais pas réellement prévu d’accepter l’invitation reçue au nom du Eat Me Café dans la boîte aux lettres. S’il était vrai qu’être dans la restauration te permettait de connaître beaucoup de monde, t’étais pas non plus souvent invité à des événements, encore moins de ce genre là. Anthony t’avait annoncé au détour d’une conversation être également invité, et bon, t’avais céder à la pression sociale et à l’offre que lui conduirait et que, au pire des cas, tu pourrais noyer ton inconfort dans un cocktail.

Le dress code ne s’accordait pas vraiment avec ta garde robe qui était souvent plus style cyber punk que vieux romantique, alors t’étais resté simple et tu t’étais vêtu de tes habits les plus noirs, en espérant que ça passe.

T’avais cru reconnaître quelques visages en arrivant, notamment Isla que tu savais être une cliente du café, le reste ne te rappelait que les vagues souvenirs d’un visage vu quelques secondes tout au plus. Anthony t’avais tendu une coupe, et tu l’avais remercié d’un “je pense qu’on en aura bien besoin.” Tu ne te sentais pas vraiment à ta place, et la soirée allait être longue.


Spoiler:

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if i can still breathe
i'm fine

Kameko Asano
moyenne suspicion

Kameko Asano

saisons : 34 ans - Maturité et droiture depuis bien plus longtemps que la majorité, le respect des années dans le sang
occupation : Occupée à sauver le monde, une feuille d'arbre après l'autre - Messagère de la Paix auprès de l'ONU (quand elle ne signe pas de contrats pour d'immenses complexes immobiliers.).
myocarde : Parents affligés par sa solitude, rendez-vous forcés foireux; solitude comme confort et protection
faciès & artiste : Britni Sumida / etangsnrs la reine des avatars avec quotes et la reine des attentions trop mims prcq vrmt c'est un sucre, j'ai jamais vu ça. Tellement de talent elle brille de fou, tu l(invites un samedi soir c'est boule disco. Mille merci de la laisser cacher ses cheveux blcs de banshee <3
victimes : 611

online

the night of the living dead
topic commun II


Oreille distraite prêtée à l’un des organisateurs sous couvert d’une écoute attentive, ses pensées se portent davantage sur la foule environnante - invités pénétrant les lieux au compte-goutte écarlate. Masquerade oblige, ombres et dentelles, cramoisies et canines luisantes rougeoient sous les lueurs de mauvaise augure. Sur un tapis de brume, pas et conversations se murmurent à l’écho lointain d’un piano ténu, colonnes et pierres tombales se dressent en arrière plan de convives affairés à se montrer, sous l’illusion aussi fine que les étoffes dont ils sont parés de prétendre vouloir se cacher.
Elle reconnaît certains visages, ne s'embarrasse pas d’en reconnaître d’autres - peste principalement contre le masque qui lui obstrue l’intégralité du visage sans pour autant entièrement regretter sa présence. Faire semblant d’écouter le descendant lointain du quelconque illustre auteur du coin est bien plus facile dans ces conditions - si tant est qu’on s’inquiète du niveau de sa prestation à renfort de platitudes et monosyllabes:  “Vraiment ?”, “Mh.”, “Je vois.”
Elle voit surtout apparaître, d’entre les colonnes de l’entrée, avec ce qui s’apparenterait à de la satisfaction s’il n’était pas 3 minutes plus tard que convenu, la silhouette de Kidlat. Les lignes du costume sont parfaites, épousent les angles comme seul du sur-mesure le peu - l’intègrent dans le paysage comme rien d’autre ne le pourrait.
Elle hésite. La remontrance pourrait être prématurée - ternir les bases d’une bonne soirée, mais laisser passer l’erreur invite à la réitérer. Elle pourrait se montrer indulgente, prendre en compte les circonstances spécifiques qui les ont amenés ici. Être reconnaissante.
Sympathique.
On se tient droit et la poitrine ouverte.” Voilà. Un conseil, c’est positif. La main coule dans le dos, illustre le propos d'une pression. Du regard, elle balaye l’ensemble de la tenue, le coin d’un sourire presque relevé, dissimulé par le masque.
Tu as l’air présentable, c’est agréable.” Un compliment.
Parfait.

résumé:



Invité
Invité

Anonymous



❝ the night of the living dead❞



J’ai un karma de merde. Je devrais pourtant le savoir depuis le temps ! Alors pourquoi j’ai tenté le coup ? Parce que c’était plus fort que moi. Il m’en faut pas plus. Sauf que la chute est un peu dure et se fait sentir dans tout mon corps. Faut que j’arrête ce genre de connerie maintenant. En tout cas, je me satisfais du petit cri poussé par la Juge. C’est une victoire comme une autre. J’me contente de peu.

J’attrape la main gantée qui m’est tendue sans trop me poser de questions et cette sensation me rappelle de lointains souvenirs. Cette pression sur mes doigts. Lui ? Ici ? Impossible. Une fois en position verticale, il disparaît dans les bras d’une autre invitée. J’ai dû rêver. Et la Juge reprend la parole. Des menaces ? Pour ce simple accident ? Ces gens de pouvoir, tous les mêmes. J’inspire et lui fais mon plus beau sourire d’hypocrite.

« Agresser ? Comme vous y allez ! Vous pourriez avoir un peu d’indulgence pour une handicapée m’dame. » Je souffle, essayant de ne pas trop m’amuser de la voir faire le flamant rose.

Je lève les mains, en signe de paix mais je manque de mettre un coup de canne à son cavalier et à la Juge en passant. Est-ce que c’est fait exprès ? Absolument ! Mais impossible de le prouver. De mon point de vue, en tout cas. Et je prends même la mine désolée !

Je garde mon sourire et je prends le culot de tendre ma canne à la femme, jetant un regard insistant à son pied en équilibre.

« On enterre la canne de guerre ? Vous avez l’air d’en avoir plus besoin que moi pour le moment. » Ou pas. Tant que je ne marche pas, je devrais pouvoir ne pas perdre l’équilibre. « Après tout, nous sommes toutes deux de simples invitées ici. Profitons de la soirée. »

Mais si elle accepte la canne, elle accepte aussi ma présence dans ses pattes. Pas question de m’éloigner de ce qui me permet de marcher normalement.





Résumé:

Kidlat Sauro
moyenne suspicion

Kidlat Sauro

saisons : 30 ans.
occupation : Incident manager, et touche à tout en informatique pour rendre service et arrondir les fins de mois.
myocarde : célibataire ; bi
miroir : Topic Commun | the night of the living dead F0496f43794d45c04843884226dbb378
faciès & artiste : Dominic Fike (self)
victimes : 268


the night of the living dead
topic commun II


L'invitation t'avais été envoyée par sms par Kameko - le ton péremptoire assez clair pour laisser passer le message sous-jacent. Faut dire, c'est pas vraiment ta foule. Encore moins ton genre de soirée. Trop guindé, trop de dentelles, de froufrous et, plus simplement, pas du tout ton style. Malgré sur-mesure, t'es pas très à l'aise dans la tenue qui te donne l'impression d'être costumé même sans faux crocs accrochés à tes dents - oubliés dans ta salle de bain par le plus terrible des hasard, oh no. Le goût est certain, la coupe aussi, et on peut dire que ça te met bien plus en valeur que tes habituels hoodies. C'est juste que tu t'y retrouves pas, choix laissé à celle qui paie. Damn, si seulement ça avait pu être inspiré des tenues d'Astarion comme tu voulais.

Au moins, t'aimes bien ton masque. Le regard le traverse et se perd entre les ruines - pierres suintantes du poids des années et les murs érodés de l'abbaye, baignés du halo des lumières rouges sang et des flaques d'obscurités qui se créent pour maintenir l'équilibre. Le cadre, déjà plus à ton goût malgré le calme ambiant, et tu fouilles la foule à la recherche de Kameko.
Les yeux effleurent quelques visages connus, tombent d'abord sur Maddox masqué, un signe fait sans t'attarder en le voyant déjà en grande discussion. Enfin, Kameko. Royale dans son masque intégral et incroyablement ouvragée, majestueuse dans le drapé de tissus rouges et vaporeux qui coûtent sûrement plus bien plus cher que ton loyer. Tu rejoins ses côtés sans manquer de la saluer. Frisson qui s'échappe lorsque sa main se coule et presse contre ta colonne, et tu cilles au compliment glissé. "Hm, merci. Même si c'est toi qu'il faut remercier pour ça." Tu tires un peu sur ton col, l'impression de le sentir trop serré, mais fait un effort pour te tenir droit, poitrine ouverte. "Tu es... époustouflante," et tu fais même un effort pour pas mâcher tes mots et dans le choix de vocabulaire, c'est pour dire.
Regard coulé autour, au calme de l'ambiance en train de s'installer. "Et... on fait quoi dans les soirées comme ça, au juste ?"

résumé:



Eryn O'Muircheartaigh
légère suspicion

Eryn O'Muircheartaigh

saisons : trentaine à son apogée.
occupation : crooner le soir dans les bars, son chant s'élève pour apaiser les marins. rêve de grandeur et de scènes.
myocarde : coeur esseulée, trop souvent jettée comme un mouchoir usagé. aspire au grand amour, attend encore le prince.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead 669395f890ed079c2d9983a19a0673780ed4aaf0
faciès & artiste : imogen poots (tiktok)
victimes : 77


Cette voix... Eryn sursaute, surprise de reconnaître l'hypnothérapeute. Évidemment qu'elle démasque. Cette voix, elle s'est concentrée dessus, elle a enregistré sa musique dans son esprit. Elle ne s'autorise pas le doute, la situation est cocasse et ça ne l'étonne pas. Elle n'a pas beaucoup de chance ces derniers temps. Bien sur, il fallait que dans cette foule, elle tombe sur la seule personne qui connaisse son identité, mais aussi son mensonge. Ils savent tous les deux qu'elle n'a rien à faire ici, elle n'a pas probablement pas laissé l'impression d'être une femme aisée après leur première rencontre. Les apparences peuvent être trompeuses, c'est vrai. Concernant ses économies et son statut social, il n'y a aucun mensonge.

« Je ne sais pas si vous êtes ironique Alekseï. Pas besoin de s’embarrasser avec des flatteries inutiles. Elle l'appelle par son nom, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle sait, bien plus tranchante que dans son cabinet. Ce n'est pas la même Eryn, ici elle a tout à prouver. Je dois avouer que je suis surprise, je n'ai pas fait exprès de vous inviter à danser, mais le destin a voulu qu'il en soit ainsi. Soudain terrorisée à l'idée qu'il puisse croire qu'elle fait une fixette sur lui, ou quoi que ce soit du genre, elle se force à se détendre. Plutôt mourir de gêne qu'être une piètre danseuse. Elle est venue ici pour s'amuser. Masquée, elle n'a rien à craindre. Je ne vous imaginais pas dans ce genre de soirée. Votre costume a t-il un message à faire passer ? Elle hausse un sourcil, joueuse. Vous êtes venu seul ? » Tout le monde à l'air de se connaître, plus ou moins ici. Eryn cherche à comprendre ce qui lie tous ces gens, quel secrets elle pourrait découvrir.

Spoiler:

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✥✥✥
little lamb to the slaughter

Victoire Sainte-Croix
aucune suspicion

Victoire Sainte-Croix

saisons : Son thème astral est secret défense, son âge un tabou, elle se dit immémorielle. (29)
occupation : Consulter Sainte-Croix c'est pouvoir enfin toucher les esprits, entendre la voix de vos ancêtres, trouver l'être aimé, savoir le jour de votre mort. (medium)
myocarde : Dévouée à la lune, l'image de la madone, l'amour universel la berce. Elle n'a besoin de rien. (friendsexcapades)
faciès & artiste : Aurora Aksnes (@ethereal)
victimes : 32


Si on demande à Victoire comment elle a obtenu une invitation, elle répondra que ce sont les étoiles elles-mêmes qui lui ont déposé entre les mains. Elle lèvera les yeux vers les cieux, murmura quelques choses d’un peu floues, des paupières qui crépitent, et alors que vous détournez les yeux elle s’est faufilée plus loin.
La vérité c’est que c’est un cadeau, ou plutôt un paiement, enfin disons un remerciement pour une prédiction particulièrement heureuse. Ce n’est pas tous les jours qu’on parvient à sauver la vie d’un client, pour être honnête Victoire est surtout habituée à les guider dans leurs peines de cœur qu’à leur dire où aller pour éviter l’accident fatal.
Enfin, les étoiles ont dû vouloir l’ordonner si elle est là ce soir.

Victoire adore s’habiller selon un thème, elle adore les masques et elle adore encore plus observer le monde à travers un masque. Elle s’est habillée de manière tout sauf discrète pour l’occasion, toute en vert et argenté, le visage qui brille des bijoux qu’elle y a collé, son masque presque une lampe de refléter autant la lumière, jusqu’à ses ongles sont parsemés de ses chères constellations. À son cou, une sainte croix pend, obligatoirement imposante si on souhaite la remarquer dans un costume déjà peu discret.
À son bras, John. Elle le tient fermement, peut-être un peu stressée et intimidée en s’avançant dans la pièce. Elle a un woah quand ils passent l’entrée et se mêlent aux convives. C’est beau, elle adore, et elle est aussi écrasée qu’élevée par la scène.
— John, viens on change de nom pour ce soir, c’est le moment. Personne ne va nous connaître ici. Moi je suis Fiona.
Elle a pris l’accent irlandais, tiens, pour l’occasion, en espérant que ça ne choque pas son petit ami. En espérant aussi qu’il ne refuse pas de jouer.
Elle se crispe brusquement en avisant plus loin de sa sœur. Elle réprime admirablement la grimace qui veut monter à son visage : il faut toujours que Théo soit là où on ne veut pas qu’elle soit. Vite, Victoire guide John dans le sens inverse :
— Oh regarde !

Spoiler:

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open your mind

Isla Blacksmith
administratrice

Isla Blacksmith

saisons : Comme un goût d'inachevé, 32 années ne paraissent jamais assez, toujours trop peu, et filent pourtant si vite.
occupation : Tisse du bout des doigts rêves et promesses, gérante du Red Castle, où l’on vient s’oublier le temps d’une soirée.
myocarde : Le manque a creusé sa poitrine, trou noir dans lequel elle s'est oubliée.
faciès & artiste : Mara Lafontan | gorgon's playground (ava)
victimes : 633


L’échine se raidit, le dos droit et le menton fier, dès que les premiers mots claquent à l’oreille. Le prénom l’agrippe, induit aussitôt une familiarité qui l’en ferait froncer des sourcils. La main qui s’accapare son épaule est pire encore, contact qui lui hérisse l’épiderme, lui fait jeter vers l’inconnue un regard qui se veut indifférent pour masquer la méfiance. “Bien sûr. Ne vous en faites pas pour moi.” C’est instinctif, de se draper d’une certaine dignité, refuser d’avouer la première défaite qu’elle a signé en acceptant de suivre Maddox dans ses aventures. Ses états d’âme n’intéresseront pas une inconnue, pas plus qu’elle ne se sent prête à partager son mal-être.

Le masque de l’inconnue hérisse sa frustration. Elle ne croit pas connaître ces boucles, mêle ce port altier à mille autres portraits de femme, et les déguisement achèvent de l’embrouiller – à défaut de blâmer son état. Cette voix, elle l’a déjà entendu, elle en est certaine, mais n’est qu’une voix de plus dans le chaos des visages qui défilent chaque soir au Red Castle. On ne remet pas un nom sur un minois à moitié masqué.

Un vilain frisson parcourt sa peau nue, proie de la fraicheur d’une soirée d’automne. Le tutoiement incisif, familier, et le prénom utilisé sans aucune pudeur traduit pourtant une certaine proximité, creuse le malaise. Si ça avait été si simple, elle aurait seulement demandé, mais préfère se ranger derrière sa dignité. Ne rien dire, et laisser planer le doute, espérer seulement qu’elle ne comprenne pas, ni ne prenne la mouche. “Je cherche juste l’ami avec qui je suis venue.” Disparu dans la foule, accaparé par d’autres gens, certainement. Elle le connait assez pour se douter qu’il ne s’ennuiera guère sans elle. “Je pourrais bien vous le décrire, mais son portrait ressemblerait à s’y méprendre à tous les hommes de la soirée.” Le costume n’est pas bien original, tout juste dans le thème. La foule s’amasse, toujours plus dense, les visages se perdent derrière les tissus et les bijoux, et la solitude rend d’autant plus criant le besoin de s’en aller avant qu’il ne soit trop tard, ivresse et sensibilité creusant le malaise jusqu’à l’en rendre trop lourd dans sa poitrine.

Le poti résumé:

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Light me up like a
moonbeam



Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (etangs.noirs bg ♥)
victimes : 787


Tu laisses un rire discret t’échapper. “Ca aurait pu sans aucun doute être vexant. Si ç’avait été sincère.” La compétition, si on pouvait appeler cela ainsi, bien que tu le vois plutôt comme une situation qui t’amuses qu’autrement, n’était pas rude. Avant que la juge n’ait pu te répondre, toutefois, vous êtes interrompus. Evitant la canne de justesse, tu rattrapes Maeve, peut-être plus volontiers que tu ne le voudrais, compte tenu des grands discours qui te font généralement admettre que tu la verrais bien se ridiculiser. Sourcils froncés face à l’inconnue qui vient d’intervenir, tout comme à celui ayant fait une brève apparition, tu grinces légèrement des dents. “Tu as le don de te faire des amis, Maeve. C’est presque admirable.” Si seulement ça pouvait ne pas éclater sur toi dans le même coup, tu lui en serais probablement reconnaissant.

“Si elle me touche, elle disparaît. Juste pour prévenir.” Mauvaise humeur retrouvée du manager, tu ne prends pas la peine de préciser si tu parles de la canne ou de sa propriétaire, elles pourront bien se faire l’opinion qu’elles voudront. Téléphone vibrant dans ta poche, un oeil jeté au message d’Ahma qui consistait en une photo presque automatiquement renvoyée à @Kidlat Sauro, apparu un peu plus loin, sourire retrouvé face au ridicule de @Lakan Bickerton lors d’une soirée que tu as évitée. Sans doute l’ambiance était-elle moins confrontationale de leur côté, tu le regretterais presque, déçu d’avoir manqué le cornichon de la grange.

Un oeil vers Isla, reparue à proximité de @Zara Brontë et @Everett Caldwell. “Je vais te laisser bien entourée, j’ai un rendez-vous à honorer. Madame la Juge. Je ne serais pas loin si tu veux t’enfuir.” Sans prendre la peine de saluer le cavalier ni l’inconnue, tu les quittes, pour te trouver de nouveau avec celle avec qui tu avais commencé la soirée. “Isla ! Tout va bien ?” L’inquiétude se lit sur ton visage autant que l’ennui sur celui d’Everett - et tu peux le comprendre, ton début de soirée n’a pas été mieux.



en bref:


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