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Topic Commun | the night of the living dead

+10
Kameko Asano
Ren Tanaka
Anthony Monroe
Eryn O'Muircheartaigh
Zara Brontë
Maddox Chase
Everett Caldwell
Maeve Williams
Isla Blacksmith
The Ghost
14 participants
The Ghost
infamie spectrale

The Ghost

saisons : Carcasse trépassée surannée, l’œillade infinie qui veille.
occupation : Marionnettiste avisé aux nombreuses possessions.
myocarde : Esseulé, dépourvu d'affection.
faciès & artiste : corvidae
victimes : 1549

online

the night of the living dead
topic commun II

❝ ❞
We're all dead in Devil Town. That's fine 'cause nothing's gonna scare us now.


TW : mort, scène macabre [ 31.10.24, 22h25 ] Les discussions vont bon train, les échines se reconnaissent ou non, se mêlent le temps d'un instant. Puis vient les premières notes invitant à la danse, à faire tournoyer les robes sur une piste aménagée expressément pour l'occasion dans un ballet vampirique tout droit sortie d'une scène de Van Helsing. Et pendant que les carnes s'adonnent à la sonate nocturne, c'est un peu plus loin que l'action se déroule aux ombres.

Quelques bénévoles servant à l'organisation se concertent autour d'une tombe béante qui n'est pas censée l'être, la mine déconfite. Seul problème : le macchabée qui y git n'est pas dans un cercueil et est encore chaud, l'épiderme jonché de morsures profondes, non-identifiées. Son accoutrement, ainsi que son masque, laissent sous-entendre qu'il s'agit d'un visiteur égaré. Et bien que la chose demeure discrète dans un premier temps, quelques curieux ne tardent pas à remarquer la macabre découverte et l'ébruiter. Ça sent le grabuge et les troubles en venir. La panique n'est pas tant présente, peut-être s'agit-il d'une mise en scène après tout ? Une chose est sûre, il est encore temps de fuir, mais, spoiler alert, pas sûr que vous en ayez le temps...





informations



— Il est toujours possible de faire venir votre personnage dans ce topic commun.
— Toute information liée au surnaturel concernant votre personnage devra être mise sous balise hide
— Puisque vous êtes très nombreux.ses, merci de ne pas dépasser la limite des 350 mots et de 2 postes maximum par tour.



Cesare Alighieri
aucune suspicion

Cesare Alighieri

saisons : quarante coups dans la gueule.
occupation : écrivain naturaliste.
myocarde : cadavéré, seul dans la nuit.
faciès & artiste : luca marinelli (myself)
victimes : 8


the night of the living dead
topic commun II


Aux heures noires de l'existence, dégueulé des ténèbres, l'italien faisait son apparition dans l'abbaye qui était cette nuit hantée par un humanisme festif et costumé. La valse aux monstres, les meurtrières se cognaient aux silhouettes esthétisées de brocarts et de dentelles, admirant la beauté des uns et des autres, esquissant parfois quelques arabesques amusées sur ses lippes charmées. C'était seul qu'il s'aventurait à cette fête qui honorait autrefois la frontière entre le monde des esprits et celle des vivants. En cette nuit de Samhain, les rites païens d'autrefois laissait place au pittoresque de Halloween, cette fête ramenée du nouveau monde qui célébrait le culte de l'absurde. Affublé de son costume victorien, de son chapeau haut de forme, il avait entombé son identité sous celle d'un dandy vétuste ressuscité. D'une nature introvertie, l'écrivain naturaliste n'était pas de ceux qui maîtrisaient les codes sociaux, restant dans un coin à observer ce tableau avec un mélange de curiosité et de placidité.

Ô solitude, amante rébarbative mais tenace, garce fidèle. Cajoleur de l'ombre, il tenait dans sa main un verre d'alcool qu'il apportait parfois à ses lippes pour les tremper, son regard perçant venait se cogner à d'autres tandis qu'il observait l'architecture gothique des lieux. Comme beaucoup, c'était une invitation qui l'avait poussé à venir à cette soirée mais aussi cette envie de sociabiliser pour enterrer pendant quelques heures ses élégies. Phobie sociale, il n'arrivait pas à quitter son coin, déçu de lui-même et envieux de ceux qui arrivaient à danser si facilement avec une vie qui ne semblait pas vouloir de lui.

Curieux, il fût attiré par un petit attroupement qui le mena à la scène, observant le corps morcelé de morsures derrière l'épaule d'un inconnu, il resta étrangement placide derrière son masque qui dissimulait son œillade morbide ... « Parfaitement dans le thème. » Cynisme expectoré du bout des babines, il se reculait pour laisser les autres se repaitre de cette vision macabre avec l'intention de quitter les lieux.

résumé:



Everett Caldwell
administratrice

Everett Caldwell

saisons : L'exuvie teintée d'une parure de [ trente-cinq ] grenats logés à l'ichor, s'érodant peu à peu en sillons à la commissure des opalines.
occupation : Les précieuses étincèlent d'un éclat délétère. Phalanges habiles choyant les gemmes pour en faire parure alpaguant mirettes avides. [ Co-propriétaire d'une joaillerie ], jonchant les épidermes d'étoiles bigarrées.
myocarde : Dague au myocarde, maintenue par la pogne d'une [ moitié ] aux risettes parfois trop omniscientes. L'ombre est indissociable.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 9c5a3f1f382bf435579b30b496ff182c9c23733b
faciès & artiste : brendon urie | self & auslander (crackship)
victimes : 94


Ça babille, piaille, persifle des palabres jugés sans intérêt à gauche, à droite. Insupportables. @Zara Brontë se détache, file, lui laisse une porte béante pour disparaître en douce et ne jamais revenir. Everett hésite, lorgne en direction d'une issue qui l'appelle, fini par se résigner en un soupir pour s'approcher des deux femmes, offrant une risette de salutation à @Isla Blacksmith en jeu d'acteur millimétré, bien que ne sait pas où se mettre. Homme de parole malgré tout, ferait l'effort pendant au moins une heure avant de disparaître mystérieusement. @Maddox Chase s'en vient à la rescousse, l’œil empli d'inquiétude envers sa cavalière. Pas seul dans ce merdier.  

Autour, la sonate s'élève un peu plus, invitant à la danse, c'est une moue renfrognée qui anticipe déjà la chose. « Hors de question. » première locution de la soirée autre que des grognements tout aussi désapprobateurs. Pas question d'aller se pavaner sur la piste, pris d'un manque de volonté flagrant pour ce soir. Peut-être se serait-il prêté au jeu dans d'autres circonstances. Pour l'instant, il a bien l'intention ferme de rester planté là comme un arbre enraciné.

C'est à cet instant que les mires capturent l'esquisse d'une scène intrigante et que quelques badauds commencent à s'agiter. Des murmures autour répandent déjà des bruits de couloirs partagés entre mise en scène morbide et véritable tableau macabre. Machinalement ses opalines accusatrices se tournent vers Zara, transpirant un Dans quel genre d'emmerdes tu nous as amené. presque lisible.

en bref:


____________________________

a specter of the night
silhouetted by the moon.

Zara Brontë
moyenne suspicion

Zara Brontë

saisons : apoptose égotisme, ( quarante-neuf annuités ) qu'on ne lui prêterait guère, insidieusement baffrées par l'écume des jours.
occupation : impie assassine les chairs d'encres absconses, tire cartes, révère fortunes et fatum, ( sorcière ) conjurant schéol.
myocarde : noces sanglante jamais révolues, opprobre carmine - se souffle qu'elle est sienne, ( épouse) au péricarde ensuqué de quelques empyèmes.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 YKZ4LNqT_o
faciès & artiste : jolie, self, ausländer ♥
victimes : 624


du coin de l’œil, zara observe une ombre se frayer un chemin dans la foule et reconnait les traits de chase, comprenant sans mal qu'il s'agit du fameux cavalier perdu de son interlocutrice.

« on dirait que c'est l'heure des retrouvailles, finalement. »

qu'elle lâche du bout des lèvres, faciès paré d'un maigre sourire, presque vexée que l'autre ne l'ait pas remise. qui sont ces gens qui ne se reconnaissent pas avec un simple loup sur la gueule ? certes, sa coiffure était nouvelle, mais quand même. loin d'elle l'idée de traîner everett sur la piste de danse où se trémoussent les invités, continuant de parcourir les badauds du regard en abandonnant isla aux bons soins de son compagnon.

« tu ferais mieux de prendre soin d'elle, elle n'avait pas l'air si bien il y a quelques minutes. »

qu'elle souffle à maddox. lorsqu'elle perçoit de l'agitation non loin d'eux, elle repose le regard sur son cavalier du soir, guerillas des lucarnes qui s'affrontent. entre brutalité et douceur, elle lui attrape la main et ils abandonnent les verbiages polis en s'aventurant sans plus tarder près des bénévoles, une curiosité manifeste au creux du bide de brontë. quand elle se penche au dessus de la fosse, un frémissement parcourt son échine et elle retient à grand mal son sarcasme, comme son voisin de droite, @Cesare Alighieri :

« ils se sont améliorés cette année, on nous avait davantage habitués aux squelettes en plastique. »

elle lui adresse un clin d’œil presque rieur. déjà, le nombre de personne semble croître autour d'eux et zara jette un regard légèrement paniqué à everett, resserrant sa prise sur sa main pour cacher son inquiétude. c'était un vrai cadavre, il n'y avait pas de doute là dessus, et cela n'augurait rien de bon pour la suite.

résumé:

____________________________

— pardonnez moi pour le mal,
mais j'ai jamais dit que j'allais changer.

Kameko Asano
moyenne suspicion

Kameko Asano

saisons : 34 ans - Maturité et droiture depuis bien plus longtemps que la majorité, le respect des années dans le sang
occupation : Occupée à sauver le monde, une feuille d'arbre après l'autre - Messagère de la Paix auprès de l'ONU (quand elle ne signe pas de contrats pour d'immenses complexes immobiliers.).
myocarde : Parents affligés par sa solitude, rendez-vous forcés foireux; solitude comme confort et protection
faciès & artiste : Britni Sumida / etangsnrs la reine des avatars avec quotes et la reine des attentions trop mims prcq vrmt c'est un sucre, j'ai jamais vu ça. Tellement de talent elle brille de fou, tu l(invites un samedi soir c'est boule disco. Mille merci de la laisser cacher ses cheveux blcs de banshee <3
victimes : 611


the night of the living dead
topic commun II


Sa main attrape celle de Kidlat, enlace les doigts qui triturent le col pour les ramener le long du corps, aussitôt abandonnés une fois à leur place. De l’index recourbé, le menton est relevé, poussé pour dégager la gorge et les dégâts faits aux plis millimétrés - un vague mmh d’assentiment désintéressé au compliment. Les lignes redessinées à la perfection, le contact cesse, le commentaire laissé pour toute conclusion, “Le plus souvent, terriblement chier.” - syntaxe délaissée au profit d’une pointe d’humour cynique.
Enjoint à se mêler à la foule - bribes d’informations offertes sur les invités dont elle devine l’identité pour lui faciliter l’exercice, elle le laisse papillonner, détourne et dirige les conversations au besoin, glisse quelque commentaire quand le sous-texte le demande, navigue formules de politesse creuses et flots rances de critiques dissimulés sous les sourires placides.
Elle n’est pas certaine du succès de l’exercice - lui non plus, et bien plus ouvertement, et la distraction les soulage l’un comme l’autre.
Suivant ses pas, le regard perplexe fixé sur le téléphone laissé entre ses mains, la vision incongrue d’un cornichon au milieu d’une grange soulevant plus de questions qu’elle n’aurait jamais de réponse, elle lui succède au cœur du petit cercle nouvellement formé.
Le nez décollé de l’écran, elle note d’abord qu’il a habilement esquivé la piste de danse - en soupire de soulagement intérieurement, avant de se pencher sur ce qui accapare les quelques réunis. “Mh”.
C’est que le travail semblait trop bien fait - et bien peu raccord avec l’ambiance voulue pour la soirée.
Le spectacle est peut-être un peu trop réaliste pour tes yeux innocents, princesse.”  Et, d’une main vaguement amenée en arrière, elle pousse Kidlat pour protéger sa vertue - sans faire l’effort d’y mettre une once de force.

résumé:



Maeve Williams
forte suspicion

Maeve Williams

saisons : 36 années si rapides, si lentes. Et pour chacune, autant d'espoirs, autant de pertes.
occupation : Juge ~ Sous le velours de son apparence, l'implacable de son jugement. Elle condamne et elle sauve. Elle enferme et elle libère. Elle protège et elle exile.
myocarde : Brokenhearted ~ Le coeur tendre mais blessé, elle a construit une armure autour de son palpitant.
faciès & artiste : Zoé Kravitz ~ soko
victimes : 380


The night of the living dead
Time for the Devil to wake up




Jugement de Maddox, comme s’il avait le droit. L’agacement perce, mais elle n’a, pour sa défense, pas grand argument. Je ne suis pas comme toi, à chercher amis à tout va. S’il a raison, elle refusera d’avoir tort. L’amusement de la renégate est palpable. La canne passe à quelques centimètres de sa jambe, et dans un geste de recul, Maeve manque de nouveau de tomber. Assez. Mais Maddox est plus rapide qu’elle. La menace plane, partagée. Les sourcils de Maeve se froncent, ses yeux se plissent, inquisiteurs envers celle qui semble s’amuser à se jouer de ses nerfs presque autant que ne le fait Maddox.

Vous, faites attention, je ne me répèterais pas. Femme de loi, à rabattre les cartes, à arbitrer quand bien même, elle a l'âme explosive. Mais puisque lui menace, pourquoi devrait-elle ? Sa voix se fait plus grave, plus douce, mais tout aussi autoritaire. Et toi, pas de ça. Un regard furtif vers l’homme masqué. Plaisir secret, ce liant clandestin. Plaisir détestable, cette proximité trop facile. Heureusement, les attentions de Maddox sont déjà ailleurs. C'est trop aimable. Soulagement que de le voir s'éloigner, elle le préfère dans la confrontation que dans cette étrange et suspicieuse presque galanterie.

Les couples s’élancent sur la piste de danse. Princière, Maeve attrape la canne offerte, soulageant légèrement sa jambe indemne, sans daigner remercier Théodora. Maeve, nous devons danser. Ah, lui, la juge l’avait oublié. Une main se pose sur sa taille, un regard inquiet descend le long de sa canne. Tu vas bien ? Oui, oui, mais je vais passer mon tour. Puis, un brin rancunière, avec la bonne intention de se débarrasser de tous lés éléments perturbateurs, Maeve continue. Invite donc mon amie, elle n’osera pas te demander mais elle a envie de profiter de la soirée. L’homme galant ne saisissant pas le léger sarcasme de la femme de loi tends sa main vers Théodora, prêt à protester si jamais elle ne fait des manières.

Profitant de la distraction, Maeve s’écarte en s’aidant de la canne et s’assoit sur un banc, pour enfin se baisser et ausculter son pied. Rien de cassé, mais rien d’agréable. La juge se redresse et soupire. Le calme enfin, elle ferme les yeux pour mieux entendre la musique, mais ce sont des murmures effrayés qui attirent son attention. Ses yeux se rouvrent inquiets, pour chercher la source des éclats de voix. Elle observe assise le rassemblement au loin. Le cœur protecteur ne peut pas s’empêcher de surveiller ceux dont elle ne voudrait qu’il arrive quelque chose. Mais dans le fond, elle espère surtout être aux premières loges pour voir le spectacle.


Résumé:





Invité
Invité

Anonymous




Hello all


❝ ❞
Délicieusement invisible dans la foule.


Je regarde ma cavalière par-dessus mes lunettes. Elle n'a pas l'air ravie de me voir. Qu'est-ce que l'étiquette dit, dans ce genre de cas ? Incline-toi, et tire-toi. Non... À la place, je fais tournoyer ma partenaire, autant pour la distraire que pour chercher que répondre. Quand elle revient dans mes bras, je lui souris.

"Je ne vous imaginais pas dans ce genre de soirée non plus." Sa question me fait arquer un sourcil, et je lui rends son regard inquisiteur. S'il y a un message, c'est plutôt elle qui le donne. "Quoi que je porte, je suis invisible. Non, pas de message de mon côté. Et... vous ?" Sa dernière question, je décide de ne pas y répondre. Non seulement il est évident que je suis seul, mais je ne pensais pas à quel point je le serai.

Du coin de l'œil, je regarde le petit spectacle assez amusant qui se déroule. Maeve qui donne son compagnon de soirée en pâture à... Visiblement, la personne que je croyais reconnaître n'est en fait qu'une illusion de ma part... Mais... Non... Je n'ai aucune certitude, mais cela m'amuse.

Rapidement, un nouveau spectacle se meut ailleurs. Je n'ai pas réellement le choix d'aller voir ce que c'est ou non qu'une troupe de danseurs nous pousse vers ce qui ressemble à... Un frisson de terreur me parcourt l'échine... C'est un vrai cadavre qu'il y a dans cette fausse. Mes yeux bondissent d'une plaie à une autre, d'un indice à un autre, mais cette personne m'est totalement étrangère. Je souffle, rassuré de n'avoir rien à faire dans l'histoire...

Pour le moment. Je nous éloigne de quelques pas.

"Vous ne devriez pas regarder cela."

***

Résumé:


Isla Blacksmith
administratrice

Isla Blacksmith

saisons : Comme un goût d'inachevé, 32 années ne paraissent jamais assez, toujours trop peu, et filent pourtant si vite.
occupation : Tisse du bout des doigts rêves et promesses, gérante du Red Castle, où l’on vient s’oublier le temps d’une soirée.
myocarde : Le manque a creusé sa poitrine, trou noir dans lequel elle s'est oubliée.
faciès & artiste : Mara Lafontan | gorgon's playground (ava)
victimes : 633


La voix de Maddox lui arrache un soupir de soulagement, une esquisse de sourire. Il se sera au moins fait un devoir de la retrouver. “Tout va bien. Je suis juste fatiguée.” La réponse est simple, ne s’embarrasse ni d’excuse ni de fierté, tandis qu’elle enroule son bras autour de celui de Maddox, qui devient autant un point d'appui qu’une figure rassurante au milieu de la foule. “Je vais rentrer.” Dans le regard, un éclat de supplication. Pire, une nécessité. Elle doit partir, iels doivent partir. S’il te plait, Maddox. Elle ne peut profiter d’une soirée dans cet état-là, tout au plus la subir.

Et la faire subir à ses camarades d’infortune.

L’inconnue ne semble apprécier qu’elle ne prenne pas même le temps de chercher son patronyme, de dénicher un indice, de faire au moins l’effort d’essayer de comprendre. Peut-être aurait-elle au moins dû se draper d’une illusion de familiarité avec un tutoiement.
Une fois celle-ci échappée au groupe, elle se penche vers son cavalier pour chuchoter ce qu’elle veut être discret. “Tu saurais me dire le nom de cette femme ? Elle me dit quelque chose, mais rien à faire. Et elle était bien trop familière avec moi. J’ai du avoir l’air rude et impolie.” Ce n’est pas peu de le dire.

Un frisson parcourt la foule, les murmures se propagent, et la nouvelle suffit à la raidir. Sa prise se referme imperceptiblement sur le bras de Maddox, l’enserre avec inquiétude. Elle n’aime pas le tournant que prend la soirée. Vraiment pas. “On devrait partir. Si tu veux mon avis, la soirée ne va pas aller en s’arrangeant.” Elle coule un regard entendu et appuyé à Maddox, un frisson au cœur. Rien en bon ne se prépare, elle en a la certitude. On ne trouve pas impunément un cadavre à une telle soirée.

Le poti résumé:

____________________________

Light me up like a
moonbeam



Kidlat Sauro
moyenne suspicion

Kidlat Sauro

saisons : 30 ans.
occupation : Incident manager, et touche à tout en informatique pour rendre service et arrondir les fins de mois.
myocarde : célibataire ; bi
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 F0496f43794d45c04843884226dbb378
faciès & artiste : Dominic Fike (self)
victimes : 268


the night of the living dead
topic commun II


Manque d'aise qui se trahit dans les gestes, dans l'agitation que tu tentes de réguler en tirant sur le col parfaitement ajusté mais qu'tu trouves quand même trop serré. Eclat de surprise lorsque Kameko s'empare de ta main, et tu cilles et la fixe - ou tu l'aurais fait si elle ne t'avait pas relevé le menton l'instant d'après. Col rajusté, grommèlement ravalé, et l'inattendu de sa répartie cynique et du vocabulaire que tu lui prêtes pas te fait renifler un bref rire. "Super. Merci pour l'invit' j'suppose," lancé avec ironie alors qu'elle t'entraîne entre les convives et les discussions trop polies. Au moins, y a la rudesse, l'acerbe dans le creux de certaines de ses remarques pour te distraire, et tu te retrouves même à effacer quelques bribes de sourires des lippes.
T'y mets même un peu du tien - en tout cas pour éviter la piste de danse quand les premières notes commencent à faire frémir la nuit.

Foule qui s'agglomère dans un coin non loin, parcourue de murmures. Les airs inquiets pas encore remarqués, distrait par le téléphone qui vibre dans ta poche, trop occupé à ricaner à la vue de la photo transmise par Maddox. Photo de Lakan costumé en cornichon trop incongrue et ridicule pour ne pas la partager, tu fourres ton portable entre les mains de Kameko pour la lui montrer. Mais déjà, le groupe est rejoint - changement d'ambiance assez drastique pour te faire tiquer, d'horreur et de terreur qui suinte de trop de nervosité pour être tout à fait feint.
Terre fraîchement remuée, humus qui hume trop de fer pour être naturel, et le cadavre trop exsangue. Les traces de morsures béantes, encore presque sanguinolentes - si nombreuses que c'en semble presque grotesque, tenir de la mise en scène. Mais non. Palpitant qui s'agite, et un regard lancé à Kameko, pupilles qui trahissent l'élan de panique à la vue du gisant. "Merde il est mort? Kameko, c'est un vrai putain de cadavre ? C'est quoi ces blessures ??" Que t'interroges la voix blanche et la palabre entrechoquée d'angoisse alors qu'elle te pousse doucement en arrière - tu recules un peu, suit le mouvement presque docilement d'abord. Puis, curiosité macabre qui s'insinue malgré tout, t'essayes encore d'apercevoir le corps, de réfléchir à c'qu'il faut faire. "Quelqu'un sait qui c'est ?"

résumé:



Eryn O'Muircheartaigh
légère suspicion

Eryn O'Muircheartaigh

saisons : trentaine à son apogée.
occupation : crooner le soir dans les bars, son chant s'élève pour apaiser les marins. rêve de grandeur et de scènes.
myocarde : coeur esseulée, trop souvent jettée comme un mouchoir usagé. aspire au grand amour, attend encore le prince.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 669395f890ed079c2d9983a19a0673780ed4aaf0
faciès & artiste : imogen poots (tiktok)
victimes : 77


Venue pour danser, Eryn ne s'attendait pas à ce que la soirée tourne au macabre. A peine élancée sur la piste, des murmures se répandent comme une trainée de poudre, lui faisant oublier toutes ces interrogations sur les supposées fréquentations de son cavalier et les raisons de sa présence en ces lieux. Ce n'est pas ses affaires après tout et il faut savoir contenir sa curiosité avant que celle-ci ne finisse vraiment par lui jouer des tours. Ou la faire tuer, au hasard. Cela ne se termine jamais bien pour ceux qui en savent trop.

Impossible de contenir la surprise, elle s'entend inspirer profondément lorsqu'elle découvre le corps lacéré, les yeux écarquillés. C'est peut-être le moment d'aller se réfugier son palais mental. Inspire, expire. Elle a peur de comprendre ce qui se trame. C'est galant de la part de son compagnon d'infortune de la traîner loin de la scène de crime, mais elle aurait aimé inspecter les éléments.

Elle se retient de rajouter qu'elle a malheureusement vu pire et que ce n'est pas un mort qui lui fait peur. Plutôt ce qui l'a tué. Sa curiosité malsaine la pousse à jeter un dernier regard par dessus son épaule alors qu'elle s'éloigne. Qu'a donc fait cette pauvre victime pour se retrouver dans un tel état ? Peut-être que quelqu'un essaye de faire passer un message. Justement. « Il faut prévenir les autorités. Pourquoi personne ne s'enfuit ?  Elle même, n'est pas tentée de prendre les jambes à son cou. C'est pourtant ce que le bon sens dicte. Le coupable est forcément ici. On ne va quand même pas continuer à faire la fête alors qu'il y a un... » Mort ? Tueur en série, bête sanguinaire ? Au choix Elle tapote sa robe avant de se souvenir qu'elle n'a pas poche (puisque les couturiers s'imaginent que les femmes n'en ont pas besoin). Vous avez un téléphone ? Je vais appeler la police. »

Spoiler:

____________________________



✥✥✥
little lamb to the slaughter

Anthony Monroe
légère suspicion

Anthony Monroe

saisons : 45, elles semblent floues depuis le début de cette nouvelle dizaine
occupation : professeur d'architecture à l'université, changement plutôt récent
myocarde : coeur indisponible, trop blessé, et sa (bi)sexualité aurait besoin de thérapie pour s'ouvrir au monde
miroir : But try measure loss, measure the silence of a house, the unheard footsteps at the doorway, the unemployment of the mouth, the waking up having forgotten and remembering again the full extent of what forever is
faciès & artiste : lee pace by sweepoison | gif by leepaceressource
victimes : 230


the night of the living dead
topic commun II

❝ ❞
We're all dead in Devil Town. That's fine 'cause nothing's gonna scare us now.


"Profites des petits fours aussi, j'en ai vu passer un avocat saumon caviar" dit-il avant de prendre une gorgée de sa boisson, non alcoolisée (conducteur responsable.) Il répond à un message qu'il a reçu et se lance dans ce qu'il sait le mieux. Être un nerd des bâtiments. "Tu vois les arcs, avec les moulures, à l'extrémité de l'abbaye? C'est un exemple assez typique, mais excellent, du style gothique anglais dit primitif, aka les premières itérations du gothique en angleterre." Oui, pour sûr, ça allait fasciner Ren et le sauver de l'ennui et l'awkwardness qu'Anthony pouvait ressentir chez son jeune ami. Il n'allait quand même pas l'inviter à danser, d'autant plus que ça jouait avec des coups de cannes dans les alentours, autant éviter de se prendre une balle perdue. Il continue de discuter avec Ren (et de chasser les petits fours en balançant des anecdotes architecturales) quand un petit mouvement de foule se fait. Curieux, il va comme beaucoup vers son origine.

Le spectacle n’est pas beau à voir, et il connaît assez les organisateurs pour savoir qu’une chose d’aussi mauvais goût n’est pas de leur style. En plus un cadavre est un cadavre, et il n’y a pas de doute sur celui-ci. Quant à la raison de la mort, elle semble en thème avec la soirée, presque trop d’ailleurs. Où est Finn quand on a besoin d’un médecin légiste. Anthony recule de la scène du crime, vers Ren, son téléphone désormais à la main. Il envisage de rentrer, peut-être plus tôt que prévu, mais comme quelqu’un l’a dit, il faudrait appeler les secours, même s’il est probablement trop tard pour la pauvre victime.

"Si j'avais su que ça tournerait comme ça, je serais resté chez moi avec une verveine" lâche-t-il d’une nonchalance travaillée, malgré la vague de froid l'ayant traversé, à Ren avant de composer le 999 sur son téléphone. En attendant que ça décroche, il garde un œil sur ses environs, au cas où le maniaque qui ait fait ça ait encore envie de frapper.



résumé:



Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (etangs.noirs bg ♥)
victimes : 790


Sourire qui se veut rassurant et ta main couverte de bagues posée sur la sienne, tu acquiesces. “Si tu as besoin qu’on s’en aille, on peut partir.” Est-ce que tu aurais aimé rester et critiquer tous les accoutrements ridicules, celleux qui en font trop ou encore qui ne se fondent que trop mal à la masse des plus fortuné.es ? Oui, probablement. Mais ce serait bien cruel que de faire passer la santé d’Isla après le reste, et son empressement aurait de quoi te contaminer.

Zara finit par s’éloigner, Everett sur les talons, ce qui permet à ta cavalière d’étendre ses interrogations. “Zara Brontë. Je suppose que ce n’est pas par le tatouage que tu la connais, tu t’es déjà fait tirer les cartes ?” Tu l’avoues volontiers, tu restes sceptique face à cette activité, mais tu serais le dernier à vouloir juger Zara - étonnemment, elle a ton respect, peut-être parce qu’elle a greffé quelques détails supplémentaires à ta peau déjà noircie. Tu hausses donc les épaules, peu certain de savoir où Isla aurait pu la croiser.

C’est là que tu les entends, les chuchotements, les murmures, et que tu aperçois, entre deux silhouettes attroupées, foule qui commence à grandir, exclamations à se faire plus grandes, le corps sans vie qui pourrait passer pour un accessoire s’il n’avait pas été seul, sinistrement mis en scène dans un décor qui n’avait rien d’artistique. “Quelqu’un sait qui c’est ?” Non pas que ça te concerne, mais savoir s’il était accompagné pourrait permettre de retrouver le coupable plus rapidement que rester planté autour de son cadavre.
Un hochement de tête cependant, près d’Isla, qui semblait de moins en moins énergique face à la situation. “T’as raison. Puis j’en ai vu sur leurs téléphones. Si les flics arrivent, on aura plus l’occasion de le faire. Après toi.” Un signe de tête vers Everett pour l’inviter à vous suivre, si jamais l’envie lui en prenait, et vous voilà partis en direction du parking. Pas certains de marcher assez vite, cependant.




en bref:


Lloyd Westenra
aucune suspicion

Lloyd Westenra

saisons : revendique trente-quatre printemps. nargue ses aînés d'une fleur de l'âge à peine consommée.
occupation : artisan de vos précieux ornements. Co-propriétaire d'une joaillerie, écrin délicat préservé de l'âpreté du climat anglais.
myocarde : adoration éternelle scellée d'une promesse solennelle ; amant discret se contente de révéler l'argent à l'annulaire en guise d'appartenance.
faciès & artiste : Tom Hughes (corvidae ❤)
victimes : 20


L'invitation trône sur l'établi, quémande mirettes occupées ailleurs. Retranché dans son atelier, Lloyd s'affaire sur la pierre. Visage se devine sous coups de poinçon furieux, esquive balafre de peu. Quelques minutes plus tôt, sa moitié disparaissait dans l'embrasure, trainé de force par poigne féminine. Zara obtient toujours ce qu'elle veut, Everett devrait le savoir depuis. D'ailleurs, l'artiste ne s'était pas interposé ; trop content de le voir cerné. L'aura de leur dernière dispute plane toujours sur la maisonnée, malgré l'eau versée dans son vin. Il mérite bien une dernière petite sentence...

Mais voilà, Lloyd se sent bien seul désormais. Il a même le sentiment que ses propres sculptures le jugent du regard. Bah, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. Décidé, il abandonne son œuvre et attrape le carton délaissé. Le tableau annoncé est un hommage aux écrits de Stocker, tenue correcte de rigueur. Le joailler roule des yeux avant de prendre le chemin de sa garde-robe. Au bout de vingt bonnes minutes, le voilà au moins muni d'une chemise à col volanté, d'un gilet sans manches, d'une veste queue de pie et d'un masque à demi-visage - ne lui demandez pas d'où viennent ces extravagances. En attendant, le voici prêt... et surtout, en retard.

D'ordinaire, ce sont les trublions qui, au dernier moment, font irruption. Hélas, il passe complètement inaperçu aux yeux des autres invités. Malgré les loups, il devine un certain émoi général. Inquiet, le retardataire ignore les murmures sur son passage, trop pressé de retrouver Everett et Zara. Après avoir joué des coudes et des épaules, il finit par les débusquer plus loin. Discret comme un chat, Lloyd avance simplement sa tête par-dessus leurs épaules.

« On peut savoir ce qu'il se passe ? Quelqu'un est mort ? »

Pourtant muni de son sarcasme habituel, il ne pense pas si bien dire en cet instant...

en bref:


The Ghost
infamie spectrale

The Ghost

saisons : Carcasse trépassée surannée, l’œillade infinie qui veille.
occupation : Marionnettiste avisé aux nombreuses possessions.
myocarde : Esseulé, dépourvu d'affection.
faciès & artiste : corvidae
victimes : 1549

online

the night of the living dead
topic commun II

❝ ❞
We're all dead in Devil Town. That's fine 'cause nothing's gonna scare us now.


TW : mort, macabre, gore, consommation de chair, zombies

[ 31.10.24, 22h37 ] La victime est rapidement identifiée, un certain Joshua Doe, qui faisait partie des convives. Pourtant quelque chose cloche avec le macchabée puisque les phalanges de ce dernier commencent à se mouvoir, témoignant d'un signe de vie. « Vous avez vu ? » lance alors un quidam rassuré par la mise en scène réaliste. Peut-être même un peu trop. Les yeux du dit Joshua s'ouvrent alors sur deux iris ternes et exorbitées qui scrutent les badauds au dessus de lui. Son échine se redresse en un craquement sinistre, ouvrant la gueule avec pour seuls sons des borborygmes incompréhensibles.

C'est à ce moment que tout dérape, lorsque le revenant se saisit de la première échine venue afin de planter les dents dans sa chair qu'il déchiquette dans une gerbe sanglante. La créature est affamée et elle n'est pas la seule. Tout autour, dans la nécropole endormie, des membres jaillissent de terre, voyant renaître de nombreux trépassés. D'autres se traînent autour des ruines grondant, vous cernent.

Félicitation, vous venez de débloquer une nouvelle espèce de créature à votre pokédex : il est temps d'affronter une horde de zombies enragés. Prenez garde, ceux-ci sont aussi rapides que des êtres humains lambdas.





Les Zombies


Hostilité envers l'humain : ●●●●●
Hostilité envers les autres espèces : ●●●●●
Rareté : ●●●○
Activité : la nuit


Morts-vivants qui grattent la terre, s'extirpent des tombes, tétanisent par leur apparence en état de décomposition plus ou moins avancé. Insatiables, leur faim de chairs vivantes les poussent à attaquer tout être humain ou créatures présentes sur leur passage, raffolant tout particulièrement des cervelles encore chaudes. [informations verrouillées à venir ici] La crémation reste le moyen le plus sûr de s'en débarrasser pour de bon, mais encore faut-il y arriver sans se faire mordre, sinon c'est le trépas assuré.





informations


— Il n'est plus possible de rejoindre ce topic commun, seuls les personnages présents sont autorisés à poster.
— Toute information liée au surnaturel concernant votre personnage doit être mise sous balise hide.
— Toute action entamée à l'encontre de PNJs doit faire l'objet d'un lancé de dé.
— Puisque vous êtes très nombreux.ses, merci de ne pas dépasser la limite des 350 mots et de 2 posts maximum par tour.





Invité
Invité

Anonymous



❝ the night of the living dead❞


Si la Juge accepte volontier ma canne, la suite, je ne l’ai clairement pas vue venir. Danser ? Moi ? Dans ce genre de truc ?! J’ouvre la bouche pour protester et surtout envoyer chier l’homme il m’embarque déjà par le bras. Je foudroie du regard cette mégère de Juge et fais quelques pas de danse. Non sans marcher sur les pieds de ce cavalier improvisé. Déjà, parce que je n’aime pas des masses danser à deux, enfin pas comme ça, en tout cas. Ensuite, parce que j’ai l’impression de m’être bien faite avoir dans l’échange ! Rendez-moi ma canne !

Par chance, un peu d’agitation semble attirer quelques regards puis carrément un attroupement d’invités. Oh ? Une surprise ? Les murmures se font rapidement entendre parmi les convives. Un corps. Visiblement bien trop réel pour que le commun des mortels restent sages. Donc personne n’a jamais regardé de film de zombies où le maquillage est tellement bien fait qu’on dirait vraiment des vrais ? Et tout le sait que les zombies, ça n’existent pas. J’en profite pour m’extraire de ce cavalier indésirable quand la troupe de quelques danseurs se retrouve près du trou. Ok. Après avoir jeter un œil aussi, j’admets qu’il est foutrement bien fait. Encore un fait divers lors de la nuit d’halloween ? Super. Surtout quand il se met à bouger et à choper le premier malheureux à sa portée.

Ok, cette fois, je tourne rapidement les talons, aidée par le mouvement de foule créé. L’espace d’un instant, je crains de perdre l’équilibre mais non, hourra! Mais je pose la main sur l’épaule d’un convive, celui-là même qui est venu me ramasser. Je connais cette épaule. C’est con comme pensée mais elle est bien réelle. « Tu permets ? »








Résumé:

Maeve Williams
forte suspicion

Maeve Williams

saisons : 36 années si rapides, si lentes. Et pour chacune, autant d'espoirs, autant de pertes.
occupation : Juge ~ Sous le velours de son apparence, l'implacable de son jugement. Elle condamne et elle sauve. Elle enferme et elle libère. Elle protège et elle exile.
myocarde : Brokenhearted ~ Le coeur tendre mais blessé, elle a construit une armure autour de son palpitant.
faciès & artiste : Zoé Kravitz ~ soko
victimes : 380


The night of the living dead
Time for the Devil to wake up




Rêverie macabre, les notes étirées dans la nuit. Il y a des cris, des murmures, les échos d'un nouveau spectacle qu'elle attends. Et puis. Soudain. Elle sent des doigts osseux s'enrouler autour de sa cheville. Maeve a un cri de surprise et de peur, aiguë et strident dans la nuit. Ses yeux descendent sur son pied blessé. Sur sa cheville, une main dure, violente, qui serre de toutes ses forces. Les ongles sont sales, les chairs ouvertes et dévorées par les vers. La main est rigide bien que capable de mouvement, elle sort directement des entrailles de la terre.

La peur creuse des volutes angoissés dans son esprit d'habitude si cartésien. Instinctivement, elle tire brutalement sur son membre capturé, mais la prise est ferme, et le pied déjà fragile la fait gémir de douleur. La femme de loi se lance alors en dehors de sa zone de confort, et tente un coup de pied de son membre restant -toujours assise sur son banc- mais le talon ne fait que s'enfoncer dans sa peau tendre, et la blesser plus encore.

Et c'est là qu'elle entend son cri, son cavalier court entre les tombes qui s'éveillent, en zigzaguant miraculeusement entre les zombies. Maeeeeeve. Il ne met à genoux devant elle, et tente d'ouvrir les doigts fermés autour de son mollet, mais rien n'y fait. Il prends alors la canne de Théodora et frappe le poignet sortant de terre, mais la douleur se semble pas atteindre les doigts. Si ce n'est, qu'un coup sur deux frappe le pied de la belle, qui jure à chaque fois. Princier, il demande alors, comme si la panique n'était rien face à l'énigme, et qu'il était apprenti bricoleur. Personne n'a quelque chose pour couper ?

Le monde autour n'est que carnage et panique, mais les pensées de Maeve soudain se rassemblent, effrayées à l'idée qu'il puisse se rater, et couper la patte de la créature capturée, comme les animaux sauvages le font dans la nature, pour se libérer.

Résumé:



Anthony Monroe
légère suspicion

Anthony Monroe

saisons : 45, elles semblent floues depuis le début de cette nouvelle dizaine
occupation : professeur d'architecture à l'université, changement plutôt récent
myocarde : coeur indisponible, trop blessé, et sa (bi)sexualité aurait besoin de thérapie pour s'ouvrir au monde
miroir : But try measure loss, measure the silence of a house, the unheard footsteps at the doorway, the unemployment of the mouth, the waking up having forgotten and remembering again the full extent of what forever is
faciès & artiste : lee pace by sweepoison | gif by leepaceressource
victimes : 230


the night of the living dead
topic commun II

❝ ❞
We're all dead in Devil Town. That's fine 'cause nothing's gonna scare us now.



TW: Fracture

"Envoyez la police et beaucoup d'ambulances à l'Abbaye de Whitby et vite, une attaque est en cours, beaucoup de blessés." Il raccroche après ça car il faut donner un peu d'attention au chaos ambiant. Il ne voit plus Ren et espère que ce dernier a fui ou trouvé un endroit safe. Bon plan. Il ramasse l'un des plats qui quelques minutes plus tôt était encore dans les mains d'un serveur afin d'avoir une arme/bouclier, et court vers l'un des murs pour l'escalader afin de se mettre en sécurité. Mais il voit une femme, coincée, la main d'une des créatures à la cheville. Il hésite une seconde, pense à Silas, puis pense à Beau, et court vers elle. Comme l'autre homme avant lui, Anthony essaye de retirer les doigts cadavériques, mais rien n'y fait. Et avec l'invasion ambiante, tout est une question de temps. Il ne reste qu'une solution.

"Je suis tellement désolé. Ça va faire mal." dit-il avant de donner un coup de pied très fort dans la cheville de la femme. Ça craque, et ce n'est pas la main du corps qui a fait ce bruit. Mais maintenant que la résistance de la cheville est foutue, comme cette dernière, il réussit à tirer la jambe de son emprise, libérant la femme qu’il soulève et installe sur son dos. Heureusement qu'il reste costaud. Et alors qu'il s'assure qu'elle est bien accrochée, la main donne naissance à un corps complet qui s'extirpe du sol. Anthony essaye alors de l'assommer avec son plat mais un peu débordé par la présence d'une personne entière sur son dos, il loupe et le bouclier improvisé tombe, rapidement saisi par le zombie. Il est donc temps d'effectuer un mouvement technique nommé la fuite. "Courez !" Injecte-t-il à l'autre homme après avoir commencé sa course. Il zigzague entre les tombes, et corps, frais ou moins, essayant de trouver un espace en hauteur. Là, un mausolée est en vue.  Enfin, s'il réussit à l'atteindre.




résumé:



Everett Caldwell
administratrice

Everett Caldwell

saisons : L'exuvie teintée d'une parure de [ trente-cinq ] grenats logés à l'ichor, s'érodant peu à peu en sillons à la commissure des opalines.
occupation : Les précieuses étincèlent d'un éclat délétère. Phalanges habiles choyant les gemmes pour en faire parure alpaguant mirettes avides. [ Co-propriétaire d'une joaillerie ], jonchant les épidermes d'étoiles bigarrées.
myocarde : Dague au myocarde, maintenue par la pogne d'une [ moitié ] aux risettes parfois trop omniscientes. L'ombre est indissociable.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 9c5a3f1f382bf435579b30b496ff182c9c23733b
faciès & artiste : brendon urie | self & auslander (crackship)
victimes : 94


[ tw: gore ] Et ça l'emmerde, d'être trimballé par @Zara Brontë comme le ferait un clebs trop excité qui court dans tous les sens avant même d'avoir dit mot à Maddox. La mandibule se crispe, presque aussi rigide que le macchabée qui git dans le trou, signe qu'Everett commence véritablement à s'agacer et qu'il ne vaut mieux pas trop le titiller. Il n'a pas besoin de voir ce qui se passe pour comprendre que ça commence à flairer le nid à problèmes, en voulant presque à Brontë de l'avoir rapproché des troubles au lieu de mettre le voile afin d'esquiver tout grabuge. Sa langue s'apprête à claquer de façon acerbe, mais se fait aussitôt interrompre par @Lloyd Westenra sorti de nul part, générant un sursaut. 'Ne sait pas encore s'il est soulagé ou inquiété par la présence de son cher et tendre.  

« Tu ne crois pas si bien dire. » qu'il marmonne tout en évoquant le trépassé. Machinalement, ses paumes se ferment sur les bras des deux compagnons de galère, les entraînant déjà à l'opposé, croisant le regard de @Maddox Chase qui semble avoir le même plan. « On s'en va. » Il ne laisse pas de possibilité à la discussion, sinon quoi il faudrait compter Zara parmi les victimes de la soirée. Hors de question de rester au milieu d'un bourbier pareil.

Bien entendu, ils ne font pas trois pas que les hurlements d'effroi s'élèvent à leurs dos, tandis que devant eux se dresse une lignée de morts-vivants vraisemblablement bien décidés à se faire un festin. Il pourrait se targuer d'un « Je vous l'avais dit, c'était une mauvaise idée. », se contente d'un soupir tout en se massant l'arrête du nez. C'est la goûte d'eau.




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a specter of the night
silhouetted by the moon.

Isla Blacksmith
administratrice

Isla Blacksmith

saisons : Comme un goût d'inachevé, 32 années ne paraissent jamais assez, toujours trop peu, et filent pourtant si vite.
occupation : Tisse du bout des doigts rêves et promesses, gérante du Red Castle, où l’on vient s’oublier le temps d’une soirée.
myocarde : Le manque a creusé sa poitrine, trou noir dans lequel elle s'est oubliée.
faciès & artiste : Mara Lafontan | gorgon's playground (ava)
victimes : 633


TW : zombie, gore

“Oh. Brontë. Bien sûr.” Silhouette qui s’est déjà entichée des ombres du Red Castle. Mais cela fait longtemps qu’elle n’y a pas revu son visage, tout juste un souvenir parmi le reste de sa clientèle. Ses activités avaient pourtant de quoi aiguiser ta curiosité.
Elle aura bien l’occasion de lui présenter ses excuses une prochaine fois.

Pour l’heure, seul lui importe l’acquiescement de Maddox, du même avis qu’elle. Mieux vaut s’en aller avant que les choses n’empirent. La macabre découverte n’annonce rien de bon, la rend d’autant plus frileuse et un soupir de soulagement lui échappe quand iels prennent le chemin du parking, bientôt rejoint par Zara et ses deux compagnons qui semblent avoir eu la même idée.
Plan avorté au moment où un premier corps décharné sort de terre, bientôt suivi de bien trop de ses camarades

L’effroi la paralyse un instant, pendue au bras de Maddox. Mais le temps ne s’arrête pas avec elle, et n’arrête pas plus les zombies qui sortent de terre et s’avancent vers elleux. Elle réprime un hurlement de terreur en broyant l’avant-bras de son compagnon d’infortune, les muscles tendus et le corps parcourus d’une vague glacée. Ça ne peut pas être vrai.

“Je savais qu’il fallait qu’on se tire.” qu'elle souffle, la voix tremblante. Et ce n’est pas peu de le dire. Le danger est partout, même sous ses pieds. Une main sort soudain de terre, et si un instinct primaire de survie ne l’avait soudain fait lever son pied puis abattre sur l'impudent son talon aiguille avec l’énergie du désespoir, le mort-vivant l’aurait certainement emporté avec lui dans sa tombe.


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Light me up like a
moonbeam



Maddox Chase
administrateur·ice

Maddox Chase

saisons : La trentaine passée depuis huit mois, la date a été crainte, comme s'il s'agissait là du début de la fin. Il redoute les cernes imaginaires accolées sous ses yeux qui pourraient ne pas partir, les rides du temps qui l'ont pour l'instant ignoré. C'est la génétique heureuse et un soin particulier apporté à son épiderme, presque obsessionnel, qui lui donne l'air, encore aujourd'hui, du jeune premier qui n'est plus depuis longtemps.
occupation : Manager dans le milieu de la musique, son affect se dirige vers la scène métal et punk anglaise, qu'il ne peut s'empêcher d'admirer.
myocarde : Le cœur cadenassé et volant, on ne le verra se satisfaire que de rencontres éphémères, tous genres confondus, parce que rien n'est plus important que le plaisir qu'il peut lui-même ressentir.
miroir : Topic Commun | the night of the living dead - Page 2 628c5e15075c162db1e1e6bd52bcdcf768d5e6d1
faciès & artiste : Andy Biersack (etangs.noirs bg ♥)
victimes : 790


Pas le temps de faire un mouvement supplémentaire vers le parking, écoutant les supplications d’Isla, pour que l’assemblée soit interrompue. Main cadavérique sortant de terre, couverte de la substance brune qui, pourtant, ne le garde pas prisonnier, elle est suivie de dizaines d’autres, prenant le cimetière comme théâtre.

Comme d’autres autour de vous, vous vous retrouvez piégés des monstres, inconscient.es jusqu’alors de leur seule existence. Le choc ne fut pas profond, pas autant que le besoin d’action pour échapper au devant de la scène. On le savait bien, de toute manière, que les plus proches de l’action avaient tendance à mourir en premier.

S’il n’y avait que toi, tu serais probablement déjà parti. Non pas que tu penses qu’Isla, Everett, Lloyd ou Zara ne peuvent pas s’en sortir seul.es, tu leur fais assez confiance pour ça. Mais si t’as une myriade de défauts qu’on évitera de citer ici - 350 mots - t’es pas celui qui les abandonnera pour sauver ta peau. Pas tout de suite. “Des afficionados de films de zombies pour nous dire comment les tuer ? Tu dois bien avouer que t’as jamais été trop septième art version apocalypse, de ton côté.





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