Topic Commun | the night of the living dead

tw : zombies & chaos, panique et quasi dissociation

Champ de bataille un charnier qui pue la boue, la chaire en décomposition et le sang frais. Zara à peine aidée que le chaos s'intensifie, et c'est officiellement de trop. T'arrives plus à suivre, les sens surchargés et l'esprit submergé. Kameko attaquée mais te crie de partir avec Zara, qui elle même te pousse vers le mausolée d'une main dans le dos, et tu suis l'impulsion en mode auto-pilote - un peu, quelques pas pour te stopper encore quand tes deux phares disparaissent pour aider d'autres invités et t'ordonnant de continuer.

Ce que t'aurais fait si t'avais pas vu le cauchemar virer au septième cercles des enfers avec l'apparition de créatures zombifiées - et putain c'est quel genre d'abomination ça encore ?! Kameko revient te chopper, t'entraînes vers l'abri - te pousse déjà hors du chemin alors que la terre s'agite, crevée de lianes en décomposition. Tu titubes, t'écrases presque contre un mur avant de te retourner pour la voir aux prises avec une créature - son nom gueulé, mais la route et la vision barrée par une... une sirène zombie ? Fuckkkk. Gueule béante de crocs et les doigts acérés, tu recules et tâtonne dans le mausolée à la recherche de quoique ce soit pour te défendre. Doigts se referment sur une prise au même moment où la sirène s'élance et t'as pas le temps d'éviter, à peine de bouger pour éviter une blessure fatale - griffes qui s'enfoncent dans ton bras, lacèrent la chair. Les doigts encore tremblant, tu fouilles ta poche, t'y reprends par deux fois pour actionner ton briquet et enflammer l'arme que tu précipites dans la face de la sirène - et ptain ça marche : elle recule enfin avec un hurlement décharné.

Coup d'oeil alentours, t'aperçois Kameko blessée, elle aussi, et Isla à ses côtés. Tu te précipites vers elles, décidant que mieux vaut rester groupés. "Fuck Kameko ça va ? Isla t'es pas blessée ?" Inutile mais soit, tu proposes ton aide à Asano pour bouger, le bras passé derrière elle sans encore la toucher. "Le mausolée." Meilleure option, comme on t'a dit.

le chaos:

tw : zombies & chaos, feu, violence, yadda yadda

Spoiler:

TW : mort, macabre, gore, zombies

[ 31.10.24, 23h09 ] Le chaos règne et certains s'en sortent vraisemblablement mieux que d'autres. L'armée mortuaire se resserre, semble vous cerner de plus en plus, toujours plus nombreux. Est-ce la fin ? Vont-ils mordre ? Vous changer en infamie morbide ? Serait-ce les prémisses d'une apocalypse zombifique ?

Peut-être pas, puisque, derrière les morts-vivants, c'est un armada de lueurs chaudes qui fait irruption et s'illumine dans la nuit : des torches incandescentes maintenues par de nombreux quidam. Les renforts, alertés par une Stryge locale trônant au sommet des ruines, ne sont autres que les Dawnbringers qui prennent le problème très au sérieux. Un cri donne le départ de l'assaut pour la bataille finale. Un à un, les zombies tombent, ne deviennent plus que torches-informes courant dans la plaine entre les vieilles pierres. Les créatures alliées sont toujours tapies sous leurs masques d'humanité de manière à ne pas éveiller les soupçons, bien que quelques coups de crocs et griffes s'égarent, discrets.

Une aide précieuse qui permet de dégager une issue plus ou moins sécurisée. Ils vous font comprendre qu'il est moment de filer si vous appartenez à l'ordre des surnaturels, que la cavalerie arrive et risquerait fort de vous retenir là pour subir une dose d'Oblivion-T35. À moins que vous ne fassiez partie de celles et ceux désireux d'aider à pourfendre les dernières carcasses-non-mortes ou attendre les secours...

tw : blessures


Il installe la jeune femme sur la banquette arrière et jettant un regard vers Ren qui n'a pas l'air bien plus en forme, il se rend compte qu’il a eu énormément de chance. "Je vous conduis tous les deux à l'hôpital" déclare-t-il avant d'entrer lui aussi dans la voiture. Petit sms à Beau, et le voilà parti. Pas la soirée qu'il pensait vivre, et beaucoup, beaucoup à ressasser. Mais là, tout de suite, il veut juste voir son fils et enlacer sa femme. Ex-femme.

Spoiler:

Je ne perds naturellement pas de temps pour me diriger vers la sortie... En boitant salement. Merde. Je peste contre une vive douleur à la cheville que l'adrénaline m'a fait ignorer jusque-là. Je me retourne pour porter assistance à Eryn qui est déjà entraînée à l'extérieur. Je vois que Maeve, pour sa part, se fait rapatrier aussi...

... Mis de côté ...

... Encore ...

Je suis sur le point de me laisser aller à cette solitude coutumière avant que mes yeux ne croisent ceux de Théo.

"Une trêve, pour ce soir, qu'en dis-tu ?"

C'est contraire à toutes nos règles, évidemment. Mais peu importe. Je ne pense pas que ça compte encore. Mes pas me dirigent laborieusement vers elle.

"Allez, viens. Sortons d'ici pendant qu'on le peut encore. On ira se chercher des glaces en hallucinant de concert sur ce qui vient de se passer."

J'ai réellement besoin de ne pas être seul en cet instant, de parler à quelqu'un, de vider mon sac, de m'occuper de quelqu'un et qu'on s'occupe de moi. C'est égoïste, j'en conviens... Surtout que je vais en profiter pour lui dire toute la soirée à quel point elle est forte et je lui donnerai un coup de chaussette (trouée) si elle essaie de me dire le contraire.

"Je suis venu à moto, j'espère que ça ne te dérange pas."

En passant, je fais un signe de tête aux Dawnbringer, reconnaissant.

Résumé:

Voir ce fail monumental alors que je voulais donner un putain de coup de main, me rappelle combien je peux foirer pas mal de choses dans ma vie et c’est comme si mon esprit avait décidé de se mettre sur pause. De se détacher de tout ce bordel en espérant que ça passe et qu’avec un peu de chance, les choses n’empirent pas. Dos collé à de la pierre froide, je vois ce qui se passe aux alentours. J’entends les cris et grognements de toutes sortes mais je reste sur place, comme une conne, incapable de bouger. Ou ne voulant pas bouger. Par chance, les créatures d’outre-tombe semblent s’occuper de ceux qui s’échinent à survivre, qui se débattent pour rester en vie.

Jusqu’à ce que des bruits derrière tout ce vacarme attire mon attention et que les créatures se mettent à tomber les unes après les autres. La chaleur qui s’approche ne me plaît guère. Ont-ils décidé de tout cramer pour éviter que les zombies ne sortent d’ici ? Et au Diable les dommages collatéraux ?

Quand il s’approche, je ne comprends pas immédiatement ce qu’il veut

« J’veux une menthe-chocolat. » Que je réplique en retrouvant un peu plus mes esprits.  

Je l’observe et fronce les sourcils. Merde. Il est blessé. Y’a que moi qui ai le droit de le blesser. J’hoche la tête concernant la moto, de toute façon, je suis venue à pied. Je l’attrape par le bras et le passe sur mes épaules. Avec nos quinze centimètres d’écart, c’est ridicule comme procédé mais osef. Ça permet de l’avoir pas loin de moi et mon regard lui souffle qu'il n'a pas son mot à dire.